Histoire de France, Volume 3

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Popular passages

Page 140 - J'ai reçu un ordre sous le sceau de Votre « Majesté , de faire mourir tous les protestants « qui sont dans ma province. Je respecte trop « Votre Majesté pour ne pas croire que ces « lettres sont supposées ; et si , ce qu'à Dieu ne « plaise , l'ordre est véritablement émané d'elle , « je la respecte aussi trop pour lui obéir.
Page 137 - ... à lui ou à moi. Nous criions tous deux, et étions aussi effrayés l'un que l'autre.
Page 310 - Allons, ditil, c'est assez faire le roi de France, il est temps de faire le roi de Navarre.
Page 209 - Pour vous. je ne vous dis autre chose, sinon que vous « êtes du sang de Bourbon, et vive Dieu ! je vous ferai « voir que je suis votre aîné. — Et nous , répondirent « ces princes, que nous sommes de bons cadets (i).
Page 179 - Fallait tous les jours voir, et ne bougeait du chevet de son lit, et qui avait promis aux chirurgiens qui le pansaient cent mille francs en cas qu'il revînt en convalescence, et à ce beau Mignon, cent mille écus pour lui faire avoir bon courage de guérir. Nonobstant lesquelles promesses, il passa de ce monde en l'autre...
Page 243 - Enfin, Sire, nous sommes en France, il nous y faut enterrer : il s'agit d'un royaume, il faut l'emporter ou y perdre la vie ; et quand même il n'y aurait point d'autre sûreté pour votre personne sacrée que la fuite, je sais bien que vous aimeriez mieux mille fois mourir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen.
Page 309 - ... je l'ai tirée de la servitude et de la ruine. Je désire maintenant la remettre en sa première force et en son ancienne splendeur. Participez, mes sujets, à cette seconde gloire, comme vous avez participé à la première.
Page 312 - brigues au Parlement, que l'on a suscité des prédicateurs séditieux ; mais « je donnerai bon ordre à ces gens-là. On les a châtiés autrefois avec beau« coup de sévérité, pour avoir prêché moins séditieusement qu'ils ne font.
Page 84 - François, voire des plus braves, entre lesquels il y en avoit qui étoient ses propres compagnons, parents et amis, et que, dans une heure, il faudrait se tuer les uns les autres; ce qui donnoit quelque horreur du fait, néanmoins sans diminuer le courage.
Page 312 - C'est le chemin qu'on a pris pour faire des barricades et venir par degrés « au parricide du roi. Je couperai la racine à toutes ces factions, et ferai pour« suivre ceux qui les fomenteront.

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