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Un naturalifte a dit [c]que la chafteté d'une femme fe connoiffoit, en met tant une pierre d'aiman,fous fa tête,pendant fon fommeil, que fi elle étoit fidelle, elle embraffoit fon mari en dormant; que fi elle n'étoit pas chafte elle fe jettoit hors du lit, comme fi elle en étoit chaffée.

Il y en a qui ont imaginé l'ufage de l'aiman, pour fe parler, & fe répondre de loin. Deux correfpondants prennent chacun une bouffole, au tour de laquelle font gravées les lettres de l'alphabet. Les deux aiguilles étant également aimantées, & avec la même pierre, on prétend que l'un des correfpondants faifant mouvoir l'aiguille de fa bouffole vers les lettres, l'autre aiguille, quoiqu'à une très grande diftance,comme de cinquante lieuës, & au-delà fe tourne en même temps vers les mêmes lettres.

Les anciens & les modernes ont débité fur les propriétés naturelles des pierres précieufes, tant d'opinions infenfées, qu'elles ne peuvent être regardées, que comme des monuments de l'effronterie, & de la crédulité des hommes.

Les pierres précieuses [d]attirent les fceptres, & les couronnes; & élévent ceux qui les portent à la roïauté. On ne peut pas dire au moins que ce foit une expérience fondée fur l'hiftoire. Le diamant [e] fait découvrir fi une femme a

[] Magnete verò capiti conjugis dormientis, fed nefcientis fuppofito, fi cafta eft, dulcibus amplexibus virum detinebit; fin minus, è cubili, tamquam pulfata defiliet, Mémorabil.centuria novem, Centur. 2. §. 30.

[d] Gemmas etiam folâ geftatione conducere ad obtinendum regnum.Scalig.adv. Cardan.de fubtil exercit. 126.

[e] M. Derham, théol. physiq. liv. 5. ch. 9. p.438. fe mocque de ces opinions.

[f] Agripp. philof occult, liv, 1.6. 17.

été fidelle ou non; il entretient l'amour conjugal; il préserve de fortilége, de pefte, & de poifon. Le rubis met de belle humeur, excite des fonges agréables, & change de couleur pour avertir des accidents qui doivent arriver.

L'émeraude attire les richeffes [f], le jafpe eft propre à la génération, l'agathe rend éloquent.

La turquoife garantit de tout danger[g] dans les chûtes de cheval, reçûë en préfent. En général les pierres prétieufes donnent la faculté de deviner, mais il faut être né fous certaines conftellations, & avoir reçu certaines difpofitions du corps. Ce n'eft donc pas la faute des pierres fi l'on ne prédit pas l'avenir. Toutes les fciences occultes ne manquent pas de fe ménager cette porte de derrière.

Le fapphir remédie [b] à la fiévre, l'améthyfte à l'yvrognerie; le jaspe[i]au flux de fang & aux impref fions des phantomes: l'émeraude corrige le voluptueux,l'agathe eft un contrepoifon, le corail diffipe les illufions de la bille, & guérit les douleurs d'eftomac, la topafe calme les paffions, & bannit fur-tout l'avarice & la luxure.

Aucune pierre brillante [k] n'eft fans quelque vertu infigne, ou de prolonger la vie, ou de rendre la fanté parfaite, ou d'infpirer la prudence, ou de procurer les richeffes, ou de

[g] Cardan. de fubtilit. lib.7.
[h] Agripp. philof, occult, liv.x. ch.18.
[i] Jonfton. thaumat, claffi 4 c. 23.

[k] Nullum lapidem fplendidiffimum alicujus egregiæ virtutis expertem effe. Itaque aliæ gemmæ vitæ longitudini, aliæ incolumitati, quædam fapientiæ, quædam divitiis, aliæ amori, aliæ divinitati, aliæ robori, aliæ bonæ famæ favent. Cardan, de fuba tilit, lib. 7.

53.

turelles fur

faire aimer, ou de donner la connoiffan-
ce, de l'avenir, ou de fortifier le corps,
ou de mettre en bonne réputation.On ne
peut que bien rencontrer, comme on
voit, parmi tant d'effets avantageux;
mais ce qui fuit eft capable de diminuer
la valeur des pierres précieufes: il s'en
trouve de malheureufes [3: elles ren
dent ceux qui les portent, pareffeux
timides & triftes....
~Philoftrate[m]raconte des merveil
les de la pierre draconite. Cette pierre
n'étoit point brillante[n], à moins qu'el-
le n'eut été arrachée au dragon en vie.
Il falloit épier la retraite du dragon, &
y répandre les herbes & les drogues pro-
pres à l'affoupir fi profondément, que
eette pierre dangereufe pût être tirée de
fa tête avant qu'il fût more..

Pline rapporte qu'on croïoit l'hématite[] propre à découvrir les embuches des Barbares. Les naturaliftes font partagés fur l'origine du bézoar. Il fe trouve fuivant quelques-uns [p], dans le ventricule de certaines chèvres des Indes, d'autres ont écrit [9] que le bézoar fe forme des larmes du cerf, après qu'il a paffé cent ans..

On a obfervé comme des productions Figures na- rares & finguliéres de la nature, queldes pierres, ques pierres qui repréfentoient diftinctement des figures tracées par la nature feule, & fans le fecours de l'art. Pyrrhus avoit une agathe qui repréfentoit naturellement Apollon[r] tenant une

chacune par leurs attributs. Selon toutes les apparences, il y a beaucoup d'exaggeration dans ce fait; car nous ne voïons rien en ce genre, qui en appro

che.

On dit qu'à Pife, dans l'église de S. Jean, on voit fur une pierre un vieil hermite, parfaitement dépeint par la nature, affis près d'un ruiffeau, & tenant une cloche en fa main; que dans de temple de fainte Sophie à Conftantinople,on voit fur un marbre blanc fcié, l'image de S. Jean Baptifte, vétu d'une peau de chameau, avec cette défectuo. fité,que la nature ne lui a fait qu'un pié.

De Bréves qui a été ambassadeur à Conftantinople, marque dans fa relation du Levant, qu'il a vû à S. George de Venife un crucifix repréfenté naturellement dans un marbre.

Pancirole [s] attefte qu'à Rome en l'églife de S. Vital, un marbre repréfente fi parfaitement un prêtre célébrant la meffe, & élevant la fainte hoftie, que le pape Paul III. ne pouvant fe perfuader que l'art n'eût pas aidé à la nature, racla ce marbre pour découvrir s'il n'y avoit pas de la peinture,mais qu'il fut pleinement convaincu que le tout étoit naturel.

SECTION VI.
Des Eaux.

lyre, avec les neuf mufes, diftinguées a découvert dans les eaux quel

[] Aliæ enim funt infelices; quædam pigros, quædam timidos, quædam lætos, quædam triftes faciunt. Id. loc.citat.

[m] Philoftr. de vitá Apollonii, 1.3.0.2. [n] S.Ifid. Hifpal.orig.lib.16.c, 13.Jonston. thanmat. claffi 4.c.25.art.1. Plin.l.37. c. 10. D. Albert, Magn. de mineralib, l.2.traftatu z.

4.4.

[•] Ad coarguendas Barbarorum infidias. Plin.l.37. 6.10.

ques propiétés très extraordinai H 3

[p]Sennert.l.5.epitom.fcientiar.natural.c.4. [q] Scalig. adv. Cardan. de fubil.exercit. 112.Jonfton, thaumat. classi 4. c.25. art. 2. Baubinus, de lapide Bezoar.

[r] Novem mufæ cum infignibus fais fingulæ, & Apollo tenens cytharam videbantur,non impreflis figuris fed ingenitis. Solin.c 1.Plin lib. 37,c.1.Jul.Scalig.adv. Cardan. de fubtil, exerc. 117.

[s]Pancirole des antiquitésperduës,ch.16.

54.

Du lac Afphaltide.

55. Propriétés

atrrib uées à plufieurs

eaux.

res; ce qui a donné lieu aux naturalif tes, de leur en attribuer, fuivant leur coutume, de fort exaggérées..

Les eaux du lac Afphaltide [] font falées, & fi légères que rien ne va au fond, & que tout y furnage. Le bitume en fort continuellement à gros bouillons,ce paffage de l'hiftorien Jofeph eft contraire à tout raifonnement phyfique.

La légéreté des eaux n'empêche pas les corps folides d'y enfoncer, Plus l'eau eft légère, plus elle eft difpofée à céder à la moindre inégalité de preffion qui arrive fur fa furface. La propriété du lac Afphaltide, que tout y furnage, fielle eft véritable, vient au contraire de ce que le bitume rend les eaux extré mément gluantes, comme Jofeph le remarque au même endroit, ce qui leur donne plus de force à caufe de leurs particules vifqueufes & compactes, pour foutenir les corps maffifs, qui enfonceroient dans d'autres eaux.

4

Paufanias [b] rapporte que dans le fabuleufes mont Lycée en Arcadie, il y a une fontaine nommée Agria, dont les eaux étant agitées par le prêtre de Jupiter avec un rameau de chêne, il s'excitoit des vapeurs, qui fe formant en nuées, couvroient tout le ciel, & fe changeoient enfuite en pluïe.

Du fleuve Anas qui coule dans l'Epire [c], il fort continuellement des fources d'un feu qui ne fe répand point aux environs, ne brûlant pas les lieux où il coule, & ne les defféchant même pas: car tout cet endroit eft couvert de verdure, & plein d'arbres & de plantes, c'est pourquoi on l'appelle Nymphée .

[a]Iofeph antiq.liv.1.ch.9.& de la guerr. contr.les Rom. liv. 4.ch.27.

[b] Paufan in Arcad.

[c] Dacier not.fur Plutarq dans la vie de Sylla.

[d] Dio Caff.l.41. [e] Strab. 1.7.

que ce

Dion [d] & Strabon [e] difent Nymphée eft une roche d'où il fort du feu, & qu'au deffous il coule des fources de bitume embrafé, le terroir étant d'un bitume ardent.

Ariftote [f] nomme plufieurs riviéres dont l'eau par l'ufage d'en boire, change la couleur des cheveux.

L'eau du Styx brife touts les vafes [g], excepté ceux faits de la corne du pé d'un cheval La fontaine du Styx eft fituée dans l'Arcadie, qui eft aujourd'hui une partie de la Morée.

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Les foldats de Décimus Brutus eurent beaucoup de peine à fe réfoudre de traverfer l'eau du fleuve Léthé qui fe décharge dans la Baie de Cadis, craignant que ce paffage ne leur fit oublier Rome leur patrie, leurs femmes & leurs enfants.

Paufanias témoigne [b] qu'on étoit perfuadé dans l'Achaie, que le fleuve Selemnus guériffoit les grandes paffionis, & faifoit oublier l'amour.

Philoftrate parle d'une fontaine [i] qui rendoit les mâles eunuques, & affoupiffoit, & enyvroit les femelles de toute efpéce d'animaux.

Si l'on en croit Hérodote, une fontaine dans le pais des Ammoniens [k] appellée la fontaine du foleil, perd de fa fraîcheur, à proportion que le jour décline; quand le foleil fe couche, elle eft tiéde, à mesure que la nuit s'avance elle s'échauffe; au milieu de la nuit, elle bout & fe répand fur fes bords; mais depuis minuit jufqu'au lever de l'aurore, elle commence à fe refroidir.

Alexandre le Jurifconfulte rapporte qu'une fontaine du temple de Do

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12

done [1] allumoit les flambeaux, & éteignoit ceux qui étoient allumés d'un autre feu que du fien.

Diodore de Sicile parle d'un lac d'Ethiopie, qui trouble tellement l'efprit de ceux qui boivent de fes eaux, qu'ils ne peuvent rien cacher de ce qu'ils fça

vent.

Ariftote [m] fait mention de la pro priété d'une fontaine des Palisques en Sicile, qui étoit telle, que fi l'on y jettoit des tablettes où l'on eût écrit des paroles affirmées avec ferment, elles furnageoient lorfqu'elles contenoient la vérité, & elles alloient au fond fi elles contenoient quelque menfonge.

L'eau d'un fleuve de Sicile [n] ne pouvoit être mélée avec le vin, à moins qu'elle n'eût été puifée par une femme chafte. Il y avoit plufieurs fortes de perfonnes intéreffées à répandre & à autorifer ces opinions,

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Nous avons déja averti que le vrai & le fabuleux fe trouvent mélés confufe ment dans ce chapitre : Un étang d'Hibernie a une telle qualité, que fi l'on y enfonce un bâton,& qu'on le retire quel ques mois après, la partie enfoncée dans la boue, fera du fer, & celle que l'eau feule aura environnée,fe trouvera changée en pierre. La Hongrie a une fontaine d'eau verte qui laisse du verd de gris dans les endroits creux de fon lit.

On affûre [ ] qu'à Senlyffes, village près de Chevreufe, il y a une fontaine qui fait tomber les dents fans fluxion & fans douleur.

La Chine[p]a une fontaine,dont l'eau

eft froide au deffus, & fi chaudeau fond,qu'on peut à peine y tenir la main.

Les journaux des fçavants [9]parlent d'une autre fontaine, qui dès qu'on met du feu à un pié de diftance, s'enflamme,& jette fes flammes brûlantes à trois piés de hauteur, ce qui n'arrive pas à cette eau quand on la tranfporte.

Une fontaine de Pologne dans le Palatinat de Cracovie, eft plus furprenante encore; dès qu'on approche de la fontaine un flambeau allumé, on voit une flamme légére fe répandre fur l'eau comme fur de l'efprit de vin. Un jour la flamme de la fontaine allumée communiqua par des conduits foûterrains aux racines d'un bois voifin, un feu qui dura plufieurs années. Cette fontaine croît ou diminue felon les différentes phafes de la lune.

La fontaine de Zama [r Jen Afrique rend la voix belle. De deux fontaines de Béotie, l'une donne de la mémoire', l'autre ôte le fouvenir; & en Sicile de deux fontaines, l'une rend les femmes fécondes, l'autre les rend ftériles. Une fontaine en Idumée appellée la fontaine de Job, change quatre fois de couleurs dans l'année, tantôt grife comme de la pouffiére; tantôt rouge comme du fang; tantôt verte, tantôt claire . Les eaux d'un lac dans le païs des Troglodytes, deviennent falées, & redeviennent douces trois fois par jour. La fontaine de Siloë au pié de la montagne de Sion,bout régulièrement dans certains jours & à certaines heures. En Judée un ruiffeau tariffoit touts les jours

[1] Alex. ab Alex. genial. dier.lib.6.c.2. Plin. / 2.c.103.

[m] Ariftot. de mirabilib. aufcultar. [n]Siciliæ fluvius Diana,qui ad Camerinam fluit,nifi à pudicâ hauriatur fœmi. nâ, mifceri vino nequit. Jonston, thau.

mat claffi 2.1.3 art.6.

[o]Hift.de l'acad.des fcienc.ann. 1712.p.13. [p] Voiag.de Thévenot.

[q] Journ. des fçav, du 6. Mars 1679. p.72.

[r] S.Ifidor. Hifpal.orig. 1.13.c.13.

56.

Des mer

Dauphiné.

de Sabbath; une fontaine d'Epire éteint les flambeaux allumés, & allume ceux qui font éteints. Une autre fontaine dans le pais des Garamantes, eft si froide le jour, qu'on ne peut pas en boire, & fi chaude la nuit, qu'on ne peut pas la toucher. S.Ifidore joint a toutes ces propriétés de différentes eaux, celle qui eft rapportée par Ovide [s], que le lac Clitorius en Italie dégoute du vin ceux qui boivent de les eaux.

La plupart des mérveilles des eaux, veilles du examinées de près, auroient le fort des prétendues merveilles du Dauphiné[], que les lumiéres de quelques fçavants ont dépouillées de tout ce qu'elles avoient de furprenant & d'incompréhenfible.

57.

Arbres frui

On trouve au fond de la mer Routiers & fo- ge, des oliviers, des lauriers, & d'autres arbres chargés de fruits. Pline dit [u], que l'Océan Oriental eft rempli de forêts.

rets dans la ser.

58.

La furface de la mer Couverte d'herbes.

ve fur la furface de la mer en fi grande abondance, qu'elle reffemble à une grande prairie. D'autres enfin foutiennent, & cette opinion paroît la plus plaufible, que le goëmon vient des côtes voifines, qu'il en eft détaché par les vagues, & tranfporté en haute mer, non pas fort loin des terres, ou par les marées, ou par les courants, ou enfin par les vents qui régnent. C'eft sur cette perfuafion que Chriftophle Colomb voïant devant fon vaiffeau une grande étendue de mer couverte de goëmon,raffura fes gens, qui croïoient être perdus, prenant ces herbes pour des bas fonds, & leur promit de leur faire voir bientôt la terre; ce qui arriva deux jours après.

SECTION VIL

Des Minéraux.

Uivant la divifion des fujets, que

La mer près du Cap de Bonne-Efpé. Sous nous fommes propofés de trai

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rance [x] paroît couverte d'herbes comme un vafte champ. Le goëmon eft une fpéce d'herbe, tirant fur le verd, affez femblable au foin, dont les brins font entrelaffés les uns dans les autres, & fort grands. Quelques-uns croïent, que cette herbe vient du fond de la mer, & qu'elle en eft détachée, par les flots qui la foulévent jufqu'à la fuperficie de l'eau.Il y en a qui veulent qu'elle croiffe entre les eaux,parce qu'ils en voient bien avant en pleine mer, & ils ne peuvent croire que la mer foit affez agitée, pour que fes flots creufent jufqu'au fond, & eu aillent ainfi détacher le goëmon: outre qu'il s'en trou

[] Clitorio quicunque fitim de fonte levavit, Vina fugit,gaudet que meris abfthemius undis. Ovid, metham, lib.15. [1] Hift. de l'acad, des fcienc, ann. 1699. p.33. ann. 1700, p.3. & ann,1703.p.21. Min

ter dans ce chapitre, il nous refte à' parler des minéraux. Nous abrégerons cet article, à caufe de l'étenduë que nous avons déja donnée à ce chapitre.

Il y a de la fympathie parmi les 59. Sympathie métaux, comme dans les autres pro- des méductions de la nature. L'or & le taux. vif-argent, par exemple, ont beaucoup de penchant à s'unir. On a obfervé que la pefanteur des métaux eft. fort inégale; l'étain donne dans un pié cubique cinq cents trente deux livres; le fer cinq cents foixantefeize; le cuivre fix cents quarante huit; l'argent fept cents quarante-quatre;

le

moir, de l'acad, des bell. lettr. 1.6.p.756. [x] Totus Orientis Oceanus refertus eft fylvis. Plin. lib.13.c.25.

[x] Géogr. de Robbs.2 liur 4.ch.9.p.260.. Voing, de Siam des per.Jéfuit.p.55.

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