Chrestomathie de la littérature française, ou Morceaux choisis des meilleurs écrivains français ... depuis 1520 jusqu'en en 1845, avec 176 notices biographiques, littéraires et bibliographiques ...Casimir Ladreyt |
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... force de travail- ler et de polir sa phrase , il fit à l'égard de la prose ce que Malherbe avait déjà fait pour la poésie ; il la dégagea d'une foule de tours obscurs , d'ex- pressions barbares , et lui donna du nombre , de l'ordre et ...
... force de travail- ler et de polir sa phrase , il fit à l'égard de la prose ce que Malherbe avait déjà fait pour la poésie ; il la dégagea d'une foule de tours obscurs , d'ex- pressions barbares , et lui donna du nombre , de l'ordre et ...
Page 8
... force de son génie , il ne craignit pas de s'affranchir des règles du cardinal , et s'élevant bien au- dessus de ses contemporains , il éclipsa presque tous ses rivaux . Le Cid , qu'il donna en 1636 , eut un succés immense , et cette ...
... force de son génie , il ne craignit pas de s'affranchir des règles du cardinal , et s'élevant bien au- dessus de ses contemporains , il éclipsa presque tous ses rivaux . Le Cid , qu'il donna en 1636 , eut un succés immense , et cette ...
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... force de vous châtier en tant de ren- contres , de vous chasser de tant de villes , et de vous mener battant aussi facilement que j'ai mené autrefois un troupeau de moutons , m'a encore , par sa divine bonté , donné le courage de ...
... force de vous châtier en tant de ren- contres , de vous chasser de tant de villes , et de vous mener battant aussi facilement que j'ai mené autrefois un troupeau de moutons , m'a encore , par sa divine bonté , donné le courage de ...
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... force et de la vivacité dans l'esprit ; il prenait d'ordinaire très - bien son parti ; il était homme de parole où un grand intérêt ne l'obli- geait pas au contraire ; et , en ce cas , il n'oubliait rien pour sauver les apparances de la ...
... force et de la vivacité dans l'esprit ; il prenait d'ordinaire très - bien son parti ; il était homme de parole où un grand intérêt ne l'obli- geait pas au contraire ; et , en ce cas , il n'oubliait rien pour sauver les apparances de la ...
Page 16
... force moutons . Que m'avaient - ils fait ? nulle offense . Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter ...
... force moutons . Que m'avaient - ils fait ? nulle offense . Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger . Je me dévoûrai donc , s'il le faut : mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter ...
Contents
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 4 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 15 - Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie.
Page 44 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 25 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons.
Page 18 - Il faut, parmi le monde, une vertu traitable; A force de sagesse on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Page 114 - Plus je rentre en moi, plus je me consulte, et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste et tu seras heureux. Il n'en est rien pourtant, à considérer l'état présent des choses ; le méchant prospère, et le juste reste opprimé.
Page 16 - Le lion tint conseil, et dit: «Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux: Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 26 - Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines : la félicité sans bornes aussi bien que les misères; une longue et paisible jouissance d'une des plus nobles couronnes de l'univers...
Page 279 - Et je n'entendis plus rien. Que vous dirai-je ? Je restai respirant à peine, tout mon corps froid comme un marbre; à me voir, vous n'eussiez su si j'étais mort ou vivant. Dieu! quand j'y pense encore! . . . Nous deux, presque sans armes, contre eux douze ou quinze qui en avaient tant ! et mon camarade mort de sommeil et de fatigue ! L'appeler, faire du bruit, je n'osais ; m'échapper tout seul, je ne pouvais ; la fenêtre n'était guère haute, mais, en bas, deux gros dogues hurlant 'comme des...
Page 16 - Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non : vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Étant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.