Nouvelle histoire de la littérature française sous le Second Empire et la Troisième Republique (1852-1889), Volume 3 |
Common terms and phrases
actes admirable Autran beau brillant Brins d'osier chanson chant Charaux charme chrétienne cœur collège comédie Coppée critique Dieu dire discours drame Duruy écrivain éloquence Émile Bergerat enfant Eschyle études eût femme fleurs française Gambetta Ganelon genre gens guerre Henri Histoire homme Hugo jamais jeune jour journal l'abbé l'Académie l'âme l'auteur l'École l'écrivain l'Église l'histoire l'homme Lamartine Lambert Thiboust langue Légende des Siècles Léon Say lettres Litt littéraire littérature Louis Louis Veuillot Louvois lycée maître ment Mgr Dupanloup monde morale mort Musset Napoléon Napoléon III œuvre ouvrages passe passion Paul pauvre pensée peuple Philippe Gille philosophie pièce pleure poème poésie poète politique premier professeur publia reste Revue bleue Richepin rien rime roman sait satire savant scène Second Empire semble sentiment sera seul sonnet sorte strophes style succès surtout Taine talent teur théâtre Thiers tion verve Veuillot Victor Séjour vieux XIXe siècle XVIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 247 - C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles ! Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la nuance ! Oh ! la nuance seule fiance • Le rêve au rêve et la flûte au cor ! Fuis du plus loin la pointe assassine, L'esprit cruel et le
Page 263 - J'ai deux grands bœufs dans mon étable, Deux grands bœufs blancs marqués de roux ; La charrue est en bois d'érable, L'aiguillon en branche de houx. C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté. S'il me fallait les vendre, J'aimerais mieux me pendre,
Page 280 - vers écrits au bas d'un crucifix? Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure ; Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit ; Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit ; Vous qui passez, venez à lui, car il demeure. Le poète
Page 219 - une note indécise ; Sa mère, lui tendant le doux sein qu'il épuise, L'embrasse tout entier d'un regard triomphant ! On baptise, on absout, — et le temple se vide. Les deux femmes alors, se croisant sous l'abside, Échangent un coup d'œil aussitôt détourné ! Et, merveilleux retour qu'inspiré la prière
Page 275 - guerre, C'était un rêve errant dans la brume, un mystère, Une procession d'ombres sur le ciel noir. La solitude vaste, épouvantable à voir, Partout apparaissait, muette vengeresse. Le ciel faisait sans bruit, avec la neige épaisse, Pour cette immense armée un
Page 275 - désolés On voyait des clairons à leur poste gelés, Restés debout, en selle, et muets, blancs de givre, Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre. Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être
Page 275 - pensifs, la glace à leur moustache grise. Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus, On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus. Ce n'étaient plus des cœurs vivants, des
Page 286 - est un donjon si beau, qu'en vérité On ne le peindrait pas dans tout un jour d'été. Ses créneaux sont scellés de plomb; chaque embrasure Cache un archer dont l'œil toujours guette et mesure ; Ses gargouilles font peur ; à son faîte vermeil Rayonne un diamant gros comme le soleil, Qu'on ne peut regarder fixement de
Page 24 - Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune. Protée, à qui le Ciel, père de la Fortune, Ne cache aucuns secrets, Sous diverse figure, arbre, flamme, fontaine, S'efforce d'échapper à la vue incertaine Des mortels indiscrets Le
Page 235 - Je ressens dans ma chair les frissons d'autrefois, Quand, la nuit grandissant les formes végétales, Sauvage, halluciné, je rampais sous les bois. ..Quand mon esprit aspire à la pleine lumière, Je sens tout un passé qui le tient enchaîné ; Je sens rouler en moi l'obscurité première : La terre était si sombre