Concours généraux: Devoirs donnés aux élèves des colléges royaux de Paris et de Versailles

Front Cover
1827
 

Other editions - View all

Popular passages

Page 95 - Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? Qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l'univers? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d'heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu'au labourage.
Page 50 - Dors sur le seyn que ta bousche a pressé ! Dors, petiot ; cloz, amy, sur le seyn de ta mère, Tien doulx œillet par le somme oppressé...
Page 69 - Des veilles, des travaux, un faible cœur s'étonne ; Apprenons toutefois que le Fils de Latone, Dont nous suivons la cour, Ne nous vend qu'à ce prix ces traits de vive flamme, Et ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. C'est par là qu'autrefois d'un prophète...
Page 80 - ... guerrier. Il conçoit le hardi projet de réunir en un seul corps les tribus arabes , et il a le courage de l'exécuter. Pour donner un chef à une nation jusqu'alors indomptée, il commence par élever sur les débris de l'ancien culte une religion plus épurée. Législateur, prophète, pontife, juge, général d'armée, tous les moyens de subjuguer les hommes sont entre ses mains, et il sait les employer avec habileté, mais avec grandeur. Il débite un ramas de fables qu'il dit avoir reçues...
Page 51 - Faiz amy, comme luy, l'heur d'ugne tendre espouse , Ainz, tant que luy, ne la fasses languir ! ... Te parle, et ne m'entends... eh ! que dis-je? insensée ! Plus n'oyroit-il, quand fust moult esveillé...
Page 23 - Songes l'entouraient sans troubler son repos. De fantômes divers une cour mensongère, Vains et frêles enfants d'une vapeur légère, Troupe qui sait charmer le plus profond ennui, Prête aux ordres du dieu, volait autour de lui.
Page 21 - ... plumeus, unicolor, pullo velamine tectus ; quo cubat ipse deus membris languore solutis. hunc circa passim varias imitantia formas somnia vana jacent totidem, quot messis aristas, silva gerit frondes, ejectas litus arenas.
Page 50 - Gouste ung sommeil qui plus n'est faict pour moy ! Je Veille pour te veoir, te nourrir, te défendre... Ainz qu'il m'est doulx ne veiller que pour toy ! Dors, mien enfantelet, mon soulcy, mon idole! Dors sur mon seyn , le seyn qui t'a porté ! Ne m'esjouit encor le son de ta parole , Bien ton soubriz cent fois m'aye enchanté.
Page 36 - ... cuisiniers, qui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un goût exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel et de poivre. La véritable éloquence n'a rien d'enflé ni d'ambitieux; elle se modère, et se proportionne aux sujets qu'elle traite et aux gens qu'elle instruit; elle n'est grande et sublime que quand il faut l'être.
Page 22 - Moniteur et les autres journaux de Paris annoncèrent qu'en creusant les fondations d'une forteresse à l'embouchure du Danube, des paysans russes avaient découvert un tombeau , qu'on croyait être celui d'Ovide, parce que c'était là qu'était bâtie la ville de Tomes, et que ces lieux étaient connus depuis long-tems sous le nom de Laculi Ovidoli , lacs d'Ovide.

Bibliographic information