Oeuvres complètes de Diderot: PhilosophieGarnier, 1875 |
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actions affections sociales Ajax Antiloque assez athée aurait aveugle avons bandeau beau bonheur bonté caractère chose chrétien Cicéron Cléobule Condillac connaissance conséquent corps créature croire cube d'autres d'Auxerre déisme déiste démontrer Denis Diderot dépravation Diderot Dieu dire Discours préliminaire divinité donner Dupré de Saint-Maur Éros espèce esprit eût gens gestes homme idées infinité j'ai jamais jour journaliste de Trévoux jugement Jupiter l'abbé l'allée des épines l'aveugle-né l'esprit l'homme l'univers laisse langage animal langue lettre Longin main méchant ment monde monsieur morale n'en Naigeon nature objets ouvrage parler passe passions Patrocle peine penchants penser père personne peuple peut-être philosophe plaisir plaisirs poëte Prades premier presque prince principes Puisieux qu'un quelquefois raison religion naturelle reste rien s'il Saunderson sceptique sens sensations sentiment serait seul société Sorbonne sourd et muet sujet suppose système tête théisme thèse tion trouve vérité vertu vertueux vice Voilà Voltaire voyez le Discours vrai yeux
Popular passages
Page 419 - Grand dieu, chasse la nuit qui nous couvre les yeux, Et combats contre nous à la clarté des cieux.
Page 387 - Mais rassembler les beautés communes de la poésie, de la peinture et de la musique ; en montrer les analogies ; expliquer comment le poète , le peintre et le musicien rendent la même image; saisir les emblèmes fugitifs de leur expression ; examiner s'il n'y aurait pas quelque similitude entre ces emblèmes, etc., c'est ce qui reste à faire, et ce que je vous conseille d'ajouter à vos Beaux-arts réduits à un même principe.
Page 306 - On appelle idéalistes ces philosophes qui, n'ayant conscience que de leur existence et des sensations qui se succèdent au -dedans d'eux-mêmes , n'admettent pas autre chose : système extravagant qui ne pouvait, ce me semble, devoir sa naissance qu'à des aveugles; système qui, à la honte de l'esprit humain et de la philosophie, est le plus difficile à combattre, quoique le plus absurde de tous.
Page 307 - ... origine des connaissances humaines, soit que nous nous élevions jusqu'aux cieux , soit que nous descendions jusque dans les abîmes, nous ne sortons jamais de nousmêmes; et ce n'est que notre propre pensée que nous apercevons : or, c'est là le résultat du premier dialogue de Berkeley, et le fondement de tout son système. Ne seriez-vous pas curieuse de voir aux prises deux ennemis, dont les armes se ressemblent si fort...
Page 376 - Qu'est-ce que cet esprit? j'en ai quelquefois senti la présence; mais tout ce que j'en sais, c'est que c'est lui qui fait que les choses sont dites et représentées tout à la fois; que dans le même temps que l'entendement les saisit, l'âme en est émue, l'imagination les voit et l'oreille les entend...
Page 373 - D'où il s'ensuit, ce me semble, que la communication de la pensée étant l'objet principal du- langage, notre langue est de toutes les langues la plus châtiée, la plus exacte et la plus estimable ; celle, en un mot, qui a retenu le moins de ces négligences que...
Page 186 - Cléobule, lui répondis-je, j'ai beau considérer les objets qui m'environnent, je n'en aperçois que deux qui méritent mon attention , et ce sont précisément les seuls dont vous me défendez de parler. Imposez-moi silence sur la religion et le gouvernement, et je n'aurai plus rien à dire.
Page 310 - Ne pourrions-nous pas mettre dans nos discours un peu moins d'orgueil, et un peu plus de philosophie ? Si la nature nous offre un nœud difficile à délier, laissons-le pour ce qu'il est ; et n'employons pas à le couper la main d'un être qui devient ensuite pour nous un nouveau nœud plus indissoluble...
Page xxiv - On sera tenté de me prendre pour une espèce d'original ; mais qu'est-ce que cela fait? Est-ce donc un si grand défaut que d'avoir pu conserver, en s'agitant sans cesse dans la société, quelques vestiges de la nature, et de se distinguer par quelques côtés anguleux de la multitude de ces uniformes et plats galets qui foisonnent sur toutes les plages?
Page 384 - Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes ; Ses superbes coursiers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa voix, L'œil morne maintenant, et la tête baissée, Bombaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond des flots...