Premiere [-neuvieme] lettre a Monsieur de Voltaire, Volumes 7-9Chez Jean Neaulme., 1775 |
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... Coriolan , fes défenfes , & tous les détails de ce qui fe paffa dans l'af- femblée du Peuple Romain , pour condam- ner ce vaillant & fier Patricien . Voyons - le tout de fuite au moment qu'il eft banni de fa Patrie , par un exil ...
... Coriolan , fes défenfes , & tous les détails de ce qui fe paffa dans l'af- femblée du Peuple Romain , pour condam- ner ce vaillant & fier Patricien . Voyons - le tout de fuite au moment qu'il eft banni de fa Patrie , par un exil ...
Page 120
... Coriolan prit le parti d'aller trouver les Volfques qui étoient en guerre avec les » Romains . Quelque redoutable qu'il leur » eût été , ainsi qu'à Tullús leur Général , qui devoit être fi jaloux de fa gloire , le de- » fir immodéré de ...
... Coriolan prit le parti d'aller trouver les Volfques qui étoient en guerre avec les » Romains . Quelque redoutable qu'il leur » eût été , ainsi qu'à Tullús leur Général , qui devoit être fi jaloux de fa gloire , le de- » fir immodéré de ...
Page 121
... Coriolan fe découvrant alors : fi » tu ne me reconnois pas encore , lui dit- » il , je fuis Caïus Marcius , mon furnom " eft Coriolan , feule récompenfe qui me » refte de tous mes fervices . Je fuis banni » de Rome , par la haine du ...
... Coriolan fe découvrant alors : fi » tu ne me reconnois pas encore , lui dit- » il , je fuis Caïus Marcius , mon furnom " eft Coriolan , feule récompenfe qui me » refte de tous mes fervices . Je fuis banni » de Rome , par la haine du ...
Page 122
... Coriolan eft aux portes de la Ville où la confternation est générale . La République envoie à Coriolan des Députés pour lui demander la paix ; il la leur refufe & les renvoie . On lui députe enfuite les Miniftres de la Religion , qui ne ...
... Coriolan eft aux portes de la Ville où la confternation est générale . La République envoie à Coriolan des Députés pour lui demander la paix ; il la leur refufe & les renvoie . On lui députe enfuite les Miniftres de la Religion , qui ne ...
Page 123
... Coriolan . Elles la trouvèrent avec Volomnie , femme de ce Romain , qui déploroient leurs propres malheurs & ceux de Rome . Valérie les aborda avec » une tristesse convenable à l'état présent » de la République . 3 כל » Ce font des ...
... Coriolan . Elles la trouvèrent avec Volomnie , femme de ce Romain , qui déploroient leurs propres malheurs & ceux de Rome . Valérie les aborda avec » une tristesse convenable à l'état présent » de la République . 3 כל » Ce font des ...
Common terms and phrases
affez affiégés ainfi auffi auffi-tôt auroit avoit beau beautés Bourbon c'eft C'eſt chant chofe Ciel circonftances Coligny combat comparaiſon Coriolan d'Aumale d'Homère defcription Defpréaux deſcription devoit Dieux Difcorde difcours dire efprit Eft-ce Enée eſt étoit eût expreffion faifi falloit fang fans fecond fecours felon femble fent feroit fervir feul fimple fituation foible foit foldats fon fils fon Héros fon Poëme fonge font fous fouvent ftile fublime fuite fuivi fujet fur-tout fureur goût grace Guerriers Henri Henri IV Henriade Homère image imité intéreffant l'admirateur l'Auteur l'efprit l'Enéide l'Epopée l'Hiftoire l'Iliade laiffe Ligueurs Lucain Lutrin Mayenne merveilleux mieux monftre Mornay mort n'eft n'eſt n'étoit narration paffage paffer paffions paroît Patrocle peindre peinture penfées Philofophe plaifir plufieurs Poéfie Poëme épique Poëte poétique pouvoit préfente prefque puiffe raifon récit refte répondis-je rien Rollon s'eft Saint Louis ſes ſon Télémaque traits trifte Valois Virgile voit Voltaire yeux ככ כל
Popular passages
Page 181 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage; Et de sang tout couvert échauffant le carnage Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés sous le fer expirants.
Page 311 - Le peuple saint en foule inondait les portiques ; Et tous, devant l'autel avec ordre introduits, De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits, Au Dieu de l'univers consacraient ces prémices : Les prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices.
Page 269 - Elle remplit de fes gémiflements les bois & les montagnes qui font auprès du fleuve ; elle noya fes yeux de larmes, arracha fes beaux cheveux; elle oublia les guirlandes de fleurs qu'elle avoit accoutumé de cueillir, & accufa le Ciel d'injuftice. Comme elle ne...
Page 10 - O mont de Sinaï, conserve la mémoire De ce jour à jamais auguste et renommé, Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs, Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre. Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre ? UNE AUTRE.
Page 143 - L'air mugit, le jour fuit, une épaisse vapeur Couvre d'un voile affreux les vagues en fureur ; La foudre, éclairant seule une nuit si profonde...
Page 253 - La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en un ciel brûlant deux effroyables nues Qui, portant le tonnerre et la mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs et volent sur les vents ; De leur mélange affreux les éclairs rejaillissent ; La foudre en est formée, et les mortels frémissent.
Page 249 - Mars commençoit, par le bruit des armes et par l'appareil frémissant de la guerre, à semer la rage dans tous les cœurs. La campagne étoit pleine de piques hérissées, semblables aux épis qui couvrent les sillons fertiles dans le temps des moissons.
Page 292 - Ainsi l'honneur des prés, les fleurs, présent de Flore, Filles du blond Soleil et des pleurs de l'Aurore, Si la faux les atteint, perdent en un moment De leurs vives couleurs le plus rare ornement. La troupe des chasseurs, au héros accourue, Par des cris redoublés lui fait ouvrir la vue : II cherche encore un coup la lumière des cieux, II pousse un long soupir, il referme les yeux, Et le dernier moment qui retient sa belle âme" S'emploie au souvenir de l'objet qui l'enflamme.
Page 322 - Du salpêtre en fureur l'air s'échauffe et s'allume Et des coups redoublés tout le rivage fume. Déjà du plomb mortel plus d'un brave est atteint Sous les fougueux Coursiers l'onde écume et se plaint. De tant de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse, Mais Louis d'un regard sait bientôt la fixer.
Page 270 - Philoctète eut reçu le coup , qu'il tira sa flèche contre Amphimaque; elle lui perça le cœur. Aussitôt ses beaux yeux noirs s'éteignirent, et furent couverts des ténèbres de la mort...