Page images
PDF
EPUB

en a eu 2,000 et 3,000 en blé. (Revue d'Édimbourg, numéro de juillet 1857.)

Le dernier concours de Waterford a montré que la race améliorée de Durham se répand en Irlande, ce qui est le signe le plus sûr d'une culture progressive.

Au milieu de cette prospérité, deux grandes crises viennent d'éclater, qui, bien qu'étrangères en apparence à l'agriculture, auront cependant leur retentissement dans le monde rural, car tout s'enchaîne pour le mal comme pour le bien.

L'Angleterre s'était laissée aller dans l'Inde à l'esprit de conquête et d'usurpation; elle en porte aujourd'hui la peine. Les moyens dont elle disposait étaient peu en rapport avec la grandeur de l'entreprise, car elle gouvernait 200 millions de sujets hindous ou musulmans avec 40,000 soldats européens, tandis que nous en employons le double pour contenir en Afrique une population cent fois moindre. C'était un peu trop compter sur la supériorité de race et de civilisation. Elle châtiera sans aucun doute les cipayes révoltés; mais essayera-t-elle de rétablir exactement sur le même pied sa domination ébranlée ? On doit en douter, dans son propre intérêt. Elle a eu jusqu'ici cet heureux privilége, qu'elle a pu se soustraire à l'immense appareil de guerre qui épuise les nations du continent, elle doit à cette circonstance une partie de ses progrès agricoles, industriels et commerciaux; il serait désastreux pour elle d'y renoncer. Tout annonce donc qu'elle se bornera désormais à embrasser dans l'Inde ce qu'elle pourra étreindre avec l'organisation traditionnelle de son armée, modifiée peut-être dans quelques détails, mais non dans ses bases essentielles, et qu'elle continuera à ménager ses capitaux et ses hommes pour les appliquer à des travaux productifs, soit chez elle, soit dans ses colonies: là est le véritable principe de sa puissance, elle est trop habile pour y porter atteinte.

Une de ces crises commerciales, qui reviennent malheureusement à des époques périodiques dans tous les grands États producteurs, a suivi de près l'insurrection des cipayes. Là aussi, la

robuste constitution britannique a résisté avec énergie à la secousse, qui lui est venue en grande partie d'Amérique. La banque d'Angleterre a tenu, tête à l'orage, mais les banques d'Écosse et leurs analogues, les joint stock banks des provinces d'Angleterre, ont été fortement ébranlées, quelques-unes ont succombé. On attribue leur chute à la quantité des dépôts qu'elles reçoivent et dont elles payent l'intérêt. Il serait imprudent de se prononcer d'avance sur cette question, qui va faire l'objet d'une de ces grandes enquêtes publiques, l'honneur et la force des institutions libres; mais il est bien à désirer que, si la constitution des banques de province doit être modifiée dans un sens plus restrictif, l'agriculture n'y perde pas une de ses ressources, car ces banques et leurs succursales prêtaient toutes aux cultivateurs.

FIN DE L'APpendice.

TABLE DES MATIÈRES.

Pages

[ocr errors]

Préface de la première édition (1854).
Avertissement de la seconde édition (1855). .
Avertissement de la troisième édition (1857).

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors]
[ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small]
[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

Syst. Catal !!

236

1.9.77.

252

265

[ocr errors]
[ocr errors]

BIBL. UNIV,

GENT

1

« PreviousContinue »