Théâtre de P. Corneille, Volume 11774 |
From inside the book
Results 1-5 of 91
Page
... qu'à l'artiste & oublient l'art : aucun de ceux qui écrivirent contre Corneille n'avait la moindre connoif- sance du théatre : l'Abbé d'Aubignac même qui avait tant lu Aristote , & qui disait tant d'in- jures à Corneille , n avait pas ...
... qu'à l'artiste & oublient l'art : aucun de ceux qui écrivirent contre Corneille n'avait la moindre connoif- sance du théatre : l'Abbé d'Aubignac même qui avait tant lu Aristote , & qui disait tant d'in- jures à Corneille , n avait pas ...
Page 17
... qu'à la fin d'un vers . Corncille fit fouvent cette faute dans fes pre- mières piéces , & c'est ce qui établit ce mauvais ufage dans nos provinces . C Prodigue ce vieux fang , & fait place au nouveau TRAGEDIE . ACTE I. 17.
... qu'à la fin d'un vers . Corncille fit fouvent cette faute dans fes pre- mières piéces , & c'est ce qui établit ce mauvais ufage dans nos provinces . C Prodigue ce vieux fang , & fait place au nouveau TRAGEDIE . ACTE I. 17.
Page 20
... qu'à demi . Sur quoi que vous fondiez un traitement fi rude ,. C'est montrer pour Médée un peu d'ingratitude ; Ce qu'elle a fait pour vous eft mal récompensé . Il faut craindre après tout fon courage ofenfé ; Vous favez mieux que moi ce ...
... qu'à demi . Sur quoi que vous fondiez un traitement fi rude ,. C'est montrer pour Médée un peu d'ingratitude ; Ce qu'elle a fait pour vous eft mal récompensé . Il faut craindre après tout fon courage ofenfé ; Vous favez mieux que moi ce ...
Page 22
... . Ce monologue eft tout entier imité de celui de Sénèque le tra- gique . Dii conjugales , tuque genialis tori Lucina Cuftos . Rien n'eft plus difficile i ) Pourvû qu'à votre tour vous m'accordiez un point 22 MEDE E ,
... . Ce monologue eft tout entier imité de celui de Sénèque le tra- gique . Dii conjugales , tuque genialis tori Lucina Cuftos . Rien n'eft plus difficile i ) Pourvû qu'à votre tour vous m'accordiez un point 22 MEDE E ,
Page 24
... Qu'à fes plus grands malheurs aucun ne compatiffe , Qu'il ait regret à moi pour fon dernier fuplice , Et que mon fouvenir , jufques dans le tombeau , Attache à fon efprit un éternel bourreau . Jafon me répudie ! Et qui l'aurait pû ...
... Qu'à fes plus grands malheurs aucun ne compatiffe , Qu'il ait regret à moi pour fon dernier fuplice , Et que mon fouvenir , jufques dans le tombeau , Attache à fon efprit un éternel bourreau . Jafon me répudie ! Et qui l'aurait pû ...
Common terms and phrases
acte affez ainfi amant amour auffi Augufte beautés Brutus c'eft C'eſt Caffius CASCA CASSIUS caufe Céfar ceffe CÉSAR Chimène chofe Cinna CLÉONE cœur combat comte confeil conferver confidérer Corneille couroux Créon Créüfe crime deffein deftin déja dieux difcours efprit Elvire Emilie eſt EUPHORBE eût faifait falait dire fang fans favoir fcène fecond fecret feigneur femble fens fentiment ferait fert fervir feul foient foit fon père font fouffrir fouhaite fous fouvent fuccès fuis fuivante fuivre fujet fuplice fur le théatre gloire grace hymen j'ai Jafon JASON jufte l'amour l'efprit L'INFANTE l'obfervateur laiffer loix main maîtreffe Maxime Médée monfieur mort mourir n'eft n'eſt néceffaire NÉRINE obfervations paffe paffion parler penfer perfonnage perfonne piéce plaifir plufieurs poëme poëte préfent prefque puiffe puifque punir qu'un raifon refte remors rien Rodrigue Rome s'eft Sanche SCENE Scudéri Sénèque tems toûjours tragédie trépas trifte vengeance venger veux
Popular passages
Page 184 - faveur notre amour m'entretienne, Ma générofité doit répondre à la tienne. Tu t'es en m'offenfant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi. D. RODRIGUE. Ne diffère donc plus ce que l'honneur t'ordonne} II demande ma tête, & je te l'abandonne;
Page 464 - Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai fur l'heure & fans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parens Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs} A ceux qui de leur fang m'Ont acheté l'empire , Et qui m'ont confervé le jour que je
Page 169 - Régne devant vos yeux une telle 'licence* . Que les plus valeureux avec impunité • • Soient .expofés aux. coups de la. : témérité^ Qu'un jeune audacieux triomphe de leur gloire, Se baigne dans leur fang, & brave leur mémoire. Un fi vaillant guerrier qu'on vient de vous ravir, Eteint, s'il n'eft vengé, l'ardeur de vous fervir.. Enfin mon
Page 185 - Si tu m'offres ta tète, eft.ce à moi de la prendre ? Je la dois attaquer, mais tu dois la défendre : Et je dois te pourfuivre, & non pas te punir. D. RODRIGUE. De quoi qu'en ma faveur notre amour t'entretienne, Ta générofité doit répondre à la mienne ; Et pour venger un père emprunter d'autres bras
Page 382 - à quelle violence, Ces indignes trépas, quoique mal figurés, Ont porté les efprits de tous nos conjurés ? Je n'ai point perdu tems, & voyant leur colère Au point de ne rien craindre, en état de tout faire » J'ajoute en peu de mots : Toutes ces cruautés, La perte de nos biens & de nos libertés , Le ravage des
Page 205 - Et quelque peu des leurs tous percés de nos coups » Difputent vaillamment & vendent bien leur vie. A fe rendre moi.même en vain je les convie; Le cimeterre au poing ils ne m'écoutent pas : Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs foldats, Et que feuls déformais en vain ils fe défendent, P. Corneille. Tome I. Dd
Page 140 - de ma gloire paflee! Oeuvre de tant de jours en un jour effacée! Nouvelle dignité, fatale à mon bonheur ! Précipice élevé d'où tombe mon honneur ! Faut.il de votre éclat voir triompher le comte, Et mourir fans vengeance, ou vivre dans la honte ? * Comte, fois de mon prince à
Page 354 - crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer , je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi, mais je les ai fans brigue ; Et mon ambition pour faire plus de bruit c) Ne les va point quêter de réduit en réduit
Page 411 - de l'oprimer. Elle a le cœur trop bon pour fe voir avec joie Le rebut du tyran dont elle fut la proie ., Et tout ce que la gloire a de vrais partifans .Le hait trop puiflamment pour aimer fes préfens. MAXIME. Donc pour vous Emilie eft un objet de haine
Page 418 - Quand .vous lui parlerez, parlez au nom de tous. MAXIME. Nous .difputons en vain, & ce n'eft que folie, /') De vouloir par fa perte acquérir Emilie ; Ce n'eft pas le moyen de plaire à fes beaux yeux, Que de priver du jour ce qu'elle aime le mieux. Pour moi, j'eftime peu qu'Augufte me la donne