Beaumarchais et son temps: Etudes sur la societe en France au XVIIIe siecle; d'apres des documents inedits, Volume 2Michel Levy freres, 1856 |
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Popular passages
Page 331 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent ! Quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que, sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les petits écrits...
Page 219 - Il fit faire par le meilleur fondeur de la ville une petite statue composée de tous les métaux, des terres et des pierres les plus précieuses et les plus viles; il la porta à Ituriel : Casserez-vous...
Page 7 - M. Corneille nous a fait un grand tort. Nous avions ci-devant des pièces de théâtre pour trois écus, que l'on nous faisait en une nuit ; on y était accoutumé et nous gagnions beaucoup. Présentement, les pièces de M. Corneille nous coûtent bien de l'argent et nous gagnons peu de chose.
Page 335 - Lorsque je suis fatigué, ta vue me délasse. Quand du haut de la montagne je t'aperçois au fond de ce vallon, tu me parais au milieu de nos vergers comme un bouton de rosé.
Page 365 - Pourtant, messieurs, quel est votre objet en publiant de telles sottises? quand j'ai dû vaincre lions et tigres pour faire jouer une comédie, pensez-vous, après son succès, me réduire, ainsi qu'une servante hollandaise, à battre l'osier tous les matins sur l'insecte vil de la nuit?
Page 335 - Quoique je te perde de vue à travers les arbres, je n'ai pas besoin de te voir pour te retrouver; quelque chose de toi que je ne puis dire reste pour moi dans l'air où tu passes, sur l'herbe où tu t'assieds. Lorsque je t'approche, tu ravis tous mes sens.
Page 307 - A cet ordre du roi, Beaumarchais, déçu et furieux, s'écria devant tous avec impudence : « Eh bien! Messieurs, il ne veut pas qu'on la représente ici, et je jure, moi, que plutôt que de ne pas être jouée, elle le sera, s'il le faut, dans le chœur même de Notre-Dame.
Page 351 - M. ORONTE. Vous avez de l'esprit , mais il en faut faire un meilleur usage ; et, pour vous rendre honnêtes gens, je veux vous mettre tous deux dans les affaires.
Page 245 - C'est détestable, cela ne sera jamais joué; il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse. Cet homme joue tout ce qu'il faut respecter dans un gouvernement.
Page 436 - Paris (1) pour faire allusion aux complots qui peuvent les y avoir conduits ! Quel instant pour prêter au clergé, dans la personne d'un cardinal, un crime qu'il n'a pas commis (celui de bénir les poignards des assassins des...