Album poétique de la jeunesse, éd. par A. Mandrou1866 |
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... front pur d'un enfant endormi . Lorsque sur vous la nuit jette son voile , Je glisse aux cieux , comme un long filet d'or , Et les mortels disent : „ C'est une étoile Qui d'un ami nous présage la mort ! " Les deux Chiens ; Fable par Le ...
... front pur d'un enfant endormi . Lorsque sur vous la nuit jette son voile , Je glisse aux cieux , comme un long filet d'or , Et les mortels disent : „ C'est une étoile Qui d'un ami nous présage la mort ! " Les deux Chiens ; Fable par Le ...
Page 13
... front ténébreux ou serein , Le peuple des enfants croit lire son destin . Il veut , on se sépare ; il fait signe , on s'assemble ; Il s'égaie , et l'on rit ; il se ride , et tout tremble . Il caresse , il menace , il punit , il absout ...
... front ténébreux ou serein , Le peuple des enfants croit lire son destin . Il veut , on se sépare ; il fait signe , on s'assemble ; Il s'égaie , et l'on rit ; il se ride , et tout tremble . Il caresse , il menace , il punit , il absout ...
Page 17
... front de ma mère ; On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance ; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil . On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs , Et donnes aux ...
... front de ma mère ; On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance ; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil . On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs , Et donnes aux ...
Page 30
... front poudreux ; Depuis vingt siècles je m'ennuie A regarder , de mon œil creux , Le Sphynx de pierre aux froides griffes Accroupi dans mon antre obscur , Avec l'oiseau des hiéroglyphes Qui ne s'envole pas du mur ! Pour plonger dans ma ...
... front poudreux ; Depuis vingt siècles je m'ennuie A regarder , de mon œil creux , Le Sphynx de pierre aux froides griffes Accroupi dans mon antre obscur , Avec l'oiseau des hiéroglyphes Qui ne s'envole pas du mur ! Pour plonger dans ma ...
Common terms and phrases
Adieu Album Alfred de Vigny Amable Tastu âme ange beau berceau Bergeronnette bois bonheur bord Boucher de Perthes bras brillant bruit chants charmes chat chaumière chêne cher chien ciel cieux Cinna cœur Dieu dis-moi disait dit-il douce douleur doux églantiers Emile de Girardin encens Fable par Florian faim Fanfan fauvette fille fils fleurs flots froid front genoux gloire golfe de Baya grillon Hélas heureux hirondelle Hugo J. B. Rousseau j'ai J'ai faim J'aime jeune jour joyeux l'aurore l'enfant l'onde laisse Lamartine larmes loin main malheur Mandrou matin mère Millevoye monde mort mourir nuage nuit œil oiseau pain pâle parfum passe pauvre père Pérette Petit enfant peuple pieds pitié pleurs prière qu'un regard rêve rien Seigneur seul sœur soir sois soleil sombre sommeil sort souffrir souviens-tu terre tombe tombeau tout-à-coup tremble trépas trésor triste vallon vent veux Victor Hugo Viens voilà vois voix voltiger yeux zéphyr
Popular passages
Page 177 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 227 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 136 - En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d'où vient que mon cœur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? C'est lui-même ; il m'échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent.
Page 226 - Et j'ai dit dans mon cœur : Que vouloir à présent? Pour dormir sur un sein mon front est trop pesant, Ma main laisse l'effroi sur la main qu'elle touche, L'orage est dans ma voix, l'éclair est sur ma bouche; Aussi, loin de m'aimer, voilà qu'ils tremblent tous, Et, quand j'ouvre les bras, on tombe à mes genoux. O Seigneur! j'ai vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre...
Page 269 - L'onde entre les roseaux, Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare, Sa clarté dans les champs éveille une fanfare De cloches et d'oiseaux. Enfant, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine Qui des plus douces fleurs embaume son haleine Quand vous la respirez; Mon âme est la forêt dont les sombres ramures S'emplissent pour vous seul de suaves murmures Et de rayons dorés.
Page 77 - C'est que l'amour, la tombe, et la gloire, et la vie, L'onde qui fuit, par l'onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j'adore Mit au centre de tout comme un écho sonore ! D'ailleurs j'ai purement passé les jours mauvais, Et je sais d'où je viens, si j'ignore où je vais.
Page 243 - Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 136 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide. De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé. Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez- vous ces enfants et ces femmes?
Page 114 - Mais lorsque revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 76 - Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix...