Histoire des institutions mérovingiennes et du gouvernement des Mérovingiens: Histoire des institutions carolingiennes et du gouvernement des Carolingiens, Volume 2

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Popular passages

Page 82 - Jésus-Christ dirige dans les voies de la piété les règnes de ceux qui gouvernent! car cette nation est celle qui, petite en nombre, mais brave et forte, secoua de sa tête le dur joug des Romains, et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d'or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés par le feu, massacrés , mutilés par le fer, ou fait déchirer par les bêtes.
Page 81 - ... d'hérésie; lorsqu'elle était encore sous une croyance barbare , avec l'inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science ; selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par. les chefs de cette nation , qui en ce temps commandaient chez elle.
Page 435 - ... meurent libres et qu'il n'y ait pas de guerre entre « nous. » Mais les Francs ne voulurent point encore consentir à cela. Le roi Clotaire leur dit : « Renoncez, « je vous prie , renoncez à votre projet , car le « droit n'est pas de notre côté; ne vous obstinez « pas à un combat où vous serez vaincus; mais si « vous voulez y aller de votre propre volonté , je ne
Page 449 - Se voyant livré à ses ennemis, Gondovald leva les mains et les yeux au ciel, et dit : « Juge éternel, véritable vengeur des innocents, Dieu de qui toute justice procède, à qui le mensonge déplaît, en qui ne réside aucune ruse ni aucune méchanceté, je te confie ma cause, te priant de me venger promptement de ceux qui ont livré un innocent entre les mains de ses ennemis.
Page 332 - ... tète et venaient en quelque sorte étouffer ses petits enfants dans leur berceau. Egarée par son désespoir, rendue furieuse par ses blessures, elle .remplissait le palais de ses rugissements. A la fin elle vint trouver Chilpéric : « Voilà , s'é» cria-t-elle, que nous avons perdu tous nos fils ! Voilà que » les larmes des pauvres, les lamentations des veuves, les » soupirs des orphelins les tuent entre nos bras! Nous ac» cumulons des trésors sans savoir pour qui nous les accu...
Page 450 - ... ils mirent le feu à toute la » ville , aux églises et aux autres édifices , si bien qu'il ne » resta plus que le sol. » La mort de Gondovald fut suivie de celle des traîtres qui venaient de le livrer, et l'on prévit que cette lutte entre l'aristocratie et la royauté mérovingienne ne pouvait se terminer désormais que par la ruine de l'une des deux.
Page 213 - Gaule a se séparer de l'empire romain, à se soustraire au joug des lois romaines et à vivre d'après leurs propres lois. Les Bretons donc prirent les armes et voyant qu'il y allait de leur salut, ils parvinrent à mettre leurs cités à l'abri des attaques des Barbares. Toute cette longue côte de l'Armorique et les autres cités de la Gaule suivirent l'exemple des Bretons, secouèrent comme eux le joug des magistrats romains et se constituèrent en une espèce de république indépendante *....
Page 451 - J'en ai fait briser quinze pièces comme ce grand- plat que rous Toyez, et n'ai gardé que celui-là et un autre de cent soixante-dix livres. Pourquoi en aurais-je gardé plus qu'il ne m'en faut pour mon usage de tous les jours ? Je n'ai malheureusement pas d'autre fils que Childebert qui a bien assez des trésors que lui a laissés son père, et de ceux que j'ai pris soin de lui envoyer des effets de ce misérable, trouvés à Avignon. Le reste doitêtre appliqué aux besoins des pauvres et des...
Page xviii - En résumé, le nouveau caractère, le cachet d'originalité que la théorie de l'histoire de France a reçu des études contemporaines , consiste, pour elle, à être une comme l'est maintenant la nation, à ne plus contenir deux systèmes se niant l'un l'autre et répondant à deux traditions de nature et d'origine opposées , la tradition romaine et la tradition germanique. La plus large...
Page 477 - ... par les cheveux , par un pied et par un bras , à la queue d'un cheval extrêmement fougueux ; et ses membres furent disloqués par les coups de pied et la promptitude de la course du cheval.

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