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Se préparer (à), to dispose, to prepare oneself. Préparez-vous à voir vos pays désolés.

Provoquer (à), to provoke, to excite.

(CORNEILLE.)

Si on ne l'avait provoqué à boire il ne se serait pas enivré.

Réduire (à), to reduce.

Gardez-vous de réduire un peuple furieux,

(Académie.)

Seigneur, à prononcer entre vous et les dieux. (RACINE.) Renoncer (à), to renounce, to give up.

En un mot, je renonce à plaire à Madame de la Troche, sans renoncer à l'aimer. (SÉVIGNÉ.)

Se résigner (à), to resign oneself, to submit. On se résigne aisément à souffrir un mal que les autres endurent. (Pensées de Sénéque.)

Se résoudre (à), to resolve.

Il ne pouvait se résoudre à quitter ces lieux. (MASSILLON.)

Réussir (à), to succeed.

Par ton artifice

Tu ne peux réussir à t'en faire un complice. (VOLTAIRE.) Servir (à), to serve, to be useful.

Leur nom ne servit qu'à rendre la justice plus attentive.

Songer (à), to think.

(BOSSUET.)

Le parlement d'Angleterre songe à congédier l'armée.

Se soumettre (à), to submit.

(ID.)

Je me soumets à payer ce que l'on voudra. (CORNEILLE.)

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Trouver (à), to find, to make out.

Nous pleurâmes un grand roi, mais nous ne trouvâmes point

à dire à son gouvernment.

(BALZAC.)

Viser (à), to aim at.

Vous visez à lui souffler sa place.

(PICARD.)

478. Verbs which take 'à' or 'de' before following

Infinitive.

Commencer (à), commencer (de), to begin.

Après trente trois ans sur le trône perdus,
Commençant à régner, il a cessé de vivre.

Albe où j'ai commencé de respirer le jour.

Pensez-vous que Calchas continue à se taire ?

(CORNEILLE.)

Continuer (à), continuer (de), to go on.

(ID.)

(RACINE.)

Quoique j'aie à me plaindre de madame, je continue de la

voir.

Contraindre (à), contraindre (de), to compel.

(ID.)

(ID.)

Non, je ne vous veux pas contraindre à l'oublier.
Henriette, d'un si grand cœur, est contrainte de demander du

secours.

Demander (à), demander (de), to ask.

(BOSSUET.)

Ses yeux baignés de pleurs demandaient à vous voir. (Rac.) On ne vous demande pas de vous récrier: C'est un chefd'œuvre. (LA BRUYÈRE.)

S'efforcer (à), s'efforcer (de), to strive. Ah! l'on s'efforce en vain de me fermer la bouche. (RAC.) L'une et l'autre de moi s'efforce à l'obtenir. (CORNEILLE.) S'empresser (à), s'empresser (de), to be eager, to hurry. Tout l'univers s'empresse à l'effacer de votre souvenir.

(RACINE.)

L'honneur que les grands de l'état s'empressent de vous rendre.

Essayer (à), essayer (de), to try.

Essayez sur ce point à la faire parler.
Lucile n'essaya pas de le distraire.

Forcer (à), forcer (de), to force.

J'ai forcé ma colère à le laisser parler.

(LEMENIER.)

(CORNEILLE.)

(STAËL.)

(CORNEILLE.)

Et forcer le Jourdain de rebrousser son cours. (RACINE.)

Se hasarder (à), se hasarder (de), to risk.

Des Français se hasardent à sortir de l'asile. (SÉGUR.) Ceux qui se hasardent de faire passer les chevaux.

(VAUGELAS.)

Tâcher (à), tâcher (de), to try.

Depuis assez long temps je tâche à le comprendre.

(MOLIÈRE.)

Mais tâchons de l'être à votre manière.

(VOLTAIRE.)

§ 479. Subjunctive: when employed instead of Indicative and Conditional.

In subordinate sentences the Subjunctive Mood forms, and not those of the Indicative or Conditional,* are employed when it is desired to state something, not as a fact, but as a conception of the mind; not as certain, but as possible only.

The rules given in §§ 468-470, are not always followed, but are subordinate to this general principle. The following examples are intended to illustrate this :

§ 480. Substantival Sentences (§ 467).

Pittacus ordonna qu'un homme qui commettrait quelque faute, étant ivre, serait puni doublement.

(FENELON.)

Nous avons vu ordonner qu'on fléchît les genoux devant la

Majesté présente.

(FLÉCHIER.)

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Il est juste, grand roi, qu'un meurtrier périsse. (CORNEILLE.) Il serait bon qu'on obéît aux lois.

(PASCAL.)

(RACINE.)

Heureux ou malheureux il suffit qu'on me craigne.

Il suffit que nous savons ce que nous savons. (MOLIÈRE.) Est-il possible que vous seriez embeguiné de vos médecins et de vos apothicaires.

(ID.)

Est-il possible qu'il veuille sortir par un temps si froid. Il semble que la race d'hommes que l'on trouve en Japonie soit une espèce particulière.

(BUFFON.)

Ma foi, monsieur, voilà qui est bien fait (un guerrier en marbre); il semble qu'il est en vie, qu'il va parler. Il me semble que mon cœur veuille se fendre.

(MOLIÈRE.) (SÉVIGNÉ.)

Whether the Indicative or Conditional should be employed in subordinate sentences is a question of tense and not of mood. Such forms as j'irai, j'irais, in French, or I shall go, I should go, in English, are in such position really Present and Past tenses of the Indicative, with Future relation :

He says (to-day) he will go (to-morrow).

He said (yesterday) he would go (the next day).

It is most important that this should be understood. In most French Grammars, conditional force is always presumed; confusion is the uoo

sequence.

A mesure que j'entrais dans le pays de ces profanes il me semblait que je devenais profane moi-même.

Je croyais que tout fut perdu.

Croyez-vous qu'il le fasse.

(MONTESQUIEU.)

(SÉVIGNÉ.)

(LITTRÉ.)

(BOILEAU.)

On dirait quand tu veux, que la rime te vient chercher.

On dirait que Rome des Gaulois craigne encore une insulte.

(CRÉBILLON.)

Strabon, Mela, Pline se sont imaginé que la mer Caspienne était un golfe de l'océan, etc.

(ROLLIN.)

Non, plus j'y pense encore et moins je m'imagine Que mon fils des Romains ait trouvé la ruine. (VOLTAIRE.) Les apôtres attendaient que leur maître délivrerait Israél du joug des nations. (MASSILLON.)

S'il fallait attendre, me dit-il, qu'il y eût quelque espérance d'amendement dans les pécheurs.

§ 481. Adjectival Sentences (§ 467).

(PASCAL.)

(LA BRUYÈRE.)

Il n'y a rien qui rafraîchisse le sang comme d'avoir su éviter de faire une sottise. On ne voit que des gens qui font aisément des choses médiocres.

(ID.) (FENELON.)

Je suis le seul qui vous connaisse. L'homme est le seul de tous les animaux qui est droit sur ses pieds. (ID.) Rome était une ville sans commerce et presque sans arts; le pillage était le seul moyen que les particuliers eussent pour s'enricher. (MONTESQUIEU.)

Charles XII. est peut-être le seul de tous les hommes, et jusqu'ici le seul de tous les rois, qui ait été sans faiblesse.

(VOLTAIRE.)

Le premier de tous les peuples où on voie des bibliothèques est celui d'Egypte.

Notre mère Eve est la première qui a péché.

(BOSSUET.) (ID.)

La meilleure satire qu'on puisse faire des mauvais poètes c'est de donner d'excellents ouvrages.

(VOLTAIRE.)

Racine, lu par les connaisseurs, sera regardé comme le poète

le plus parfait qui ait jamais paru.

(LA HARPE.)

Je suis le fils du grand Ulysse, le plus sage des rois qui ont renversé la superbe ville de Troie.

C'est la moindre des choses que je dois.

(FENELON.)

(BOILEAU.)

§ 482. Adverbial Sentences (§ 467).

Only in conditional and concessive sentences does the mood vary to any extent. In other adverbial sentences, mood may be said to be governed by the conjunctions (§ 441).

§ 483. Conditional Sentences (if) (§ 470).

Every compound conditional sentence consists of two parts: The Protasis: What is put forward as a supposition or condition.

The Apodosis: The conclusion based upon this supposition or condition.

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Voulons-nous être heureux, évitons les extrêmes.

(FONTANES.)

Cet ouvrage serait fort bon, n'était la négligence du style.

(Académie.)

Que deviendrais-je sous eux?

(BERQUIN.)

Par des lois si équitables le peuple bannirait pour toujours la

pauvreté, la jalousie et la discorde.

(VERTOT.)

Moins connu des mortels, je me cacherais mieux.

(RACINE.)

(SOULIÉ.)

Vienne une puissance, les arts se mettront à son niveau.

Protasis implied:

Vos lettres me plairaient d'un inconnu. (DE SÉVIGNÉ). Un enfant supportera un changement que ne supporterait pas un homme. (J. J. ROUSSEAU.)

Elle pourrait bien dire avec le prophète: mon père et ma mère m'ont abandonnée. (BOSSUET.)

Confus, persécuté d'un mortel souvenir,
De l'univers entier je voudrais me bannir. (RACINE.)
Ne crains rien, mon enfant, tu ne pourrais pas servir.

(ERCKMANN-CHÂTRIAN.)

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