Oeuvres posthumes de Marmontel... Imprimées sur la manuscrit autographe de l'auteur. Mémoires, Volume 4Chez Xhrouet, 1804 |
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Common terms and phrases
alloit armée assemblée auroit avoient avoit Bastille Brienne brigands c'étoit C'étoit-là catholicisme Champ-de-Mars citoyens classe clergé comité des électeurs communes conseil consentement courage crime croyoit culte déclaration décret délibération demande demandoit députés despotisme devoit dit-il électeurs enfans esprits états états-généraux étoient étoit eût factieux faction faisoit fidélité finances Flesselles foible force foule fût garde des sceaux hommes Ibid juillet juste l'assem l'assemblée nationale l'état l'hôtel l'Hôtel-de-Ville l'ordre laisser laissoit Lamoignon législation liberté lit de justice LIVRE lois loix Louis XVI lui-même Marmontel marquis de Launay ment ministre Mirabeau n'avoit n'en n'étoient n'y avoit nation Necker nistre noblesse nombre ordres Palais-Royal parlemens parlement peuple populace populaire pouvoient pouvoir pré public publique puissance qu'un représentans républicaine résolution rien roient royaume salle sang séance royale sembloit sentimens seroient seroit seul Sire soldats sur-tout sûreté systême Target tête tiers tiers-état tion Tolendal tribunaux troupes venoit Versailles voix vouloient vouloit voyoit
Popular passages
Page 160 - Les députés de la nation sont appelés à consacrer avec vous les droits éminens de la royauté sur la base immuable de la liberté du peuple; mais, lorsqu'ils remplissent leur devoir, lorsqu'ils cèdent à la raison, à leurs sentimens, les exposeriez-vous au soupçon de n'avoir cédé qu'à la crainte? Ah! l'autorité que tous les cœurs vous défèrent est la seule pure, la seule inébranlable; elle est le juste retour de vos bienfaits et l'immortel apanage des princes dont vous êtes le modèle.
Page 91 - Mais tout ce qu'on peut attendre du plus tendre intérêt au bonheur public, tout ce qu'on peut demander à un souverain, le premier ami de ses peuples, vous pouvez, vous devez l'espérer de mes sentiments.
Page 161 - Il est nécessaire que je fasse usage des moyens qui sont en ma puissance pour remettre et maintenir l'ordre dans la capitale et dans les environs; c'est un de mes principaux devoirs de veiller à la sûreté publique.
Page 155 - Le peuple vous impute-t-il ses malheurs? Vous nomme-t-il dans ses calamités ? Ont-ils pu vous dire que le peuple est impatient de votre joug, qu'il est las du sceptre des Bourbons? Non, non, ils ne l'ont pas fait; la calomnie du moins n'est pas absurde; elle cherche un peu de vraisemblance pour colorer ses noirceurs.
Page 120 - Vous venez , Messieurs , d'entendre le résultat de mes dispositions et de mes vues ; elles sont conformes au vif désir que j'ai d'opérer le bien public ; et si , par une fatalité loin de ma pensée, vous m'abandonniez dans une si belle entreprise, seul , je ferai le bien de mes peuples ; seul , je me considérerai comme leur véritable représentant...
Page 154 - Où sont les ennemis de l'état et du roi qu'il faut subjuguer? Où sont les rebelles, les ligueurs qu'il faut réduire?... Une voix unanime répond dans la capitale et dans l'étendue du royaume : Nous chérissons notre roi; nous bénissons le ciel du don qu'il nous a fait dans son amour.
Page 156 - Où donc est le danger des troupes? affecteront de dire nos ennemis . . . Que veulent leurs plaintes, puisqu'ils sont inaccessibles au découragement ? Le danger, Sire, est pressant, est universel, est au-delà de tous les calculs de la prudence humaine. Le danger est pour le peuple des provinces. Une fois alarmé sur notre liberté, nous ne connaissons plus...
Page 213 - ... que même sa puissance, que même sa grandeur ont plus gagné mille fois qu'elles n'ont sacrifié. « Et vous, Sire, permettez à un sujet qui n'est ni plus fidèle ni plus dévoué que tous ceux qui vous environnent, mais qui l'est autant qu'aucun de ceux qui vous obéissent, permettez-lui...
Page 89 - La dette de l'État, déjà immense à mon avènement au trône, s'est encore accrue sous mon règne : une guerre dispendieuse, mais honorable, en a été la cause ; l'augmentation des impôts en a été la suite nécessaire et a rendu plus sensible leur inégale répartition. Une inquiétude générale...
Page 120 - C'est moi, jusqu'à présent, qui fais tout pour le bonheur de mes peuples, et il est rare peut-être que l'unique ambition d'un souverain soit d'obtenir de ses sujets qu'ils s'entendent enfin pour accepter ses bienfaits.