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CHAPITRE X V.

Conclusion, pag. 281.

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Le langage d'action décèle nos sentimens. Ce
langage est l'étude du peintre. Il exprime mieux
qu'aucun autre tout ce que nous sentons. Com-
ment le langage des sons articulés doit le tra-
duire. Comment le langage d'action s'est altéré.
Il n'est pas absolument le même chez tous les
peuples. Pourquoi les langues n'ont pas conservé
toute l'éxpression du langage d'action. Toutes les
langues doivent également s'assujettir au principe
de la plus grande liaison des idées.

LIVRE

TROISIÈ M E.

Du tissu du discours, pag. 287.

Comment se forme le tissu du discours. Incon-
vénient à éviter. Mauvaises règles qu'on se fait.

CHAPITRE I

Comment les phrases doivent être construites les
unes pour les autres, pag. 290.

Le discours peut être mal tissu, quoique toutes
les phrases soient séparément bien construites. Il
n'y a qu'une construction pour rendre chaque
pensée d'un discours.

CHAPITRE II.

Des inconvéniens qu'il faut éviter pour bien former
le tissu du discours, pag. 297.

Les accessoires mal choisis nuisent au tissu du
iscours. Exemple. Il ne faut pas que les accessoires

rallentissent la suite des idées principales et y
mettent du désordre. Exemple d'un discours bien
tissu.

CHAPITRE II I.

De la coupe des phrases, pag. 317.
Exemple de plusieurs idées qui doivent former
une seule période. Exemple de plusieurs idées qui
doivent former plusieurs phrases. Règle générale
pour les périodes. Les longues phrases sont vi-
cieuses.

CHAPITRE IV.

Des longueurs, pag. 326.

On est long, parce que l'on conçoit mal. On est
long, parce qu'on s'arrête sur une pensée, qu'on
répète de plusieurs manières.

LIVRE

QUATRIÈME.

Du caractère du style, suivant les différens
genres d'ouvrages, pag. 337.

Objet de ce livre.

CHAPITRE

I.

Considérations sur la méthode, pag. 339.

Utilité de la méthode. Les uns aiment les écarts
Les autres sortent du ton de leur sujet. Pour dire
ce qu'il faut, où il faut, et comme il faut, il est
nécessaire d'embrasser son sujet tout entier. Les
poëtes et les orateurs ont connu de bonne heure
la méthode. Il n'en est pas de même des philo
sophes. Comment les poëtes se sont fait des règles

Combien les règles sont nécessaires. Les philo-
sophes n'ont pas connu l'art de raisonner, parce
qu'ils n'ont pas eu de bons modèles. La liaison des
idées determine la place et l'étendue de chaque
partie d'un ouvrage. Précaution pour saisir cette
liaison. Le sujet qu'on traite et la fin qu'on se pro-
pose, déterminent ce qu'on doit dire. Combien il
est difficile de se borner à ce qu'on doit dire. Usage
qu'on doit faire des digressions. Comment on peut
obéir à la méthode sans s'y assujettir. Il y a en
général trois genres d'ouvrages.

CHAPITRE I I.

Du genre didactique, pag. 353.

Abus qu'on fait des mots. Abus qu'on fait des
définitions. Usage qu'on doit faire des définitions.
Abus des préfaces. Application du principe de la
liaison des idées. Usage des exemples. Usage des
ornemens. Le style didactique doit marquer l'in-
rérêt qu'on prend aux vérités qu'on enseigne. Il
doit se conformer aux règles exposées dans les
livres précédens.

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De la narration, pag. 363.

Les règles sont les mêmes que celles que nous
avons déjà exposées. Les transitions doivent être
tirées du fond du sujet. Règle pour choisir les faits.
Un historien devroit avoir en vue un objet prin-
cipal. Il faudroit qu'il l'eût approfondi. Style des
récits; des réflexions; des descriptions. Il faut
peindre d'après les faits. Les lois sont les mêmes
pour
les romans.

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De l'eloquence, pag. 369.

L'éloquence veut de l'exagération dans le dis-
cours et dans l'action. Elle en veut même dans
les discours faits pour être lus. L'action est la
principale partie de l'orateur. Un discours fait
pour être prononcé, et un discours fait pour
être lu, doivent être écrits avec quelques diffé-
rences. L'éloquence des anciens étoit différente
de la nôtre. C'est pourquoi nous n'adoptons pas
l'idée qu'ils se faisoient de l'éloquence. Règles que
l'orateur doit suivre.

CHAPITRE V.

Observations sur le style poétique et, par occasions
sur ce qui détermine le caractère propre à chaque
genre de style, pag. 377.

La question, en quoi la poésie diffère de la prose,
est une des plus compliquées. La poésie a un style
différent de celui de la prose, lorsqu'elle traite des
sujets différens; et lorsqu'en traitant les mêmes
sujets, elle a une fin différente. Comment la fin
de la poésie diffère en général de la fin de la
prose. Elles ont quelquefois la même fin. Lorsque ›
la poésie traite les mêmes sujets que la prose,
et qu'elle a la même fin, elle doit encore avoir un
style différent, parce qu'elle doit s'exprimer avec
plus d'art. Les analyses d'un côté, et les images
de l'autre, sont les genres les plus opposés. Entre
ces deux genres sont tous ceux qu'on peut ima-
giner. Souvent il n'est pas possible de nous ac-
corder sur les jugemens que nous portons du style

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propre a chaque genre. C'est que nous nous faisons
des règles différentes, suivant les habitudes que
nous avons contractées. Les bons modèles, dans
chaque genre, nous tiennent lieu de règles. L'art
entre plus ou moins dans ce qu'on nomme style
naturel. On se fait une idée vague du naturel
parce qu'on est porté à prendre ce mot dans un
sens absolu. Nos jugemens, à cet égard, dépen-
dent des dispositions où nous sommes. Ce que nous
nommons naturel, n'est que l'art tourné en habi-
tude. Pour déterminer le naturel propre à chaque
genre de poésie, il faut observer les circonstances
qui ont concouru à former le style poétique. L'art
change lorsqu'il fait des progrès et lorsqu'il tombe
en décadence. Notre goût éprouve les mêmes va-
riations. Ainsi que le mot naturel, les mots bean
ét goût n'ont d'ordinaire qu'un sens vague. Le beau
se trouve dans les derniers progrès qu'ont faits les
arts. Nous nous en ferons une idée, en observant
un peuple chez qui les arts ont eu leur enfance et
leur décadence. Jugemens que nous porterions, si
nous vivions dans le premier âge des arts. Jugemens
que nous porterions dans le second âge. Comment,
dans le second âge, on se fait l'idée du beau. Juge-
mens que nous portons dans le troisième âge. Les
chef-d'œuvres du second âge déterminent le na-
turel propre à chaque genre de style. L'accord
entre le sujet, la fin et les moyens fait toute la
beauté du style.. Il suppose que les idées s'offrent
dans la plus grande liaison. Il dépend encore de
différentes associations d'idées, qui déterminent
le caractère propre à chaque genre. Ces assoc'a-
tions d'idées varient comme l'esprit des grands

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