Fables de La Fontaine: précédées de la vie d'Esope ; suivies de Philémon et Baucis, et des Filles de Minée, de BelpilégorMoronval, 1821 - 440 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 30
Page 25
... voyant un paysan qui regardoit toutes choses avec la froideur et l'indifférence d'une statue , il amena ce paysan au logis . Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous deman- dez . Xantus commanda à sa femme de faire ...
... voyant un paysan qui regardoit toutes choses avec la froideur et l'indifférence d'une statue , il amena ce paysan au logis . Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous deman- dez . Xantus commanda à sa femme de faire ...
Page 75
... voyant ce ménage , Remplit le ciel de cris ; et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gemit en vain ; sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
... voyant ce ménage , Remplit le ciel de cris ; et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gemit en vain ; sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
Page 102
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet , S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant : Je ne crois pas qu'en ce ...
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet , S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant : Je ne crois pas qu'en ce ...
Page 107
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulois bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . FABLE XV . PHILOMÈLE ET PROGNÉ . AUTREFOIS Progné l'hirondelle De sa demeure s ...
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulois bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes . FABLE XV . PHILOMÈLE ET PROGNÉ . AUTREFOIS Progné l'hirondelle De sa demeure s ...
Page 108
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée autrefois Parmi des demeures pareilles Exerça sa fureur sur vos divins appas . Et c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas : En ...
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée autrefois Parmi des demeures pareilles Exerça sa fureur sur vos divins appas . Et c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas : En ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adieu alloit amant Amour animaux Apollon assez auroit aussi-bien avoient avoit beau belette belle Belphegor berger bête bois C'étoit cent Cérès cerf chat chère chien Chloris chose ciel cœur conte corbeau cormoran coup Crésus crut d'Esope devoit Dieu dieux dire disoit dit-il donne doux enfants enfin époux Esope esprit étoient étoit FABLE IV FABLE VII FABLE XV faisoit femme fortune gens grace grenouille homme hymen j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'amour l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lion logis loup Lycérus maint maître malheureux mieux monarque mort mouton n'avoit n'en neuf sœurs par-tout passer pauvre peine père peuple Phèdre Philémon et Baucis Phrygien Pilpay plaisir pleurs prince qu'à qu'un raison renard repartit rien s'en sage Samiens seigneur seroit seul singe sœurs soin sort souris Styx Télamon tête Tircis trésor trouva veux vient voilà voleurs vouloit Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 108 - Je ne suis pas de ceux qui disent : «. Ce n'est rien, C'est une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie...
Page 53 - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère. — Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. — Je n'en ai point. — C'est donc quelqu'un des tiens ; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 325 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 65 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 221 - La Mort avait raison : je voudrais qu'à cet âge On sortît de la vie ainsi que d'un banquet, Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet. Car de combien peut-on retarder le voyage ? Tu murmures, vieillard ! vois ces jeunes mourir ; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
Page 44 - Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. -Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.
Page 91 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé : Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.
Page 65 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 52 - Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la salle Ils entendirent du bruit : Le Rat de ville détale ; Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : Achevons tout notre rôt. - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 140 - Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde : Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les Forêts, Alouettes aux champs.