Fables de La Fontaine: précédées de la vie d'Esope ; suivies de Philémon et Baucis, et des Filles de Minée, de Belpilégor |
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Common terms and phrases
affaire Amour animaux arrive assez avoit ayant beau belle bête bois bout C'étoit cent changer chat chemin chercher chère chien chose ciel cœur commun conte content corps coup cour court d'être demande demeure dernier Dieu dieux dire dit-il donne doux enfants enfin Esope esprit étoit FABLE femme fera fille fils fond font force fort fortune gens grace Grecs haut homme j'ai jeune jour juge Jupiter l'autre l'homme L'un laisse lieu lion logis loin long loup main maint maître malheureux mettre mieux monde mort mots n'en pareils parler passer pauvre peine Pendant pense père petits peuple pieds plaisir plein porte premier prend présent prince pris qu'à qu'en qu'un raison renard rien s'en s'il sage sais sera servir seul soin sommes sort souris souvent sujet terre tête tirer tombe tour traits trésor trouva venir veut veux vient voilà voit voyant vrai yeux
Popular passages
Page 108 - Je ne suis pas de ceux qui disent : «. Ce n'est rien, C'est une femme qui se noie. » Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie...
Page 53 - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère. — Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. — Je n'en ai point. — C'est donc quelqu'un des tiens ; Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge.
Page 325 - Quand pourront les neuf sœurs, loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 65 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 221 - La Mort avait raison : je voudrais qu'à cet âge On sortît de la vie ainsi que d'un banquet, Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet. Car de combien peut-on retarder le voyage ? Tu murmures, vieillard ! vois ces jeunes mourir ; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
Page 44 - Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. -Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.
Page 91 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé : Autrefois à Racan Malherbe l'a conté.
Page 65 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure...
Page 52 - Pendant qu'ils étaient en train. A la porte de la salle Ils entendirent du bruit : Le Rat de ville détale ; Son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : Achevons tout notre rôt. - C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ; Mais rien ne vient m'interrompre Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre.
Page 140 - Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde : Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les Forêts, Alouettes aux champs.