Molière et le droit |
Other editions - View all
Common terms and phrases
abus Argan avocats Béjard bles Bourgeois gentilhomme captation CHAPITRE comédies de Molière condamnation Conf consentement des pères contrat de mariage critique Dalloz Déclaration Demolombe dispositions dolosives Domat don mutuel donations entre-vifs douaire écrivains enfants exhéréder Faguet Femmes savantes Ferrière fille Fourberies de Scapin futurs époux Fuzier-Herman George Dandin Glossaire homme juge juridique justice l'accusé l'acte l'ancien Régime L'Avare L'École des femmes L'Ecole des maris l'emprunteur l'époque l'œuvre de Molière ladite damoiselle légal législation lière Louis XIV Malade imaginaire Maurice Donnay ment mineurs Misanthrope mœurs monde judiciaire Monsieur Morgengabe nobles notaire ordonnance Orgon Paringault paternelle pères et mères Plaideurs Pothier pouvait prêt à intérêt prêteur procédure criminelle procès question quittance Ragueau raison Rép Revue des Deux-Mondes riage ridicule roturiers Rousseau contre Molière Sbrigani scène seulement sévère sieur souvent suiv supra Tartuffe testament théâtre de Molière tion Tocqueville vice du consentement vices Viollet vº Noblesse
Popular passages
Page 98 - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout : Mais je ne lui veux point la passion choquante De se rendre savante afin d'être savante ; Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait : De son étude enfin je veux qu'elle se cache , Et qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache , Sans citer les anteurs, sans dire de grands mots , Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
Page 44 - Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères , Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères ! De la plupart des gens c'est la démangeaison ; Et, sans vous embrasser dans la comparaison , Je sais un paysan qu'on appeloit Gros-Pierre , Qui , n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de...
Page 97 - Nos pères, sur ce point, étaient gens bien sensés, Qui disaient qu'une femme en sait toujours assez Quand la capacité de son esprit se hausse A connaître un pourpoint d'avec un haut-de-chausse.
Page 44 - Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères! De la plupart des gens c'est la démangeaison; Et, sans vous embrasser dans la comparaison, Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre, Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
Page 210 - Je veux aller quérir la justice» et faire donner la question à toute ma maison ; à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés!
Page 103 - Par qui des vêtements le luxe est interdit ! Les peines des maris ne seront plus si grandes, Et les femmes auront un frein à leurs demandes. Oh ! que je sais au Roi bon gré de ces décris...
Page 21 - Voilà de nos maris le procédé commun ; Ce qui leur est permis, leur devient importun. Dans les commencements ce sont toutes merveilles ; Ils témoignent pour nous des ardeurs...
Page 56 - Croyez-vous qu'il suffise d'en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d'être sorti d'un sang noble lorsque nous vivons en infâmes? Non, non, la naissance n'est rien où la vertu n'est pas.
Page 56 - Apprenez enfin qu'un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature, que la vertu est le premier titre de noblesse, que je regarde bien moins au nom qu'on signe qu'aux actions qu'on fait, et que je ferois plus d'état du fils d'un crocheteur qui seroit honnête homme, que du fils d'un monarque qui vivrait comme vous.
Page 17 - Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt : ses honnêtes gens ne sont que des gens qui parlent; ses vicieux sont des gens qui agissent, et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent : enfin l'honneur des applaudissements, rarement pour le plus estimable, est presque toujours pour le plus adroit.