Essai sur les éloges ou histoire de la littérature et de l'éloquence appliquées à ce genre d'ouvrage, Volume 2 |
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anciens arts assez avoient avoit barbare beautés besoin Bossuet c'étoit caractère cardinal célèbre cents choses citoyens commence commun côté cour d'autres d'être défauts devoit différence dire discours doit donne doute élève éloges éloquence enfin espèce esprit étoient étoit foiblesse force forme forte foule François funèbre général génie genre gloire goût gouvernement grandeur Grecs guerre Henri hommes idées intérêts jour jusqu'à l'ame l'art l'éloge l'éloquence l'esprit l'état l'Europe l'homme l'orateur l'un langue lettres lieu loin lois Louis XIV lui-même main maître malheurs marche ment monde mort mots mouvement n'en naître nation nature nombre objets orateurs ouvrages panegyriques parle passions pays pendant pensée peuple peut-être philosophie place poëtes porte premier présent presque prince prononça qu'un quelquefois raison rang règne respect reste rien rois Rome s'il sais sait sentiment seul siècle sorte souvent style succès suite sujet surtout talens terre traits trouve vérité vertus voit vrai yeux
Popular passages
Page 99 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue; tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu'à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux...
Page 101 - ... fragiles images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant : et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.
Page 101 - Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu'a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n'est plus; des figures qui...
Page 99 - Job; avec ces rois et ces princes anéantis, parmi lesquels à peine peut-on la placer, tant les rangs y sont pressés, tant la mort est prompte à remplir ces places.
Page 102 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint...
Page 117 - aviez une bonne armée, des bombes, du canon, et « Vauban. Je ne vous en fais point aussi sur ce que vous « êtes brave : c'est une vertu héréditaire dans votre « maison ; mais je me réjouis avec vous de ce que vous «êtes libéral, généreux, humain, et faisant valoir les « services de ceux qui font bien : voilà sur quoi je vous
Page 99 - ... encore ce reste tel quel va-t-il disparaître, cette ombre de gloire va s'évanouir, et nous Talions voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre, à ces sombres lieux, à ces demeures souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre...
Page 115 - Turenne meurt, tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s'éloigne, les bonnes intentions des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la douleur et ranimé par la vengeance; tout le camp demeure immobile'.
Page 100 - L'orateur s'élance avec le héros; il en a l'impétuosité comme la grandeur. Il ne raconte pas ; on dirait qu'il imagine et conçoit lui-même les plans. Il est sur le champ de bataille ; il voit tout , il mesure tout.
Page 118 - Ce tombeau s'ouvrirait , ces ossements se rejoindraient et se ranimeraient, pour me dire : Pourquoi viens-tu mentir pour moi , qui ne mentis jamais -pour personne ? Ne me rends pas un honneur que je n'ai pas mérité, à moi qui n'en voulus jamais rendre qu'au vrai mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatterie, que j'ai haïe.