Œuvres de P. Corneille: avec le commentaire de Voltaire et les jugments de La Harpe, Volume 2Janet et Cotelle, 1821 |
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ACTE Adieu ADRASTE aime ALCANDRE ALIDOR amant AMARANTE amour ANGÉLIQUE appas ardeur ARIAS Aristote assez bannissement beau beauté bras charmes cher CHIMENE chose ciel CLARIMOND CLEANDRE CLÉONE CLINDOR cœur colère combat comédie COMTE contentements Corneille coup courage courroux CRÉON Créuse crime DAMON DAPHNIS déja desirs dessein devoir DIEGUE dieux dire discours dois don Diégue don Sanche DORASTE douleur doux ELVIRE ennemis esprit étoit feux fille flamme FLORAME foible GÉRASTE GÉRONTE gloire grace haine honneur honte humeur hymen ISABELLE j'ai j'en jaloux jamais Jason l'amour L'INFANTE laisse LÉONOR LYSE m'aime m'en Madame maîtresse malheur MATAMORE Médée mérite mieux monsieur mort mourir n'en NÉRINE parler paroître peine père PHYLIS pièce pleurs POLLUX pouvoir PRIDAMANT punir qu'à qu'un quitter raison rien rival Rodrigue s'il sais sang SCÈNE VII Scudéri Sénèque seroit seul Sire sort souffrir soupirs supplice THÉANTE théâtre THEUDAS tragédie trahir trépas vengeance venger veux vois yeux
Popular passages
Page 503 - Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre, et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et se tenant cachée aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.
Page 121 - II ne faut point nourrir d'amour qui ne nous cède : Je le hais, s'il me force; et quand j'aime, je veux Que de ma volonté dépendent tous mes vœux...
Page 402 - Donc, fier de mon plumage, en corneille d'Horace, Ne prétends plus voler plus haut que le Parnasse. Ingrat , rends-moi mon Cid jusques au dernier mot : Après tu connoîtras , corneille déplumée , Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot , \ Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
Page 504 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants. Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent; Ils paraissent armés, les Maures se confondent, L'épouvante les prend à demi descendus, Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
Page 214 - Souverains protecteurs des lois de l'hyménée, Dieux garants de la foi que Jason m'a donnée, Vous qu'il prit à témoin d'une immortelle ardeur Quand par un faux serment il vainquit ma pudeur, Voyez de quel mépris...
Page 482 - Pour effacer ma honte, et pour te mériter ; Mais quitte envers l'honneur, et quitte envers mon père, C'est maintenant à toi que je viens satisfaire : C'est pour t'offrir mon sang qu'en ce lieu tu me vois. J'ai fait ce que j'ai dû, je fais ce que je dois.
Page 442 - Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Mourir sans tirer ma raison!
Page 504 - Et la terre et le fleuve, et leur flotte et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort. O combien d'actions, combien d'exploits célèbres Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres, Où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait, Ne pouvait discerner où le sort inclinait ! J'allais de tous côtés encourager les nôtres, Faire avancer les uns, et soutenir les autres...
Page 450 - J'attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j'aurai trop de force, ayant assez de cœur. A qui venge son père il n'est rien d'impossible.
Page 483 - Et cet affreux devoir, dont l'ordre m'assassine, Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.