Histoire générale de la philosophie: depuis les temps les plus anciens jusqu'à la fin du XVIIIe siècle

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Didier, 1863 - Philosophy - 567 pages
 

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Popular passages

Page 374 - ... pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés...
Page 376 - Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs plus difficiles démonstrations, m'avaient donné occasion de m'imaginer que toutes les choses qui peuvent tomber sous la connaissance des hommes s'entre-suivent en même façon, et que, pourvu seulement qu'on s'abstienne d'en recevoir aucune pour vraie qui ne le soit, et qu'on garde toujours l'ordre qu'il faut pour les déduire les unes des autres, il n'y en peut avoir...
Page 396 - Il n'ya que la volonté seule ou la seule liberté du franc arbitre que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois point l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu. Car, encore qu'elle soit incomparablement plus grande dans Dieu que dans moi, soit à raison de la connaissance et de la puissance qui...
Page 351 - ... jamais capables de connaître si un être purement matériel pense ou non , par la raison qu'il nous est impossible de découvrir par la contemplation de nos propres idées, sans révélation, si Dieu n'a point donné à quelques amas de matière disposés comme il le trouve à propos, la puissance d'apercevoir et de penser ; ou s'il a joint et uni à la matière ainsi disposée une substance immatérielle qui pense.
Page 265 - ... qui sont les premiers par l'âge, par la pratique des affaires et la connaissance du droit et de la théologie , en présence des théologiens consultants et du magistrat séculier...
Page 31 - ... à l'absurde. Mais l'absurdité complète n'entre pas dans l'esprit de l'homme; c'est la vertu de la pensée de n'admettre rien que sous la condition d'un peu de vérité, et l'erreur absolue est impossible. Les quatre systèmes qui viennent de passer sous vos yeux ont été; donc ils ont du vrai, mais sans être entièrement vrais.
Page 402 - Et il n'ya rien que je nomme proprement infini, sinon ce en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieu seul est infini. Mais pour les choses où sous quelque considération seulement je ne vois point de...
Page 388 - En effet, quand on douterait de toutes choses, on ne pourrait au moins douter qu'on doute : or, douter, c'est penser; d'où il suit qu'on ne peut douter qu'on pense, et que la pensée ne peut se renier elle-même, car elle ne le ferait qu'avec elle-même. Là est un cercle dont il est impossible à tout scepticisme de sortir ; là est donc le point de départ ferme et certain cherché par Descartes...
Page 404 - En quoi il peut y avoir de l'obscurité touchant l'explication de ce mot : n'avoir besoin que de soi-même ; car, à proprement parler, il n'ya que Dieu qui soit tel ; et il n'ya aucune chose créée qui puisse exister un seul moment sans être soutenue et conservée par sa puissance. C'est pourquoi on a raison dans l'Ecole de dire que le nom de substance n'est pas univoque...
Page 396 - De façon que cette indifférence que je sens, lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d'aucune raison, est le plus bas degré de la liberté, et fait plutôt apparaître un défaut dans la connaissance...

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