Bibliothèque des anciens philosophes, Volume 5Chez Saillant & Nyon, 1771 - Philosophy, Ancient |
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Common terms and phrases
affez Affurément Agathon ai-je ainfi Alcibiade au-lieu auffi avez avoit beau beauté belle chofe c'eft c'eſt c'étoit caufe chofe choſes Clinias confeil conféquent connoiffance connoître CRITON Ctéfippus CTÉSIPPU defire Dieu dieux difcours difpute Dionyfodore Diotime dire dis-je eft vrai eft-ce enfants enfeigner enfemble Eryximaque eſt êtes étoient étoit EUTHY DÉMU Euthydémus fage fageffe fans doute fanté fça fçache fçais fçait fçavent fçavez fçavoir fcience felon femble fens fentiment féparément feroit fervir feul foient foin foit fommes font fouvent fuis fujet gens HIPPI HIPPIA homme impoffible j'ai jufte juftice l'amour l'efprit LACHE Lachès laiffe loix LYSIMACH m'en maniere mauvaiſe ment n'eft n'eft-ce n'eſt néceffaire Nicias paffé parler paroît Patrocle penfe perfonne perfuadé Phédre philofophie Pittacus plaifir plufieurs Poëtes poffede préfentement premiere Prodicus Protagoras puiffe puifque queftion raifon répondit Simonide Socrate Sophifte vaillant vérité vertu vertueux Voilà volupté
Popular passages
Page 521 - Eryximaque, n'est-ce pas une chose étrange que, de tant de poètes qui ont fait des hymnes et des cantiques en l'honneur de la plupart des dieux, aucun n'ait fait un vers à la louange de l'Amour, qui est pourtant un si grand dieu? Il n'ya pas jusqu'aux sophistes, qui composent tous les jours de grands discours à la louange d'Hercule et des autres demi-dieux.
Page 388 - ... l'un & de l'autre , ce que l'on ne peut pas dire de tous les deux ? En quel rang mettez-vous le beau ? car pour moi je trouve peu de vraifemblance que nous foyons beaux tous deux enfemble , & que ni l'un ni l'autre ne le foit en particulier , ou aucontraire que l'un & l'autre de nous foit beau en particulier , & que nous ne le foyons pas tous deux enfemble : le beau tient- il de vos exemple?
Page 238 - Protagoras fafle bien de ne pas nous déclarer ce qu'il veut faire , s'il veut répondre ou interroger ? Non , fans doute , a dit Callias ; qu'il entre donc en lice , ou bien qu'il dife pourquoi , afin que nous fçachions fes raifons...
Page 560 - ... perfection ; car , comme je l'ai déjà dit , nous étions autrefois un compofé parfait , qui a été divifé pour punir notre injuftice , & l'on appelle amour , l'inclination que l'on a & les efforts que l'on fait pour rejoindre ces deux parties. Nous devons donc prendre garde à ne commettre aucune faute contre les dieux , de peur d'être expofés à une feconde divifion. Tâchons d'obtenir d'eux le bien que nous cherchons par l'infpiration...
Page 486 - ... mon pere ; ce qu'il ya de plus merveilleux , c'eft qu'ils boivent dans leurs têtes dorées , ils tiennent leurs fronts & leurs crânes dans leurs mains. Euthydémus reprit le difcours : Un fcythe ou un autre homme , Ctéfippus , voit-il ce qu'il peut voir , ou ce qu'il ne peut pas voir ? CTÉSIPPUS. Il voit ce qu'il peut voir. EUTHYDÉMUS. Et vous , Ctéfippus ? CTÉSIPPUS.
Page 161 - A tous, sans doute, repartit Jupiter, il faut que tous y aient part; car si on n'en fait part qu'à un petit nombre, comme on a fait des autres arts, il n'y aura jamais ni société ni villes.
Page 530 - L'une ancienne, fille du Ciel, et qui n'a point de mère : nous la nommons Vénus Uranie; l'autre plus moderne, fille de Jupiter et de Dioné : nous l'appelons Venus populaire.
Page 556 - Apollon de guérir les plaies, & de placer le vifage des hommes du côté que la féparation avoit été faite , afin que la vue de ce châtiment les rendît plus modeftes. Apollon obéit , & ramaflant les peaux coupées , il les réunit toutes à la maniere d'une bourfe que l'on ferme , ainfi que cela paroît encore. Il les polit avec un...
Page 534 - Béotie , où les efprirs font pefants , & où l'éloquence n'eft pas ordinaire , il eft dit amplement qu'il eft permis d'aimer qui nous aime. Perfonne ne va parmi eux à l'encontre de cette ordonnance , ni jeune ni vieux. Il faut croire qu'ils ont...
Page 295 - ... fanté : n'en voilà-t-il pas une belle preuve ? Ce pauvre homme , avec fon application à l'étude , & fon envie de tout fçavoir , voyez comme il eft ; il en a perdu le boire & le manger , & ne dort point : il eft roide comme un pieu, & fec comme une alumette. A ces paroles , les deux jeunes hommes fe prirent à rire, & le Philofophe rougit. Voyant fon embarras , je me tournai de fon...