French Prose of the XVII CenturyFrederick Morris Warren |
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... considérer les mœurs des autres hommes , je n'y trouvais guère de quoi m'assurer , et que j'y remarquais quasi autant de diversité que j'avais fait auparavant entre les opinions des 15 philosophes . En sorte que le plus grand profit que ...
... considérer les mœurs des autres hommes , je n'y trouvais guère de quoi m'assurer , et que j'y remarquais quasi autant de diversité que j'avais fait auparavant entre les opinions des 15 philosophes . En sorte que le plus grand profit que ...
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... considérer que souvent il n'y a pas tant de per- fection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces , et faits de la main de divers maîtres , qu'en ceux auxquels un seul a travaillé . Ainsi voit - on que les bâtiments qu'un seul ...
... considérer que souvent il n'y a pas tant de per- fection dans les ouvrages composés de plusieurs pièces , et faits de la main de divers maîtres , qu'en ceux auxquels un seul a travaillé . Ainsi voit - on que les bâtiments qu'un seul ...
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... considérer chacune en particulier , et quelque- 5 fois seulement de les retenir ou de les comprendre plusieurs ensemble , je pensai que , pour les considérer mieux en par- ticulier , je les devais supposer en des lignes , à cause que je ...
... considérer chacune en particulier , et quelque- 5 fois seulement de les retenir ou de les comprendre plusieurs ensemble , je pensai que , pour les considérer mieux en par- ticulier , je les devais supposer en des lignes , à cause que je ...
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... considérer après , non plus comme douteuses en tant qu'elles se rapportent à la pra- tique , mais comme très vraies et très certaines , à cause que la raison qui nous y a fait déterminer se trouve telle . Et ceci fut capable dès lors de ...
... considérer après , non plus comme douteuses en tant qu'elles se rapportent à la pra- tique , mais comme très vraies et très certaines , à cause que la raison qui nous y a fait déterminer se trouve telle . Et ceci fut capable dès lors de ...
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... considérer les bornes qui leur étaient prescrites par la nature , ils se persuadaient si parfaitement que rien n'était en leur pouvoir que leurs pensées , que cela seul était suffisant pour les em- pêcher d'avoir aucune affection pour d ...
... considérer les bornes qui leur étaient prescrites par la nature , ils se persuadaient si parfaitement que rien n'était en leur pouvoir que leurs pensées , que cela seul était suffisant pour les em- pêcher d'avoir aucune affection pour d ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 241 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 81 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 142 - Tertullien * , parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps: il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 97 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 193 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si , averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration , je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 247 - Le fleuriste a un jardin dans un faubourg; il y court au lever du soleil, et il en revient à son coucher. Vous le voyez planté et qui a pris racine au milieu de ses tulipes et devant la Solitaire...
Page 86 - Que chacun examine ses pensées , il les trouvera toujours occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons , ce n'est que pour en prendre la lumière , pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
Page 191 - ... des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros.