Oeuvres, Volume 5M.M. Rey, 1750 |
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Page 15
... Peuples plongés dans l'idolatrie , elle peut encore être appellée la fille de la Reli gion , puifqu'elle nâquit des tranfports que la re- connoiffance infpire à la vue de ces bienfaits que nous fentons ne pouvoir tenir que d'une ...
... Peuples plongés dans l'idolatrie , elle peut encore être appellée la fille de la Reli gion , puifqu'elle nâquit des tranfports que la re- connoiffance infpire à la vue de ces bienfaits que nous fentons ne pouvoir tenir que d'une ...
Page 17
... peuple plongé dans la molleffe & l'oifiveté . 11 Je ne prétens pas excufer Homere en tout . eft vrai qu'il fait faire à Vénus auprès d'Heléne un perfonnage fort odieux , & que fa Junon , quand elle prend la ceinture de Vénus , n'eft pas ...
... peuple plongé dans la molleffe & l'oifiveté . 11 Je ne prétens pas excufer Homere en tout . eft vrai qu'il fait faire à Vénus auprès d'Heléne un perfonnage fort odieux , & que fa Junon , quand elle prend la ceinture de Vénus , n'eft pas ...
Page 19
... peuple & moi . : Quoiqu'Homere chante les armes & les com- bats , on voit ce qu'il penfe de ces fureurs dans cette apoltrophe au Dieu de la Guerre . Mars , homicide Mars , arbitre des batailles . Toi dont le bras cruel renverfe les ...
... peuple & moi . : Quoiqu'Homere chante les armes & les com- bats , on voit ce qu'il penfe de ces fureurs dans cette apoltrophe au Dieu de la Guerre . Mars , homicide Mars , arbitre des batailles . Toi dont le bras cruel renverfe les ...
Page 26
... peuple de Dieu que de la Divinité : elle en voulut auffi parler aux autres peuples ; & ce fut cette union qu'elle eut avec Feur Religion , qui la rendit amie des Fables , qui compofoient le corps de leur Religion . Ces Fables ...
... peuple de Dieu que de la Divinité : elle en voulut auffi parler aux autres peuples ; & ce fut cette union qu'elle eut avec Feur Religion , qui la rendit amie des Fables , qui compofoient le corps de leur Religion . Ces Fables ...
Page 27
... Peuple né menteur . La fu- reur de faire des Dieux s'empara des hommes . Jupiter recevoit tous les jours à fa table quelque nouveau venu : la mer , les rivieres , les fontai- nes , les forêts eurent leurs Divinités : chaque ar- bre eut ...
... Peuple né menteur . La fu- reur de faire des Dieux s'empara des hommes . Jupiter recevoit tous les jours à fa table quelque nouveau venu : la mer , les rivieres , les fontai- nes , les forêts eurent leurs Divinités : chaque ar- bre eut ...
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Common terms and phrases
accufation Achille affez Agamemnon ainfi Athalie auffi avoit ayent beauté bles Boffuet Boileau Burrhus c'eft C'eſt caufe chanter chofes Ciceron cœur comparaifons compofé confifte connoître d'Homere deffein Dieu Dieux difant difcours Divinités doit efprit Epique eſt Etna étoit Euripide expreffions Fables fage fainte fang fans fçait fe trouve femble fentimens fentiment feroit feulement Fiction fiécle fion foit fonge font fous fouvent ftile fuis fuivant fujet Grecs Héros Homere hommes Iliade images imiter infpire ipfa l'Ariofte l'efprit l'harmonie l'imitation laiffé langage langue Latins loix lorfque Lully Madame Dacier maniere Mithridate mœurs mort mots Mufes Mufique n'eft n'eſt nature néceffaire oreilles Ovide paffe paffions pareille parler paroiffent paroît peinture penfées perfonnages perfonnes perfuader Pétrarque Philofophes plaifir plaire Platon plufieurs Poë Poëfie Poëme Poëtes poëtique préfente prefque puifque raifon reffemblance refpect refte réponſe Rime Sophocle Taffe tems tendreffe théatre Tragédie Ulyffe Verfification Virgile Vrai fimple Vrai idéal
Popular passages
Page 111 - Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie; Par moi Jérusalem goûte un...
Page 84 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 180 - Mena victorieux jusqu'au bout de la terre : Libres dans leur victoire, et maîtres de leur foi. L'intérêt de l'Etat fut leur unique loi ; Et d'un trône si saint la moitié n'est fondée Que sur la foi promise et rarement gardée. Je m'emporte. Seigneur.
Page 135 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour, Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée; Ne découvre aux vivants cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux1.
Page 110 - Notre versification perd plus, si je ne me trompe, qu'elle ne gagne par les rimes : elle perd beaucoup de variété, de facilité et d'harmonie. Souvent la rime, qu'un poète va chercher bien loin, le réduit à allonger et à faire languir son discours; il lui faut deux ou trois vers postiches pour en amener un dont il a besoin.
Page 54 - En tous lieux rejetté, l'horreur de la nature, Homicide d'un peuple à tes foins confié, De ce peuple aujourd'hui tu te vois oublié.
Page 122 - Un Prêtre , environné d'une foule cruelle , Portera fur ma fille une main criminelle ; Déchirera fon fein , & , d'un œil curieux , Dans fon cœur palpitant confultera les Dieux ! Un des Auditeurs a raconté à M. Racine fils...
Page 195 - Ce fang qui tout verfé fume encor de courroux De fe voir répandu pour d'autres que pour vous.
Page 162 - Il sait votre dessein; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes. Pardonnez aux efforts que je viens de tenter Pour prévenir les pleurs que je leur vais coûter.
Page 135 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton fort de fon trône : il pâlit , il s'écrie ; Il a peur que ce dieu dans cet affreux féjour , D'un coup de fon trident ne...