sore Eugenio Alberi; 15 volumes grand in-8°. (Firenze, 18121856); Supplemento, 1 volume grand in-8°. (Firenze, 1856). On trouve dans ce recueil une excellente rie de Galilée par Viviani, son cóntemporain et son ami;

20 Nelli. Vita e commercio litterario di Galileo (Lozanna, 1794, 2 vol. in-4o);

30 Biot. La vérité sur le procès de Galilée (Mélanges scientifiques et littéraires, t. III, p. 1-51);

1o Libri. Histoire des sciences mathématiques en Italie, t. IV, p. 157-294;

5o David Brewster. Vie de Galilée, traduite de l'anglais. par Peyrot; in-12, Paris, 1835;

6o Arago. Notices biographiques, t. III;

7° Alfred de Reumon. Galilei und Rom, traduction allemande de lettres inédites de Galilée relatives à son procès;

8° Philarète Chasles. Galileo Galilei, sa vie, son procès et ses contemporains. (Paris, 1862, in-12);

9 Bertrand. Les fondateurs de l'astronomie moderne. in-8°, p. 175-269. Paris, 1865;

10o Trouessart. Galilée, sa mission scientifique, sa vie et son procès. In-8°. Poitiers, 1865. (Conférence donnée à Angoulème).

11° Max. Parchappe. Galilée, sa vie et ses découvertes, 1 volume in-18. Paris, 1866;

12° Henri Martin. Galilée, les droits de la science et la méthode des sciences physiques, 1 volume in-18. Paris, 1868.

RENÉ DESCARTES

I

Dans le petit bourg de la Haye, entre Tours et Poitiers, naissait, le 31 mars 1596, un enfant chétif, d'une constitution si débile que ses parents désespérèrent longtemps de pouvoir le conserver, et qui devait vivre néanmoins, pour faire avancer rapidement plusieurs sciences, et opérer dans la philosophie une révolution radicale.

René Descartes, ou des Quartes, eut pour père un Breton, Joachim Descartes, qui, après avoir porté les armes contre les Huguenots, et s'être fait remarquer, en 1569, à la défense de Poitiers, assiégé par les religionnaires, était devenu conseiller au parlement de Bretagne. Il eut pour mère Jeanne Brochard, fille du lieutenant général de Poitiers. C'était une femme d'un tempérament maladif. Elle mourut peu de temps après la naissance de René, à qui sans doute elle avait laissé les germes de quelque affection phthisique.

Nous lisons dans Baillet, qui a écrit avec un grand détail la Vie de Descartes : « Il avait hérité de sa mère une toux sèche et une pâle couleur qu'il a gardée jusqu'à plus de vingt ans, et tous les médecins, qui le voyaient avant ce temps-là, le condamnaient à mourir jeune. Ce fut donc un enfant valétudinaire; mais peu à peu sa santé s'améliora, grâce au régime qu'on lui fit suivre, et surtout aux bons soins de la nourrice qu'on lui avait choisie. Il témoigna toujours beaucoup de recon