Histoire de la philosophie en Islam, Volumes 1-2

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J. Vrin, 1972 - Islam - 886 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 634 - Puis, 30 examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse, mais que je ne pouvais pas feindre pour cela que je n'étais point, et qu'au contraire de cela même que je pensais à douter de la vérité des autres choses, il suivait très évidemment et très certainement que j'étais...
Page 634 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne 30 dépend d'aucune chose matérielle...
Page 634 - ... que j'étais ; au lieu que si j'eusse seulement cessé de penser, encore que tout le reste de ce que j'avais imaginé eût été vrai, je n'avais aucune raison de croire que j'eusse été, je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser...
Page 747 - Ils prétendent, dit le synode, qu'il est des choses vraies selon la philosophie, quoiqu'elles ne le soient pas selon la foi, comme s'il y avait deux vérités contraires , et comme si, en opposition avec la vérité de l'Ecriture, la vérité pouvait se trouver dans les livres de païens damnés, dont il est écrit : Je perdrai la sagesse des sages.
Page 755 - Dans cette opinion, l'agent ne fait qu'amener à l'acte ce qui était en puissance, et réaliser l'union de la matière et de la forme. Toute création se réduit ainsi à un mouvement, dont la chaleur est le principe.
Page 734 - ... qui elle demeure nécessaire : les philosophes ne doivent en aucun cas révéler aux deux autres classes les interprétations adéquates, et les hommes de dialectique sont tenus au même secret vis-à-vis des hommes de la dernière classe. Telle est la condition sine qua non d'un accord entre la philosophie et la religion; entre la raison et la foi.
Page 697 - Yaqzân comprit tout cela, et n'y vit rien qui fût en opposition avec ce qu'il avait contemplé dans sa station sublime. Il reconnut que l'auteur et propagateur de ces descriptions était vrai dans ses descriptions, sincère dans ses paroles, envoyé de son Seigneur ; il eut foi en lui, il crut à sa véracité, il rendit témoignage de sa mission. Il se mit ensuite à le questionner sur les préceptes...
Page 530 - Un rayonnement qui vient de lui, de lui qui reste immobile, comme la lumière resplendissante qui environne le soleil naît de lui, bien qu'il soit toujours immobile. Tous les êtres d'ailleurs, tant qu'ils subsistent, produisent nécessairement autour d'eux, de leur propre essence, une réalité qui tend vers l'extérieur et dépend de leur pouvoir actuel; cette réalité est comme une image des êtres dont elle est née ; ainsi le feu fait naître de lui la chaleur ; et la neige ne garde pas en...
Page 698 - Lorsqu'il eût compris quelle était, la condition des hommes, et que la plupart d'entre eux étaient au rang des animaux dépourvus de raison, il reconnut que toute sagesse, toute direction, .tout amendement, résidaient dans les paroles des Envoyés et dans les [enseignements] apportés par la Loi religieuse, que rien d'autre n'était possible, qu'on n'y pouvait rien ajouter; qu'il ya des. hommes pour chaque fonction, que chacun est plus apte à ce en vue de quoi il a été créé. « Telte a été...
Page 697 - Açâl ne douta point que toutes les traditions de sa loi religieuse relatives à Dieu, Puissant et Grand, à ses anges, à ses livres, à ses envoyés, au jour dernier, à son paradis et au feu de son (enfer), ne fussent des symboles de ce qu'avait aperçu à nu Hayy ben Yaqdhân.

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