Oeuvres de J.J. Rousseau, Volume 9Werdet et Lequien, 1826 |
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Common terms and phrases
à-la-fois aime amant assez auroit avoient avoit beau besoin bonheur charme cher Émile choses cœur connoissances connoître corps d'Émile d'être desirs devoirs Dieu dire doit donne enfants esprit est-ce état étoient étoit eût faisoit femme fille foible foiblesse force gens gner goût gouvernement grace heureux honnête humain intel j'ai j'aurois j'avois j'étois jamais jeune homme jours juge l'ame l'amour l'autre l'empire des sens l'Énéide l'être l'homme l'usage du monde laisse lâtre livre lois long-temps maître maître à danser ment mère mieux mœurs monde morale n'en n'étoit nature objet pable parcequ'il parceque parler paroît passer passions peine penser père peuple philosophie plaire plaisir plaisirs préjugés première qu'à qu'un raison religion rence rendre reste reux rien s'il sage sait sang froid savoir sens sentiment sera seroit seul sexe sitôt soins Sophie sort Sparte Télémaque tion trouve vérité vertu veut veux vice Voilà vois volonté voudrois vrai yeux
Popular passages
Page 63 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre : juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu ! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 101 - Platon peint son juste imaginaire, couvert de tout l'opprobre du crime, et digne de tous les prix de la vertu, il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ressemblance est si frappante, que tous les Pères l'ont sentie, et qu'il n'est pas possible de s'y tromper. Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque au fils de Marie...
Page 60 - Montaigne ! toi qui te piques de franchise et de vérité, sois sincère et vrai, si un philosophe peut l'être, et dis-moi s'il est quelque pays sur la terre où ce soit un crime de garder sa foi, d'être clément, bienfaisant, généreux; où l'homme de bien soit méprisable, et le perfide honoré.
Page 38 - Non, l'homme n'est point un ; je veux et je ne veux pas ; je me sens à la fois esclave et libre; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal...
Page 46 - Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste, et tu seras heureux. Il n'en est rien pourtant, à considérer l'état présent des choses; le méchant prospère, et le juste reste opprimé. Voyez aussi quelle indignation s'allume en nous...
Page 36 - Ame abjecte, c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles : ou plutôt tu veux en vain t'avilir, ton génie dépose contre tes principes, ton cœur bienfaisant dément ta doctrine, et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence en dépit de toi las.
Page 102 - Jésus expirant dans les tourments, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre. Socrate prenant la coupe empoisonnée bénit celui qui la lui présente et qui pleure ; Jésus, au milieu d'un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés.
Page 56 - S'il n'ya rien de moral dans le cœur de l'homme, d'où lui viennent donc ces transports d'admiration pour les actions héroïques , ces ravissements d'amour pour les grandes ames ? Cet enthousiasme de la vertu , quel rapport at-il avec notre intérêt privé?
Page 192 - Le service n'aurait pas plus d'ordre que d'élégance; la salle à manger serait partout, dans le jardin, dans un bateau, sous un arbre; quelquefois au loin, près d'une source vive, sur l'herbe verdoyante et fraîche, sous des touffes d'aunes et de coudriers...
Page 408 - Hobbes d'exécration , je vois combien d'homtnes sensés lisent ou comprennent ces deux auteurs. La vérité est que leurs principes sont exactement semblables , ils ne diffèrent que par les expressions. Ils diffèrent aussi par la méthode. Hobbes s'appuie sur des sophismes , et Grotius sur des poètes ; tout le reste leur est commun.