Nous nous fommes bornés à faire voir comment les opinions philofophiques fe font introduites parmi les Romains; parce que c'est tout ce qu'on peut dire d'eux à ce fujet. Ils n'ont fait que marcher fur les traces des Grecs; & loin de découvrir des vérités, ils n'ont pas même imaginé des erreurs nouvelles. Cependant nous pourrons donner l'extrait de quelques-uns de leurs écrits fur la morale. Nous avons déjà pris l'engagement de publier le manuel d'Epictete; nous y joindrons les pensées de MarcAurèle, de cet Empereur philofophe fi recommandable à ce double titre; & pour completter l'hif toire de la fcience fur laquelle nous écrivons, nous tâcherons enfuite d'expofer les différentes opinions des moralistes modernes avec le plus de précifion & de clarté qu'il nous fera poffible. Heureux fi, par cette attention, nous pouvons mériter le fuffrage de nos lecteurs, & réunir le double avantage de leur plaire en les inftruifant. Fin du premier Volume de la Morale. |