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Une ordonnance en date du 24 octobre accorde une place de pasteur à l'Eglise consistoriale de Castres (Tarn). Quatre places nouvelles ont été créées dans les environs de Montbelliard.

Tout en nous réjouissant de ce qu'il est ainsi pourvu à quelques-uns des besoins de nos Églises, nous devons répéter que cette création est bien loin de les satisfaire tous, et qu'il y a encore en France un très grand nombre de nos coreligionnaires qui demeurent privés de tout culte public. C'est un mal auquel il est du devoir du Gouvernement de porter remède le plus promptement possible, et nous engageons les populations protestantes qui sont dans ce cas, à ne pas cesser de lui faire entendre leurs réclamations.

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INSTRUCTION PUBLIQUE.

M. le ministre de l'instruction publique et des cultes vient de publier une Statistique des écoles primaires en France. Elle présente, comme il résulte d'un rapport au Roi dont elle est précédée, le résumé des documens recueillis sur l'état de l'instruction primaire en 1829, et sera suivie du même tableau pour 1831 qui sera plus complet. Celui qui vient d'être publié ne comprend que les écoles de garçons. « La méthode si défec« tueuse de l'enseignement individuel a été, dit le ministre, jusqu'à ces derniers temps, suivie à peu près exclusivement « dans les écoles primaires... Le total des écoles d'ensei<< gnement mutuel ne s'élevait en 1829 qu'à 804. Ce sont « de faibles débris échappés à une proscription générale... Depuis un an, presque toutes les anciennes écoles d'ensei« gnement mutuel ont été rouvertes et il s'en établit partout « de nouvelles. » Sur ce rapport, qui, considéré comme point de départ d'une ère nouvelle, est d'un grand intérêt, le Roi a ordonné qu'il lui sera présenté, et qu'il sera communiqué aux Chambres :

«

1. Tous les ans un compte détaillé de l'emploi des fonds alloués aux écoles primaires;

2. Tous les trois ans une statistique complète de l'instruction élémentaire.

L'instruction des classes pauvres est intimement unie aux vrais intérêts du Christianisme; nous nous proposons en conséquence de tenir nos lecteurs au courant de ses progrès, et nous commençons par leur présenter le résumé suivant de la statistique que nous avons sous les yeux ; il en dit plus que tous les raisonnemens sur la nécessité d'une réorganisation complète du système d'instruction primaire dans notre patrie. Espérons que la loi présentée à la Chambre des Députés y pourvoira promptement et suffisamment.

Il y a 38,135 communes en France; 13,984 étaient en 1829 entièrement privées d'écoles; dans les 24,148 communes restantes, il y avait 30,796 écoles, dont 29,618 catholiques, 904

protestantes et 62 israélites (1). -Les écoles étaient fréquentées en hiver par 1,372,206 élèves, et en été par 681,005. Le nombre des garçons de cinq à douze ans, dans la totalité des communes, était de 2,401,178. Le nombre des jeunes-gens de vingt à vingt-un ans inscrits sur les tableaux de recensement était de 282,985, sur lesquels 13,159 savaient lire, 112,363 savaient lire et écrire, et 149,824 ne savaient ni lire ni écrire; il y en avait 7,639 dont on n'avait pas pu vérifier l'instruction. Il y avait en France quinze écoles normales primaires destinées à former des instituteurs.

Un élément nécessaire pour établir des comparaisons manque à la statistique dont nous venons de présenter le résumé; c'est le chiffre de la population de chaque département. Nous l'y avons ajouté d'après l'ordonnance du 15 mars 1827 (Annuaire du Bureau des longitudes pour 1830), et nous avons dressé la double table qui suit et qui est propre à fournir plus d'une réflexion utile:

Sur 100 jeunes gens de 20 à 21 ans inscrits sur les tableaux de recensement, il y en a, ne sachant ni lire ni écrire, dans les académies de

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Voici maintenant, dans ces mêmes académies, la proportion du nombre des écoles avec la population:

(1) La statistique présente dans ce résumé de légères erreurs de chiffres; elles sont sans importance, et ne vaudraient pas le temps qu'il faudrait pour les rectifier.

(Red.)

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Paris.

Montpellier.

Aix.

Cahors,

Poitiers.

Nîmes.

Bordeaux.

Toulouse.

Lyon.
Orléans.

Grenoble.

Caen.

Angers.

Clermont.

Limoges.

Rennes.

Bourges.

11,73

Seine, Seine-et-Oise, Aube, Yonne, Sei-
ne-et-Marne, Marne, Eure-et-Loir.
Hérault, Aude, Aveyron, Pyrén.-Orient. 11,51
Bouches-du-Rhône, Var, Basses -Alpes,
Corse.

Lot, Lot-et-Garonne, Gers.

Vienne, Deux-Sèvres, Charente-Infér.,

Vendée.

Vaucluse, Ardèche, Gard, Lozère.

Gironde, Charente, Dordogne.

Garonne.

Rhône, Loire, Ain.

Loiret, Loir-et-Cher, Indre-et-Loire.

Hautes-Alpes, Drôme, Isère.

Calvados, Manche, Orne.

Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe.

Puy-de-Dôme, Cantal, Allier, Hte-Loire.

Haute-Vienne, Corrèze, Creuse.

Ille-et-Vilaine, Côtes-du-Nord, Finistère,

Morbihan, Loire-Inférieure.

Cher, Indre, Nièvre.

Moyenne générale pour toute la France, 9,66.

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Ariège, Haute-Garonne, Tarn, Tarn-et

NOUVELLES RELIGIEUSES.

SIERRA-LEONE. - Monument élevé à Amélie Gale.-Nos lecteurs connaissent sans doute tous l'intéressant Traité intitulé: Histoire d'Amélie Gale. Nous apprenons que quelques Chrétiens qui ont eu le bonheur de la connaître ont eu l'idée de se cotiser pour élever une simple pierre funèbre sur sa tombe, et afin qu'un plus grand nombre de personnes pussent prendre part à ce tribut d'affection offert à sa mémoire, ils ont arrêté que le maximum de la souscription serait d'un demi-shelling. Plus de deux cents souscripteurs se sont présentés; la pierre a été posée, et l'épitaphe est due au célèbre poète Montgomery.

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BADE. La chambre des députés de Bade a reçu le octobre et renvoyé à la commission des pétitions, une petition signée par deux cent cinquante-huit prêtres catholiques demandant l'abolition du célibat. Les signataires exigent cependant que leurs signatures ne soient pas rendues publiques.

SUISSE. Efforts en faveur de la liberté religieuse. On écrit de Berne que sur la motion de M. Favel, conseiller d'État, legrand Conseil a décidé presqu'à l'unanimité qu'on reverrait les actes du conseil secret de Berne en ce qui concerne le jugement qu'il rendit en juin 1829, par lequel il condamna au bannissement de vingt à trente individus tous domiciliés à Berne et dont plusieurs sont pères de famille. Leur crime était d'avoir voulu servir Dieu selon leur conscience éclairée gile. (Voy. Archives, 1829, 12e année, p. 381-466.)

par l'Evan

D'un autre côté, le Nouvelliste Vaudois du 13 décembre nous apprend que M. Vauruz, ministre du saint Evangile, a adressé au grand Conseil du canton de Vaud une pétition par laquelle il demande le rapport de la loi d'intolérance du 20 mai 1824. La nomination de M. Nicole comme rapporteur est déjà d'un favorable augure pour l'accueil que recevra cette demande.

Mort de M. Peschier. - Nous avons la douleur d'annoncer à nos lecteurs la mort de M. le pasteur et professeur Peschier, décédé à Genève, le 26 décembre dernier, après une longue maladie. M. Peschier était du petit nombre des témoins fidèles dont la foi a constamment protesté contre l'infidélité croissante de l'Eglise de Genève, et sa perte sera vivement sentie par tous les amis de l'Evangile. Nous désirons nous procurer les documens nécessaires pour fournir à nos lecteurs un aperçu de la vie si pleine et si bien employée de ce vénérable ministre de Jésus

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