Œuvres de Madame et de Mademoiselle Deshoulières, Volumes 1-2Stéréotype d'Herhan [A. A. Renouard] XI., 1803 - French literature |
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Popular passages
Page 32 - Contre l'affreux dessein d'attenter à soi-même. Hippolyte la hait presque autant qu'elle l'aime ; Rien ne change son cœur ni son chaste maintien ; La nourrice l'accuse, elle s'en punit bien ; Thésée a pour son fils une rigueur extrême.
Page 19 - Percé jusques au fond du cœur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle , Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue.
Page 25 - Cette fière raison dont on fait tant de bruit. Contre les passions n'est pas un sûr remède : Un peu de vin la trouble, un enfant la séduit; Et déchirer un cœur qui l'appelle à son aide Est tout l'effet qu'elle produit; Toujours impuissante et sévère, Elle s'oppose à tout et ne surmonte rien. Sous la garde de votre chien...
Page 189 - N'a rien d'humain que l'apparence ; Et d'ailleurs il n'est pas si facile qu'on pense D'être fort honnête homme 'et de jouer gros jeu. Le désir de gagner , qui nuit et jour occupe , Est un dangereux aiguillon.
Page 280 - L'astre qui mesure Les nuits et les jours. Commençant son cours, Rend à la nature Toute sa parure, Jusqu'en ces climats Où, sans doute las D'éclairer le monde, II va chez Téthys Rallumer dans l'onde Ses feux amortis.
Page 189 - Que l'homme connoît peu la mort qu'il appréhende, Quand il dit qu'elle le surprend ! Elle naît avec lui, sans cesse lui demande Un tribut dont en vain son orgueil se défend. Il commence à mourir longtemps avant qu'il meure: II périt en détail imperceptiblement 1 ; Le nom de mort qu'on donne à notre dernière heure N'en est que l'accomplissement.
Page 24 - Aussitôt aimés qu'amoureux, On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs, Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature, Sans ressentir ses maux vous avez ses plaisirs ; L'ambition, l'honneur, l'intérêt, l'imposture, Qui font tant de maux parmi nous, Ne se rencontrent point chez vous. Cependant nous avons la raison pour partage, Et vous en ignorez l'usage.
Page 19 - L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras. Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, Ou de vivre en infâme, Des deux côtés mon mal est infini. O Dieu, l'étrange peine ! Faut-il laisser un affront impuni?
Page 279 - Puissiez-vous, contentes Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis mes amours! Que Pan vous défende : Hélas ! il le sait , Je ne lui demande Que ce seul bienfait.
Page 278 - Dans ces prés fleuris Qu'arrose la Seine, Cherchez qui vous mène , Mes chères brebis. J'ai fait, pour vous rendre Le destin plus doux , Ce qu'on peut attendre D'une amitié tendre; Mais son long courroux Détruit, emprisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups.