Elémens d'idéologie: ptie.] Idéologie proprement dite. 1824 |
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absolument abstraits action algébriques appelons avons bilité c'est-à-dire calcul cause CHAPITRE chose circonstances combinaisons composent Condillac connaissance connaître conséquent consiste crois cune d'autres d'idées désirs différentes dire distinctes école centrale effet élémens éprouve éprouvons espèce étendue existe existence exprimer faculté de penser facultés intellectuelles force d'inertie former fréquente répétition générale généralisées grammaire hommes idées composées impressions intel j'ai jamais jugemens jugement l'attribut l'effet l'étendue l'existence des corps l'idée langage manière d'être ment mesure mots mouvemens mouvoir moyen n'en nécessaire nerfs nombre nuellement objets observations opérations intellectuelles organes particulière pêche perceptions pouvons première presque propre propriété d'être propriétés des corps qu'un quantité quantité de mouvement quelconque raison réellement résistance résultats rien sation science sens sensa sensation de mouvement sensibilité sentir des sensations sentir un rapport sentons serait seulement signes algébriques signes naturels sion sommes souvenirs souvent sujet tems tence tion utile vement vérité vertu sentante voilà volonté vrai
Popular passages
Page xx - ... pour les bien diriger, il ne faut pas s'arrêter à leurs résultats, mais remonter à leur origine ; qu'en examinant avec soin cette origine , il y trouvera aussi les principes de l'éducation et de la législation ; et que ce centre unique de toutes les vérités est la connaissance de ses facultés intellectuelles.
Page 113 - En un mot , quand un être organisé de manière à vouloir et à agir sent en lui une volonté et une action , et en même tems une résistance à cette action voulue et sentie , il est assuré de son existence et de l'existence de quelque chose qui n'est pas lui.
Page 277 - Il ya plus , je viens d'accorder que tout signe est parfait pour celui qui l'invente ; mais cela n'est rigoureusement vrai que dans le moment où il l'invente , car quand il se sert de ce même signe dans un autre temps de sa vie , ou dans- une autre disposition de son esprit , il n'est point du tout sûr que lui-même réunisse exactement sous ce signe la même collection d'idées que la première fois ; il est même certain que souvent , sans s'en appercevoir , il y en a ajouté de nouvelles ,...
Page xxii - Je me suis proposé d'y suppléer. J'ai essayé de faire une description exacte et circonstanciée de nos facultés intellectuelles, de leurs principaux phénomènes, et de leurs circonstances les plus remarquables...
Page xix - On n'a qu'une connaissance incomplète d'un animal , si l'on ne connaît pas ses facultés intellectuelles. L'Idéologie est une partie de la Zoologie , et c'est surtout dans l'homme que cette partie est importante, et mérite d'être approfondie...
Page 222 - ... qu'il frappe l'oreille de son semblable , qu'il attire son attention , qu'il lui donne une notion de ce qui se passe en lui ; il répète ce cri avec l'intention de se faire entendre ; bientôt il en fait d'autres qui ont une autre expression ; il s'applique à varier ces expressions , à les rendre plus distinctes , plus circonstanciées , plus déterminantes ; il modifie ces cris par des articulations ; ils deviennent des mots auxquels il fait subir diverses altérations pour indiquer leurs...
Page 93 - Car lorsque je me meus , que je perçois une sensation en me mouvant, et que j'éprouve en même tems le désir de percevoir encore cette sensation : si mon mouvement s'arrête, si ma sensation cesse, mon désir subsistant toujours , je ne puis méconnaître que ce n'est pas là un effet de ma seule vertu sentante ; cela impliquerait contradiction, puisque ma vertu sentante veut de toute 1 énergie de sa puissance la prolongation de la sensation qui cesse.
Page 27 - L'état joyeux causé par une bonne nouvelle , ou par quelques verres de vin , n'est-il pas le même? y at-il de la différence entre l'agitation de la fièvre et celle de l'inquiétude ? ne confond-on pas aisément la langueur du mal d'estomac et celle de l'affliction ? Pour moi , je sais qu'il m'est arrivé souvent de ne pouvoir discerner si le sentiment pénible que j'éprouvais était l'effet des circonstances tristes dans lesquelles j'étais, ou du dérangement actuel de ma digestion. D'ailleurs...
Page 36 - Commençons par éclaircir le sens de ce mot rapport : c'est une expression si générale , que , si on n'y prenait garde , elle pourrait devenir un peu vague. Toute circonstance , toute particularité de chacune de nos idées peut être le sujet d'un rapport entre cette idée et toutes les autres. Le rapport est cette vue de notre esprit , cet acte de notre faculté de penser par lequel nous rapprochons cette circonstance d'une autre , par lequel nous les lions , les comparons ensemble d'une manière...
Page 110 - Au contraire chacun sait que beaucoup de sensations ont par elles-mêmes la propriété de nous être agréables ou désagréables. Or qu'est-ce que trouver une sensation agréable ou désagréable si ce n'est pas en porter un jugement, sentir un rapport entre elle et notre faculté sentante? et sentir ce rapport entre une sensation et nous , n'est-ce pas sentir en même tems le désir d'éprouver cette sensation ou celui de l'éviter? Toutes ces opérations peuvent donc se trouver et se trouvent...