Essai de philosophie religieuse, Volume 2Charpentier, 1862 - 413 pages |
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abstraite acte âme argument Aristote attributs bornes causes finales choses concept concevoir conçoit conscience conséquent contradiction corps création créer d'être démontre Descartes déterminé développement Dieu seul dire distincte divine effet espaces esprit essence éternelle existe existence forme géomètre Hegel Héraclite homme idée immuable imparfait imparfaite intelligence Kant l'absolu l'acte créateur l'âme l'argument l'école l'espace l'esprit humain l'essence l'étendue l'éternité l'être absolu l'être parfait l'existence de Dieu l'homme l'idée de l'être l'immensité l'univers Leibnitz limites lois lois de Kepler lui-même MÉDITATION ment métaphysique monde infini moteur mouvement mystère nature néces nécessaire Newton non-seulement notion objet panthéisme parfaite Parménide pensée perfection philosophie physique Platon Plotin possible preuve principe puissance pure qu'est-ce qu'un raison réalité réel rien sagesse saint Anselme saint Augustin saint Thomas saint Thomas d'Aquin sais Schelling science sens sentiment serait siècles sorte Spinoza stoïciens substance suppose système tence théisme théodicée tion univers universelle vérité voilà vrai
Popular passages
Page 132 - Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche. Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part.
Page 134 - Car enfin, qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout...
Page 394 - La nature recommence toujours les mêmes choses, les ans, les jours, les heures; les espaces de même, et les nombres sont bout à bout à la suite l'un de l'autre. Ainsi se fait une espèce d'infini et d'éternel. Ce n'est pas qu'il y ait rien de tout cela qui soit infini et éternel ; mais ces êtres terminés se multiplient infiniment : ainsi il n'ya ce me semble que le nombre qui les multiplie qui soit infini.
Page 133 - Qu'il y voie une infinité d'univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre, en la même proportion que le monde visible ; dans cette terre, des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels il retrouvera ce que les premiers ont donné ; et trouvant encore dans les autres la même chose sans fin et sans repos, qu'il se perde dans ces merveilles, aussi étonnantes dans leur petitesse que les autres par leur étendue...
Page 136 - On se croit naturellement bien plus capable d'arriver au centre des choses que d'embrasser leur circonférence; l'étendue visible du monde nous surpasse visiblement; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder, et...
Page 134 - Que fera-t-il donc, sinon d'apercevoir quelque apparence du milieu des choses, dans un désespoir éternel de connaître ni leur principe ni leur fin? Toutes choses sont sorties du néant et portées jusqu'à l'infini. Qui suivra ces étonnantes démarches ? L'auteur de ces merveilles les comprend; tout autre ne le peut faire.
Page 136 - Elles sont aussi infinies dans la multitude et la délicatesse de leurs principes. Car qui ne voit que ceux qu'on propose pour les derniers ne se soutiennent pas d'eux-mêmes, et qu'ils sont appuyés sur d'autres, qui, en ayant d'autres pour appui, ne souffrent jamais de dernier...
Page 246 - ... car ce ne sont pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent. Ainsi ces vérités subsistent devant tous les siècles, et devant qu'il y ait eu un entendement humain : et quand tout ce qui se fait par les règles des proportions, c'est-à-dire tout ce que je vois dans la nature, serait détruit, excepté moi , ces règles se conserveraient dans ma pensée , et je verrais clairement qu'elles seraient...
Page 136 - ... L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder; et cependant il ne faut pas moins de capacité pour aller jusqu'au néant que jusqu'au tout. Il la faut infinie pour l'un et l'autre; et il me semble que qui aurait compris les derniers principes des choses pourrait aussi arriver jusqu'à connaître l'infini. L'un dépend de l'autre, et l'un conduit à l'autre. Les extrémités se touchent...
Page 135 - Quand on est instruit, on comprend que la nature ayant gravé son image et celle de son auteur dans toutes choses, elles tiennent presque toutes de sa double infinité. C'est ainsi que nous voyons que toutes les sciences sont infinies en l'étendue de leurs recherches...