Revue des deux mondes, Volume 5

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1911 - France

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Popular passages

Page 729 - Car non seulement, comme disoit Heraclitus, la mort du feu est génération de l'air, et la mort de l'air génération de l'eau, mais encor plus manifestement le pouvons nous voir en nous mesmes. La fleur d'aage se meurt et passe quand la vieillesse survient, et la jeunesse se termine en fleur d'aage d'homme faict, l'enfance en la jeunesse, et le premier aage meurt en l'enfance, et le jour d'hier meurt en celuy du jourd'huy, et le jourd'huy mourra en celuy de demain; et n'ya rien qui demeure ne qui...
Page 601 - MORT DE SON FILS (1) Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle, Ce fils qui fut si brave, et que j'aimais si fort ; Je ne l'impute point à l'injure du sort, Puisque finir, à l'homme est chose naturelle. Mais que de deux marauds...
Page 55 - J'ai fait la campagne sans consulter personne, je n'eusse rien fait de bon s'il eût fallu me concilier avec la manière de voir d'un autre. J'ai remporté quelques avantages sur des forces...
Page 292 - ... moins cruellement. Le jugement qu'elle fit des premiers Essays, et femme, et en ce siècle, et si jeune, et seule en son quartier...
Page 283 - La déchéance a été prononcée au Corps législatif. La République a été proclamée à l'Hôtel de Ville. Un gouvernement de défense nationale, composé de onze membres, tous députés de Paris, a été constitué, et ratifié par l'acclamation populaire. Les noms sont : Emmanuel Arago, Crémieux, Jules Favre, Jules Ferry, Gambetta, Garnier-Pagès, Glais-Bizoin, Pelletan, Picard, Rochefort, J.
Page 669 - ... restait au Roi d'autre fonction que de les faire s'accorder pour le bien général. « Dès que le Roi est couronné...
Page 786 - Nemours, pour être tenu contre tous venants : à commencer le premier combat à cheval en lice, en double pièce, quatre coups de lance et un pour les dames ; le deuxième combat, à coups d'épée, un à un, ou deux à deux, à la volonté des maîtres du camp ; le troisième combat, à pied, trois coups de pique et six coups d'épée...
Page 291 - ... son affection vers moy plus que sur-abondante: et telle en somme qu'il n'ya rien à souhaiter, sinon que l'appréhension qu'elle a de ma fin, par les cinquante et cinq ans ausquels elle m'a rencontré, la travaillas!
Page 712 - Car ce n'est pas en matière de traités qu'il se faut piquer de diligence. Celui qui veut y aller trop vite est sujet à faire bien des faux pas. Il n'importe point dans quel temps, mais à quelles conditions une négociation se termine. Il vaut bien mieux achever plus tard les affaires que de les ruiner par la précipitation; et il arrive même souvent que nous retardons par notre propre impatience ce que nous avions voulu trop avancer. La trop grande passion que nous témoignons de conclure donne...
Page 307 - M. Suard est marié d'hier. Depuis environ un mois qu'il m'a confié cette folie qu'il vient de consommer, je porte un malaise dont je ne suis pas encore quitte. Suard est un homme que j'aime; c'est une des âmes les plus belles et les plus tendres que je connaisse; tout plein d'esprit, de goût, de connaissances, d'usage du monde, de politesse, de délicatesse.

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