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4.

Perte des li

lomon.

de faux, & c'eft le plus grand nombre; l'incertitude qui régne perpétuellement dans le difcernement du vrai & du faux fur cette matiére, fert à montrer juf. qu'où l'opinion y domine:enfin plufieurs récits des naturaliftes contiennent des exaggerations fi outrées,que ce font les exemples les plus marqués de la har. dieffe avec laquelle on a infulté des hommes. Dans une matiére fi fufpecte, on ne doit recevoir pour vrai,que ce qui eft confirmé par des expériences fuffifamment connues, ou atteftées par des auteurs dignes de foi. Après cet avertiffement qui fera fous-entendu en général, comme fi je le répétois à chaque article, je n'hésiterai point à expofer fimplement toute forte d'opinions, pour faire connoître,non ce que l'on doit croire, mais ce que les naturaliftes ont avancé.

Cette fcience feroit fort étendue & vres de Sa- fort affurée,fi les livres de Salomon fur les plantes & les animaux s'étoient confervés jufqu'à nous. Ce monarque inftruit par la fageffe même,traita de touts les arbres, depuis le cédre quieft fur le Liban[f] jufqu'à l'hyffope qui fort de la muraille; & il fit connoître les propriétés des animaux de la terre,des oiseaux, des reptibles & des poiffons. La perte d'un ouvrage fi prétieux n'a pû être réparée par les foibles lumiéres des naturaliftes.

3. Parmi eux, les principaux auteurs Principaux font Ariftote, Théophrafte, Pline, & mies natu- Diofcoride. Alexandre fournit a Ariftote

auteurs par

raliftes.

huit cents talents [g] pour l'hiftoire des animaux:& il ordonna [h] à touts les ve

majeftate abdita. Plin. lib. 2. c. 37.

[f] Et difputavit fuper lignis,à cedro, quæ eft Libano, ufque ad hyffopum, quæ egreditur de pariete:& differuit in jumentis,& volucribus,& reptilibus,& pifcibus. reg.lib.3.c.4.0.33.

[g]Suivant l'évaluation de Budé,huit cents talents valoient un million, quatre cents quarante mille liv, de notre monnoïc Bud,de afle.

neurs, fauconniers & pefcheurs de l'Afie & de la Gréce obéir à Ariftote, & de lui rendre compte de leurs découvertes.

Ariftote n'a traité que des animaux,& il ne s'eft attaché qu'à la phyfique.Théophrafte n'a eu pour objet de fes recherches,que les plantes,& il ne les a examinées qu'en phyficien:il a fait la defcription de cinq a fix cents plantes. L'ouvrage de Diofcoride en contient environ une centaine de plus. Cet auteur a joint aux plantes les animaux & lesminéraux, & il a rempli fon fujet en medecin. Pline s'étant propofé d'écrire une hiftoire naturelle compléte, a embraffé tout ce qu'Ariftote, Théophrafte & Diofcoride ont traité,& beaucoup davantage,aïant fuivi un deffein fi étendu,en philofophe, en médecin & en hiftorien.

Pline en parlant de beaucoup de fables abfurdes, débitées par les anciens naturaliftes, a le plus fouvent marqué qu'il n'y ajoutoit aucune foi, non plus qu'à tout ce qui concerne les effets magiques des plantes & des pierres. Les fçavants ont difputé entreux lequel a été le plus ancien de Pline & de Diofcoride. Saumaife croit qu'ils ont vécû en même temps;le P.Hardouin eftime que Diofcoride eft un peu plus ancien.

En parlant des naturalistes, je ne dois pas omettre les poëmes Grecs d'Oppien [i,qui dédia fes cinq livres de la pesche à Antonin Caracalla pendant le régne de l'empereur Sévére fon pére, & les quatre livres de la chaffe au même Caracalla devenu empereur. Ce fut alors A 3

Dacier en plufieurs endroits de fon commentaire fur les hommes illuftres de Plutarque,fair monter la valeur du talent Grec à mille écus, & fuivant fon calcul,buit cents talents montent à deux millions quatre cents mille livres.

[h] Athen.déipnof.liv.9.c.20. Plin.lv. 8.c. 16.Plutarchin Alex.

[i] Eufeb.in Chronic.Jul. Scalig. de poëtic. lib. 5. Baillet jugement des fçavants fur les

que ce prince lui fit donner une piéce de monnoie d'or pour chaque vers ce qui a fait appeller les vers d'Oppien, des vers dorés. Ils pourroient d'ailleurs foutenir ce nom par leur élégance qui eft accompagnée d'une grande érudition.Ce poëte mourut de la pefte en fon païs deCilicie, âgé de trente ans feulement.Ses citoïens lui drefférent une ftatuë, & mirent fur fon tombeau une épitaphe, dont le fens étoit,que les dieux l'avoient fait mourir; parce qu'il furpaffoit touts les mortels. La connoiffance qu'Albert le Grand avoit des fecrets de la nature, l'a expofé à paffer pour auteur de beaucoup de recettes frivoles,d'opinions fuperftitieufes, & des traités apocryphes, indignes de la fcience & de la gravité de cet illuftre & faint évêque.Albert le Grand enfeigna à Paris avec tant de réputation dans le treiziéme fiécle,que l'échole n'étant pas affez grande pour contenir touts fes difciples,il fut contraint de continuer fes leçons au milieu d'une place,qui depuis a été nommée la place Maubert, comme qui diroit la place de maître Aubert. S. Thomas d'Aquin a été fon difciple. Albert le Grand après avoir été élu évêque de Ratisbonne en 1260. quitta cette dignité pour reprendre fes exercices ordinaires dans les académies.

Ulyffe Aldobrandi [k] a profeffé à

poètes Latins t.4 Diet.de Moréri,art. Oppien. [k] Ulyffe Aldobrandi étoit ifu de l'ancienne maison de ce nom. Il s'appelle en Latin Ulyffes Aldrovandas.

[1] Petr. Caftellan,de vitis illuftr. medicor. in Ulyff. Aldrov.

[m] Voici comment il parle lui-m me de fes recherches. Ego in fingulâ avium noftrarum hiftoriâ, ut tam interna quàm externa nota redderem, & eorum oculatus teftis effem,ingentem pecuniæ vim, cùm in variis peregrinationibus in diverfas orbis regiones,avium potiffimùm, ac aliarum etiam rerum naturalium caufâ fufceptis, tùm in iifdem defcribendis, ac in tabulis ex pyro confectis,delineandis, exfculpendifque atque tandem excudendis confumpfi.Ideòque

Boulogne l'hiftoire naturelle [], dans laquelle il a effacé touts ceux qui l'ont devancé.Il n'a épargnéni peines [m], ni dépenfe,ni voïages; & il avoit à fa fuite des deffinateurs, des peintres, des fcul. pteurs & des graveurs à qui il donnoit de gros gages.

Jonfton & Lycofthéne ont rapporté plufieurs effets naturels très extraordinaires, & propres à faire croire que ces deux auteurs avoient formé le deffein que je me propofe, de montrer jusqu'où ont été les opinions bizarres des naturaliftes.

Ne pouvant traiter ce fujet avec la précifion du difcernement, qui démêleroit le vrai du fabuleux, je vais tâcher d'y apporter d'ailleurs le plus d'ordre qu'il me fera poffible.J'expoferai les opinions des naturaliftes, 1nt fur la fympapathie, 2nt, fur les hommes ; 3nt, fur les animaux; 4t fur les plantes, sat. fur les pierres;6nt fur les eaux,7nt fur les miné

raux.

nt

SECTION PREMIERE.

De la Sympathie.

Es anciens naturaliftes attribuoient 6. L volontiers à la fympathie & à l'an- Dela fympathie & tipathie, touts les effets naturels qu'ils antipathic. n'entendoient pas. Jean-Baptifte de la Porte [a] s'exprime comme eux,

pictori in eà arte unico,triginta & amplius annos,annuum aureorum ducentorum ftipendium perfolvi, delineatores celeberrimos, Benninum Florentinum, & Cornelium Suintum Francofurtenfem meo ære conduxi: nec non Jacobi Ligotii, fere. niffimi Etruriæ ducis, pictoris eximii opera, in hâc eâdem provincia Florentiæ quandoque ufus fum ut, quo maximo fieri poffit artificio,aves eæ defignarentur. Tandem fculptorem habui, & adhuc habeo infignem, Chriftophorum Coriolanum Norimbergenfem, atque ejus nepo. tem,qui eas adeò venuftè, adeoque eleganter exculpferunt,ut non in ligno,fed in ære factæ videantur.

[a] Joann. Bapt.Port mag natur. lib,x.co

lorfqu'il dit que c'est par la fympathie, qu'un éléphant s'adoucit [b]à la vûë d'un bélier, que c'eft par antipathie,que la vigne fuit le choux, que la cigue s'écarte de la ruë,& que le fuc de la rue empêche l'effet du jus de la ciguë.

Agrippa [c] fuivant le même lan gage, établit une grande fympathie en tre le palmier mâle & le palmier femek le; entre la vigne & l'olivier; entre le figuier & le myrthe: & une antipathie irréconciliable entre le fcorpion & le crocodile le lion & le coq;le corbeau & Je hibou le loup & la brebis; le crapaud & la belette.

Cardan EdJavance pareillement que le lézard a de la fympathie avec l'hom me; & que c'est par antipathie, qu'une queue de loup [] fufpendue dans une écurie empêche les juments de manger,

Cette affection fecréte [f] dont nous nous fentons prévenus pour certaines perfonnes, dès la prémiére fois que nous les voïons, eft caufée fuivant la phyfi. que moderne,par une émiffion d'efprits. volatiles ou de corpufcules, qui partent de ces perfonnes, & qui vont faire une douce impreffion fur la rétine ou le nerf optique, ou dans les autres nerfs : & cette impression arrivant jusqu'au cerveau, affecte l'organe, de maniere que la perception ou fenfation nous en eft agreable; ce qui eft la fympathie même. Quand au contraire cette fen-] fation fe fait avec un fentiment.confus de défagrément & de déplaifir,elle pro duit l'éloignement & l'averfion, & c'eft ce qui s'appelle antipathie.

fuivant la coutume de cet auteur Espai
gnol Corneille a bien mieux réüffi à
décrire la fympathie dans ces vers.

eft des naud's fecrets, il eft des fympa. -thies,nephullitur

Balthazar Gracian [g]définit en général la fympathie, une parenté de Le terme de fympathie eft done un cœurs & de génies: au lieu que l'antide ceux qui ont prévalo par l'ufage, pathie en eft féloignement & l'aliénaquoiqu'il ne doive pas être pris au piétion. Ces termes font fort empoulés, de la lettre, non plus que ceux de natus re & de fortune. Les anciens philofo phes expliquoient la fympathie par une convenance & une conformité de quaFirés naturelles, d'humeurs, ou de tem péraments qui font que deux éliofes saiment, fe cherchent, & demeurent en repos ensemble; mais certainement quiconque n'en dit pas davantage, ne découvre en aucune manière la caufe de la fympathie. Cette convenance & cette conformité de qualité eft fuppofée, on demande ce qui la produit. Les nouveaux phyficiens croient en trou ver la caufe dans l'impreffion ou l'ac crochement des corpufcules.

[6] Plavargs des propos de table, liv, 2. graft. J

[c] Agripp.philof.occult.liv. x. [d] Cardan.de fubtilis lib.T {e} Ide de fubtil. lib. 18,

Dont par les doux rapports, les ames af
forties

S'attachent l'une à l'autre, & fe laiffent
piquer

Par ces je ne fçai quoi, qu'on ne peut ex-
pliquer.

7.

ally a deux fortes de fympathies, les naturelles, & les artificielles. If fera thies natuDes fympatraité de la feconde efpéce dans le cha selles & pitre des arts.

2007

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artificielles

Les naturaliftes ont remarqué un grand nombre d'antipathies, entre [b] le rofeau & la fougére; entre le chêne & l'olive; la vigne & le laurier; les abeilles & les guêpes; les hirondelles, les grenouilles & les brebis entre les cerfs [& les ferpents; entre l'éléphant [k], le rat & le pourceau.

Si l'on s'en rapporte aux obfervations des naturaliftes, la belette pourfuit & tuë le bafilic. Un taureau [7] quel que furieux qu'il foit, s'appaife fitôt qu'il eft attaché à un figuier. Le coq [m] ne craint point l'éléphant ni le cheval, mais il eft terriblement effraïé à la vûë du Milan. Le lion [n Jeft faifi de crainte, & s'enfuit à la vûë du coq: & il eft à obferver que Lucréce explique cette antipathie précisément comme les modernes, difant qu'il fe fait du corps du coq une émiffion de corpufcules,qui percent les yeux des lions, & les mettent en fuite en leur caufant une douleur infupportable. Cicéron [] dit que Démocrite a fort bien expliqué la fympathie du coq avec l'aurore, par le mouvement des efprits qui fe font formés de la digeftion pendant la nuit, & qui s'étant répandu dans toutes les parties du coq, & aïant rétabli fes forces,

[b] Plin. lib. 24, C, 1.

[i] Oppian. de venat. lib. 2. v. 233. [k] Scalig.adv. Cardan. de fubtil.exerc.

204.

20[[!] Joann. Bapt. a Portâ magia natural. lib... fidor. Lorig. lib. 17.c.7. Plutarq. des propos de table,v.2.queft.7.& liv.6.qu.10.

[m] Fracaftor. de sympathia & antipa thiâ, c. J.

[»] Quem nequeunt rabidi contrà conf tare leones,

Inque tueri,ità continuò meminere fugaï;

Nimirùm quia funt Gallorum in corpore quædam

Semina, que cùm fint oculis immiffa leonum

caufent en lui une bonne difpofition qui le porte à chanter...

L'Ichneumon fait une guerre mortelle au crocodile, dont il brife les œufs fans les manger [p]; & quand le crocodile dort, l'ichneumon faute dans fa gueule, pénétre dans fes entrailles, & les lui déchire. Le roitelet [q] au contraire fe nourrit de ce qu'il trouve de refte entre les dents du crocodile qui ne lui fait jamais aucun mal.

Le cheval tremble [r] à la vûe & à l'odeur du chameau. Ce fut cette averfion du cheval pour le chameau, qui mit le défordre dans la cavalerie de Crafus [s], & qui commença la vi&oire que Cyrus remporta à la bataille de Tymbrée.

Le Maréchal d'Albret s'évanouiffoit quand il voïoit la tête d'un marcalfin. Buffi [] forme à ce fujet un plaifant doute, s'il feroit permis en honneur à un homme qui fe battroit contre le Maréchal d'Albret, de porter une tête de Marcaffin dans la main gauche.

J'en ai vû, dit Montagne [x], fuir la » fenteur des pommes plus que les arque- » bufades,d'autres s'effraïer pour une sou- ›› ris; d'autres rendre la gorge à voir de la " crême; d'autres à voir braffer un lit de " » plu

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I feroces! Lucret, lib. 4.

Certefraïeur du lion causée par la vue on
le chant du cog,eft mife par quelques-uns au
nombre des fables débitées par les naturalistes,
de même que la belle voix des Cygnes, la nail-
fance du Phénix,' &c. Barcl. Argen.lib,1.
[o] Cic. de divinat, lib.2.

[p] Oppian. de venat, lib, 3. v. 411.
[q] Ariftot. de mirabilib, aufcultationib.
[r] Sext. Empiric, Pyrrhon, hypotyp, liby

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Pafquier [r] a fait mention de la parfaite reffemblance des deux freres jumeaux mefires Nicolas & Claude de Rouffi, feigneurs de Seyffonne & d'Origni, iffus des comtes de Sarbruch & de Rouffi. On trouva en eux les mêmes inclinations, les mêmes maladies, les mêmes blessures. Lorsque l'un d'eux jouoit à la paume, il faifoit femblant de fortir pour quelque befoin, l'autre rentroit frais; & gagnoit les derniéres parties. On a dit les mêmes chofes du président de Bauquemar & de fon frere, & que le préfident fentit la blessure que le capitaine reçut à l'armée,& qu'il en mourut peu de jours après lui.

On a obfervé[y]que les femelles de plufieurs animaux avortent, fi le mâle dont elles ont conçu, vient à être tué. Paracelfe & les chimistes avancent que les vertus fympathiques font indi. quées par les configurations extérieures; que les femences des grenades, & les pignons aïant la forme de dents, on en doit inférer que ce font des remédes pour les dents, que la pulmonaire fert aux maladies des poulmons,parce qu'elle eft comme eux légére & fpongieufe; que le citron eft bon pour le cœur, parce qu'il en a la figure; que l'afarum qui reffemble à une oreille, eft indiqué par là un médicament pour la furdi

cé.

Plufieurs naturaliftes mettent en général de la fympathie entre les femblables. Ils difent que c'eft par l'effet d'une Tympathie naturelle qu'un cerveau ai

Tom. II.

de un autre cerveau, & qu'un poulmon bien fain foulage un autre poulmon. Les femblables en général ont une vertu fpécifique, pour aider leurs femblables [z]. La peau du pié droit d'un vautour guérit, fuivant Cardan, la goute du pié droit, en l'appliquant fur cette partie; & la peau du pié gau che du vautour guérit la goute du pié gauche. Le cordon du nombril d'un enfant qui vient de naître, coupé & porté dans un angeau d'argent, guérit la cholique. Cardan ajoute què l'effet de ces remédes eft de ces remédes eft peut-être caufé par. l'imagination, & qu'ils ne fervent pas également à tout le monde.

Agrippa dit [a] que ceux qui ont les yeux chaffieux fe guériffent, en mettant au col l'œil droit d'une grenouille pour guérir l'œil droit; & l'œil gauche pour guérir le gauche. De même les piés d'une grenouille étant attachés le pié droit au pié droit,& le pié gauche au pié gauche, guériffent les maux des piés. Les animaux ftériles causent la ftérilité, & les animaux féconds la fécondité.

Quand on veut donc travailler à donner quelque propriété,il faut chercher les animaux ou autres chofes dans lefquelles cette propriété fe trouve plus. excellemment, & en prendre l'endroit où elle eft plus en vigueur, C'est ainsi que Pfellus dit que les chiens, les corbeaux, les coqs & les chauve-fouris rendent hardi, en prenant furtout la tête, le cœur & les yeux. Plufieurs auteurs ont enseigné que les animaux qui font de longue vie, contribuent à faire vivre long-temps; & les chofes

B

[x] Pafquier. recherch, liv.6, ch.41.

[y] Obfervatum eft vaccam, ovem, fuem felem, dum utero gerunt, abortire, fi mas, ex quo conceperunt, occida

tur. Memorabil.centuria novèm.centur.nonâ. [z] Similia à fimilibus egregie juvan tur Cardan.de fubtilit. l.18.

[a] Agripp. philof, occult, lib.c.15.....

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