Les chef-d'œuvres dramatiques de messieurs Corneille avec le jugement des sçavans à la suite de chaque pièce, Volume 11760 |
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Common terms and phrases
ACHORÉE ÆMILIE affez affurer aime Ainfi Albe ALBIN amant amour auffi AUGUSTE bonheur C'eft c'eſt CAMILLE Céfar ceffe CESAR CHIMENE chofe ciel CINNA CLEOPATRE cœur combat conferver confidérer CORNELIE courage craint crime CURIACE deffein defirs deftin déja DIEGU Dieux digne douleur efprit ELVIRE EMILIE époux eſt EUPHORBE FABIAN falut fang fans fçai fecret FELIX fentimens FERNAND feroit fervir feul fien fœur foins foit fonge font fouffrir foupirs fous fouvenir fouvent fuccès fuis fuit fuivi fuivre fujet funefte fupplice gloire grace haine honneur hymen illuftre j'ai j'en jufte juftice L'INFANTE laiffe LEONOR loix main malheur MAXIME mort mourir n'eft Néarque paffer PAULINE penfer pere PHOTIN pleurs Polyclete POLYEUCTE Pompée préfent PTOLOMÉE puiffe puifque punir raifon refte Rodrigue Romain Rome s'eft SABINE SANCHE SCENE PREMIERE Seigneur SERTORIUS SEVERE Sire STRATONICE Sylla trépas trifte UCTE vainqueur VALERE venger vertu veux victoire vieil HORACE vois
Popular passages
Page 214 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avois comblé , je t'en veux accabler : Avec cette beauté que je t'avois donnée Reçois le consulat pour la prochaine année.
Page 56 - Nous partîmes cinq cents ; mais, par un prompt renfort, Nous nous vîmes trois mille en arrivant...
Page 206 - Bien plus, ce même jour, je te donne Emilie, Le digne objet des vœux de toute l'Italie, Et qu'ont mise si haut mon amour et mes soins, Qu'en te couronnant roi je t'aurais donné moins.
Page 207 - Pendant le sacrifice, et ta main pour signal Me doit, au lieu d'encens, donner le coup fatal ; La moitié de tes gens doit occuper la porte. L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte.
Page 205 - De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de- leur camp tu reçus la naissance, Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance.
Page 268 - Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous quand je vous ai quittés? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 271 - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort!
Page 193 - Ciel, à qui voulez-vous désormais que je fie Les secrets de mon âme et le soin de ma vie ? Reprenez le pouvoir que vous m'avez commis , Si, donnant des sujets, il ôte les amis; Si tel est le destin des grandeurs souveraines Que leurs plus grands bienfaits n'attirent que des haines, Et si votre rigueur les condamne à chérir Ceux que vous animez à les faire périr. Pour elles rien n'est sûr; qui peut tout doit tout craindre. Rentre en toi-même...
Page 11 - LE COMTE. Les exemples vivants sont d'un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu'a fait, après tout, ce grand nombre d'années, Que ne puisse égaler une de mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd'hui ; Et ce bras, du royaume est le plus ferme appui.
Page 119 - État voisin devenir la province. Pleurez l'autre, pleurez l'irréparable affront Que sa fuite honteuse imprime à notre front; Pleurez le déshonneur de toute notre race, Et l'opprobre éternel qu'il laisse au nom d'Horace.