La Belle France: A French Reader for Beginners

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Allyn and Bacon, 1916 - France - 235 pages

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Popular passages

Page 181 - J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel. Et les bois, et les monts, et toute la nature, Semblaient interroger dans un confus murmure Les flots des mers, les feux du ciel.
Page 76 - Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé.
Page 179 - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 181 - CRUCIFIX. Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure. Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit. Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit. Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.
Page 179 - Le régal fut fort honnête: Rien ne manquait au festin; Mais quelqu'un troubla la fête Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la salle » Ils entendirent du bruit; Le rat de ville détale; Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire: Rats en campagne aussitôt; Et le citadin de dire: «Achevons tout notre rôt.
Page 178 - Miracle ! criait-on, venez voir dans les nues Passer la reine des tortues. La reine ! Vraiment oui ; je la suis en effet ; Ne vous en moquez point.
Page 178 - LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS Autrefois le Rat de ville Invita le Rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'Ortolans. Sur un Tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis. Le régal fut fort honnête, Rien ne manquait au festin ; Mais quelqu'un troubla la fête Pendant qu'ils étaient en train.
Page 181 - J'entends sur le feuillage L'eau qui tombe à grand bruit; Voici, voici l'orage; Voilà l'éclair qui luit. Entends-tu le tonnerre? Il roule en approchant; Prends un abri, bergère, A ma droite en marchant; Je vois notre cabane... Et, tiens, voici venir Ma mère et ma sœur Anne Qui vont l'étable ouvrir. Bonsoir, bonsoir, ma mère; Ma sœur Anne, bonsoir; J'amène ma bergère, Près de vous pour ce soir. Va te sécher, ma mie, Auprès de nos tisons; Sœur, fais-lui compagnie, Entrez, petits moutons.
Page 180 - bergère, Presse tes blancs moutons; Allons sous ma chaumière, Bergère, vite, allons : J'entends sur le feuillage L'eau qui tombe à grand bruit; Voici, voici l'orage; Voilà l'éclair qui luit.
Page 77 - Un jour faible et bleuâtre qui tombe d'en haut contribue encore à l'impression de solennelle grandeur que produit ce tombeau.

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