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multitude, fiellé étoit confondue dans les tribus, n'ôtât aux anciens citoïens toute autorité dans les comices. Le nombre des tribus monta alors à quarante-trois. Cornelius Cinna conful voulant gagner l'affection des peuples d'Italie, propofa de les incorporer dans toutes les tribus indifféremment; ce qui n'eut pas lieu. Toute l'Italie fut mife en combuftion par la guerre fociale ou des alliés, excitée au fujet de la prétention qu'avoient touts les peuples Latins de partager avec les anciens Romains le droit de bourgeoisie & de fuffrage dans les comices.

Après avoir expliqué ce qui regarde le droit des fuffrages, examinons quelle en étoit la forme. Les comices par centuries ou par tribus s'affembloient au champ de Mars dans le même ordre que fi l'armée eût été rangée en bataille, avec cette différence feulement que chaque citoïen n'étoit armé que lorsqu'il falloit marcher contre l'ennemi. Les comices par curies s'affembloient dans la grande place dans Rome. Le conful monté fur la tribune instruisoit le peuple de l'af faire. Les centuries étoient introduites, fuivant leur rang, ou les tribus & les curies à mesure qu'elles fe préfentoient, dans un enclos [s] fait de pieux en forme de ces parcs où l'on enferme les moutons. On y entroit par un chemin fort étroit, un à un entre deux barriéres, & ce paffage s'appelloit [] le pont. A la porte de l'enclos on trouvoit un officier public pour recevoir le fuffrage Pendant 614. ans

[s] Ce parc s'appelloit Ovile, & feptum. [] Ily avoit,felon les uns, autant de tes ponts que de tribus;& felon les autres, il y en avoit autant que de centuries.

[u] Par ces courtes paroles, uti rogas, pour l'affirmative;ou antiquo(fous entendant jure ftandum eft)pour la négative.

les fuffrages fe donnérent [] de vive voix: depuis la loi Gabinia, on posta à la porte de chaque pont des officiers [x] publics, pour diftribuer à ceux qui fe préfentoient, autant des petites: tablettes qu'il y avoit de candidats, ou de prétendants aux élections, dont les prénom, nom, & furnom étoient écrits en lettres initiales. Les fuffrages étoient recueillis dans des corbeilles ou dans des urnes pas d'autres [y] of ficiers, & par ceux-ci remis encore à [z] d'autres. Dans les procès crimi. nels, on remettoit à chacun de ceux qui avoient droit de fuffrage, trois tablettes ; l'une marquée [4] par A. l'autre par C; la troifiéme par N. L.Les comices s'affembloient pour trois chofes, pour établir une loi, pour juger un citoïen accufé d'un crime capital, & pour élire les magistrats .

Les Cenfeurs plaçoient chaque citoïen dans la centurie où il devoit être à proportion du cens ou de la valeur de fon bien. Cette magiftrature qui fut un démembrement du Confulat, fut établie l'an de Rome 3 10. pour faire le dénombrement des citoïens & une évaluation exacte de leurs biens.Ils étendirent leur pouvoir à la réforme du luxe & des mœurs. Les fénateurs & les chevaliers étoient foumis à la cenfure, comme le fimple peuple. Les cenfeurs pouvoient leur ôter le rang & les prérogatives de fénateurs & de chevaliers, & même les priviléges de citoïens Romains.Bodin[b] regarde cette magiftrature, comme l'inftitution la plus fage & la police la plus utile qui ait été dans aucun gouverne

[x]Ces officiers étoient nommés Diribitores. [y] Nommés Rogatores.

[x] On les appelloir Cuftodes.

[a] A. marquoit abfolvo; C. condemno; NL.non liquet; ce qui revenoit à notre plus amplement informé.

[6] Bodin,de la république,p.640.

ment. Valére Maxime[c]eft d'avis que la févérité des cenfeurs a été plus utile à la république Romaine que les victoires. Mais le gouvernement de Rome, malgré le fage établissement de fes magiftratures,fut livré à des difcordes prefque continuelles. Pendant que les états de la république ne s'étendoient qu'à quelque territoire autour de Rome, les agitations de cette commune inquiéte fe bornoient à des émeutes, au refus des enrôlements, à quitter le féjour de Rome,à fe retirer fur une colline prochaine: mais lorsque les Romains furent les maîtres du monde,leurs difcordes inteftines furent bien plus funeftes,& décidé rent du fort de l'univers Dans les commencements de la république, Rome fut plufieurs fois en danger de périr, parçe que les citoïensétoient fi acharnés aux difcordes inteftines, qu'ils aimoient mieux demeurer exposés aux invasions des ennemis, que de fe réunir pour leur commune défenfe.Dans le temps que les ennemisétoient aux portes, les tribuns s'oppofoient aux enrôlements,& empêchoient le peuple de prendre les armes. Peu s'en fallut que Coriolan ne détrui sît fa patrie,pour se venger de ce que le peuple prétendoit s'égaler à la nobleffe: d'autres en flattant le peuple,tâchérent de changer le gouvernement,& de s'emparer de toute l'autorité.Manlius Capitolinus,Spurius Melius, Spurius Caffius, les Gracques & Catilina confpirérent contre la liberté de leur patrie. Les loix agraires [d] fervirent de prétexte à touts les ambitieux qui fondoient leurs projets fur l'affection de la commune Lorfque Cinna & Marius entrérent à main armée dans Rome, les fatellites de Marius poignardoient touts ceux à qui il ne rendoit pas le falut. Le re

[c] Val. Max. lib. 2. cap.9.

[d] Il eft parlé des loix agraires dans le

tour de Sylla fut encore plus cruel. Il ne refpiroit que la fureur [e ] & la vengeance. Il fit afficher pendant trois jours les funeftes tables,où étoient écrits les noms de plus de deux mille fénateurs ou chevaliers profcrits. Metellus demanda à Sylla quelles bornes il mettoit aux maux publics:Nous ne vous deman dons pas, continua-t-il, de fauver ceux que vous avez réfolu de faire périr,mais feulement de tirer d'inquiétude, & de crainte ceux que vous avez intention de fauver. Sylla répondit qu'il ne fçavoit. pas encore ceux qu'il fauvereit. Si quelqu'un donnoit quelque fecours à un profcrit, la mort étoit le falaire de cette humanité, fans excepter même celui qui auroit fecouru unfrére, un fils, un pére; au-contraire la récompenfe de chaque homicide étoit de deux talents; fut ce un esclave qui eût tué fon maître, ou un fils qui eât tué fon pére. La vengeance & la haine immoloient moins de victimes, que la convoitife des richeffes. On pouvoit dire: Celui-ci c'eft fa belle maifon qui la fait mourir; celui-là ce font fes beaux jardins; cet autre ce font fes bains magnifiques. Q. Aurelius qui ne fe méloit d'aucune affaire, & qui croïoit n'avoir d'autre part à ces miféres publi ques, que celle qu'il y prenoit naturellement par la compaffion qu'il avoit de ceux qui les fouffroient, s'arrêta par curiofité à lire dans l'affiche les noms, des profcrits, & y aïant trouvé le fien il s'écria: Ah! malheureux que je fuis, c'eft ma maifon d'Albe qui eft caufe de ma perte. A quelque pas de-là, il rencontra les affaffins qui le cher choient, & il fut maffacre. Jules Céfar dans fa victoire n'ufa que de générofité & de clémence: mais les horreurs

chapitre des loix.
[e] Plutarch. in Syll,

1

6.

vernement miste.

reurs du triumvirat d'Antoine, d'Octa, vien,& de Lépide furpafferent toutes les inhumanités qui avoient précédé. Le trait le plus infâme fur l'échange hon teux qui fut fait entre Antoine & Octa vien Ce dernier livra Cicéron aux affaf fins d'Antoine, quoiqu'il dût toute fon élévation à Cicéron,& par ce lâche traité il obtint d'Antoine d'affouvir fon anis mofité fur L. Céfar,dont il vouloit abfo, lument la perte, & qui avoit des liaisons intimes avec M. Antoine. Voilà quelles furent les fuites de ce gouvernement ré, publicain inftitué dans la vue de main tenir l'égalité & de faire régner les loix, aLe gouvernement de Carthage étoit Du gou mixte, & réuniffoit trois autorités différentes, celle des deux fuffétes, du fénat, & du peuple. Le pouvoir des fuffétes af fez femblable à celui des confuls Romains ne duroit qu'un an. Ce gouverne ment avoit une différence effentielle de celui de Rome; c'est que la décision des affaires n'étoit renvoice au peuple qu'en cas de partage du fénat, ainfi qu'il paroît par un exemple rapporté dans [f] Polybe.Les Carthaginois établirent une compagnie de cent quatre perfonnes, pour balancer l'autorité des fuffétes & du fénát qui étoit beaucoup plus nombreux. Cette compagnie faifoit rendre compte aux généraux : elle avoit cinq préfidents, qui y avoient une autorité fupérieure, comme celle de convoquer l'affemblée, & d'y propofer les fujets de délibération.

Polybe [g] eft pour le gouvernement mixte.Le fentiment de Bodin eft au contraire [h] que le gouvernement mixte

Tom. II.

eft plûtôt une corruption de république qu'une république véritable, & qu'il ne doit ceffer d'être agité, jufqu'à ce que l'autorité fouveraine demeure à l'une, des parties qui le compofent. L'équilibre ne s'y peut maintenir que très diffi cilement. On fe fert [i]du prétexte de l'égalité pour s'élever à l'empire: celui, qui femble feulement prendre des précautions pour s'affranchir de la crainte & pour repouffer les violences, fe met en état d'être lui-même redoutable & d'ufurper une autorité injufte, n'y aïant point de milieu entre le commandement & l'obéillance. Le gouvernement de Ro me panchoit du côté de la Démocratie, celui de Carthage tenoit plus de l'Ariftocratique. C'eft ainfi que parmi les gouvernements mixtes qui fubfiftent de nos jours, les uns tiennent plus du roïal, les autres de l'ariftocratique, les autres, du populaire; ce qui n'eft point stable, ces différentes puiflances faifant continuellement leurs efforts pour s'élever préférablement l'une à l'autre. Le gouvernement mixte reffemble à un vaiffeau battu des vents contraires, avec une grande voile & fans gouvernail. Les différentes autorités qui le compofent n'étant contenues par aucune puiffance fupérieure, la force feule peut terminer leurs conteftations, de même que celles des états voisins & indépendants, dont aucun ne veut céder à l'autre ; avec cetdifférence que ces états voifins ont peu d'intérêts communs à déméler entr'eux, au-lieu que dans le gouvernement mixte, les différentes autorités qui le compofent, ne peuvent éviter d'être conti

S

[f] Polyb. lib. 15.

[3] Ο'τι ἀείση πολιτεία ἡ ἐκ πάντων ή εἰδῶν συνεςῶσα. Polyb.lib.6.

[b] Bodin, de la république, liv. 2. [] Adeò moderatio tuendæ libertatis,dum æquari velle fimulando ità fe quif

que extollit ut deprimat alium, in difficili eft; cavendoque ne metuant homines, metuendos fe ultro efficiunt, & injuriam à nobis repulfam, tamquam aut facere aut pati neceffe fit, injungimus aliis. Tit. Live

nuellement aux prifes les unes avec les autres. C'eft ce qui fait que l'une des autorités y prédominé toujours. Dans le corps Germanique [k] les recez ou les conftitutions & decrets des diétes générales, malgré le confentement unanime des trois colléges des électeurs, des princes, & des villes impériales n'ont force de loi que par l'approbation de l'empereur, dont le pouvoir fait pancher aujourd'hui ce gouvernement du côté du monarchique.

Le gouvernement d'Angleterre qui tenoit davantage du roïal, incline plus dans la fituation présente à une démo cratie, par l'autorité de la chambre des

communes [m] qui difpofe de la levée & de l'emploi des deniers publics. En Pologne c'est l'Ariftocratie qui prédomine, la république y étant plus puif fante que le roi..

Les états mixtes font compofés de deux ou trois puissances indépendantes, quelquefois même de quatre ou de cinq. Le gouvernement de Pologne [n] n'eft compofé que du roïal & de l'ariftocratique. En Angleterre le pouvoir légiflatif réfide dans le concours de trois puif fances, du roi, de la noblesse ou de la chambre haute, & des communes on de la chambre baffe. Le gouvernement Germanique réunit quatre différentes

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[k] Dans les diétes générales d'Allemagne, les princes ont chacun une voix les comtes de chaque cercle une voix, les villes impériales chacune une voix. La nobleffe immédiate avoit entrée aux diétes; mais pour la decharger de la dépense, on a ceffé de l'y ap peller. Certe noblesse forme une espéce d'Arifftocratie féparée, avant un confeil compofé des directeurs ou capitaines, & de leurs adjoints, qu'elle élit dans chaque canton, pour tenir la main à la confervation de ses priviléges, &ré gler les différends fur lefquels les gentils-hom mes fe pourvoient devant ce confeil.

[1] L'empereur en cette qualité n'a aucune ville en propre l'evêque de Bamberg eft obligé de le recevoir dans la ville, où l'empereur a droit de faire fa réfidence.

Le titre d'empereur eft moins ancien & moins augufte que celui de roi. C'étoit une qualité que les foldats Romains déféroient à leurs généraux, à l'occafion de quelque heureux fuccès. Les généraux Romains quittoient le nom d'empereur en rentrant dans Rome. Cicéron fur falué empereur par l'armée qu'il commandoir, après qu'il fe fut rendu maître de ques places fortes dans fon gouvernement de Cilicie. Cic. epift. ad familiar lib. 2.

Bourgogne précéderoir les électeurs.

Lorique l'empire fur offert à Robert, comte d'Artois, frére de S. Louis, le confeil du roi répondit: Le roi notre maitre appellé au thrò, ne par le droit de la naissance eft fort audeffus d'un empereur, qui tient la dignité impériale d'une élection. Cette réponse eft rapportée par un hiftorien Anglois du treizieme fiécle.

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Credimus dominum noftrum regem Galliæ, quem linea regii fanguinis provexit ad fceptra Francorum regenda, excellentiorem effe aliquo imperatore, quem fola electio provehit voluntaria: Matth. Parif. ad ann. 1239.

[m] Bourleigh grand thrésorier d'Angleterre, difoit que le parlement pouvoit tout, excepté de changer le fexe, Sidnei, du gouvernement, ch. 3. §. 44.

[a] Dans les diétes de Pologne,il faut nonfoulement pour les décifions la pluralité des fuffrages; mais un confentement unanime & général. Une feule oppofition d'un fénateur ou d'un député empêche que la délibération n'ait fon effet. Dans les affemblées particuliéres des quel-Palatinats, fi un feul gentilhomme s'oppose, on ne peut députer à la diéte, & le Palatinat eft privé de fon droit de députation. Il n'y a que les élections des rois qui fefaffens à la pluralité des fuffrages. Les païfans font traités comme ferfs. Les bourgeois ne peuvent s'élever au-deffus de certains offices. Les feules villes de Cracovie, de Dantzic, & de Vilna, ont droit d'envoier aux diétes des députés, què ons féance avec les nobles ·

Antoine Auberi du Maurier a foutenu, que les empereurs n'étant plus couronnés, n'avoient aucun droit decontefter la préféance auroi de France, qui eft d'une dignité plus relevée qu'un roi des Romains, Aub. trait. hiftorique de la prééminence du roi.

Le concile de Conftance décida que le duc de

autorités,de l'empereur,& des trois col. léges. En Suéde il y en a jufqu'à cinq; le roi, le clergé, la noblesse,les villes, & les païfans qui ont droit de députer aux. états généraux, où ils forment un quatriéme état;& ce corps y eft fort puiffant, Le gouvernement de Lacédémone fut partagé entre cinq différentes puiffances, fçavoir de deux [o] rois perpétuels avoient une égale autorité, d'un fénat compofé de vingt-huit fénateurs électifs, de cinq magiftrats annuels, fous le nom [p] d'Ephores, & de l'affemblée des citoiens. Plutarque dit [q] que le Sénat de Lacédémone étoit comme un contrepoids qui maintenoit l'équilibre de l'état, & qui lui donnoit une affiette ferme & affurée, les vingt-huit fénateurs qui le compofoient,fe rangeant du côté des rois quand le peuple devenoit trop puiffant, & fortifiant au contraire le parti du peuple, quand les rois pouffoient trop loin l'autorité. On peut dire de ce raifonnement de Plutarque que ce font là de belles fpéculations, & qu'en fuppofant ces vingt-huit fénateurs parfaits & exempts de toutes palfions, cet établiffement devoit produire un merveilleux effet. Lycurgue aïant ainfi tempéré le gouvernement, ceux qui vinrent après lui ne laifférent pas de

trouver que la puissance des trente qui compofoient le Sénat, en y comprenant les deux rois, avoit encore besoin d'être refrénée: c'est pourquoi, comme dit Platon, ils lui donnérent un frein, en lui oppofant l'autorité des Ephores, environ cent trente ans après. Lycurgue. Le prémier Ephore fut Elatus fous le roi Théopompe. Ce roi qui eft regardé comme l'inftituteur des Ephores, répondit au reproche de fa femme de ce qu'il diminuoit l'autorité roïale, que s'il laiffoit à fes fucceffeurs l'autorité moins abfoluë, il la leur laifferoit plus ferme & plus ftable. Les Ephores [r] pouvoient condamner à l'amende, & faire emprisonner les [s] rois. Xénophon [] rapporte que chaque mois les Ephores prenoient des rois un nouveau ferment. Archidame un des deux rois fut condamné [×] à l'amende pour avoir épousé une fille extraordinairement petite. Le roi Agefilas qui naquit de ce mariage, & qui fut petit, de mauvaife mine, & boiteux, mais l'un des rois les plus illuftres & les plus vertueux que Lacédémone ait eus, fut condamné [x] à l'amende par les Ephores, parce qu'auffitôt qu'un sénateur avoit été élû, il lui envoïoit un bœuf en présent. Ce que les Ephores jugérent être un S 2

[•] Ces rois étoient iffus de deux branches de la maison des Héraclides, ou defcendants d'Hercule: il en régnoit deux en même temps, un de chaque branche.

[p] Ephere eft un mot Grec qui fignifie in fpecteur ou contrôleur.

[q] Plutarch.in Lycurg. [r] Cornel. Nep. in Paufania. [s] Lacédémone & les autres petits états de la Grèce, fe gouvernoient à peu près comme une communauté d'habitants, par les mai re échevins. Ces rois n'étoient véritable ment rois, ni par l'étenduë de leurs états, ni par celle de leur autorité. Il y avoit autant de rois que de villes, Pline compte neuf rois dans

la feule ifle de Chypre. Plus de foixante & dix rois de la Gréce allérent au fiége de Troïe. Dans des temps plus connus, neuf rois, qui ne faifoient qu'une partie de ceux de la Ger. manie, fe rendirent près de l'empereur Probus, pour le fléchir par leurs foumiffions : Les GauLes étoient partagées en plufieurs roïaumes Lorfque Cefar en fit la conquête. Plin. lib. 5. c.35. Dillys Cretenfis, lib. 1. Dares Phryg. ap. Barclaï, adverf. monarchom. lib. 2. Vopifc. in Prob. Caf. de bell, Gallic.

[] Xenoph. de inftit. Laconic.
[u] Plutarch, in Agefil
[x] Id defratrum concordia.

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