Dictionnaire de pensées ingénieuses, tant en vers qu'en prose, des meilleurs écrivains françois: Ouvrage propre aux personnes de tout âge et de toute condition ... |
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Page 43
... vois beaucoup de bien , Dans le parti qu'on me propose ; Mais toutefois ne preffons rien , Prendre femme eft étrange chose . Il faut y penfer mûrement , Sages gens , en qui je me fie , M'ont dit que c'est fait prudemment Que d'y penfer ...
... vois beaucoup de bien , Dans le parti qu'on me propose ; Mais toutefois ne preffons rien , Prendre femme eft étrange chose . Il faut y penfer mûrement , Sages gens , en qui je me fie , M'ont dit que c'est fait prudemment Que d'y penfer ...
Page 46
... vois bien , difoit il , qu'il eft difficile de faire un Mariage qui foit bon , même en peinture . Confeils fur le Mariage . Ne divertissez point les fonds Deftinés pour le mariage . Encore auriez - vous peine , ufant de ce ménage ; A ...
... vois bien , difoit il , qu'il eft difficile de faire un Mariage qui foit bon , même en peinture . Confeils fur le Mariage . Ne divertissez point les fonds Deftinés pour le mariage . Encore auriez - vous peine , ufant de ce ménage ; A ...
Page 60
... Vois comme la vigueur revient à la Nature , Qu'elle reprend haleine au retour des zéphyrs ; Que , fans art , des hivers elle brave l'injure , Ramène le printemps , & nous rend nos plaifirs . Pourquoi donc aux appas d'une aide meurtrière ...
... Vois comme la vigueur revient à la Nature , Qu'elle reprend haleine au retour des zéphyrs ; Que , fans art , des hivers elle brave l'injure , Ramène le printemps , & nous rend nos plaifirs . Pourquoi donc aux appas d'une aide meurtrière ...
Page 80
... vois & fi pauvre & fi belle , Soumise à de fi rudes coups , Je trouve la Nature , ou trop prodigue en vous , Ou la Fortune trop cruelle . D'amour i D'amour & de pitié je me fens enflammer , 80 MEN MEN Que, par un foin aveugle, injufte ...
... vois & fi pauvre & fi belle , Soumise à de fi rudes coups , Je trouve la Nature , ou trop prodigue en vous , Ou la Fortune trop cruelle . D'amour i D'amour & de pitié je me fens enflammer , 80 MEN MEN Que, par un foin aveugle, injufte ...
Page 85
... vois ces murs fanglants , ces portes embrâfées , Sous ces lambris fumants , ces femmes écrâfées ; Ces efclaves fuyants ; le tumulte , l'effroi , : Les armes , les flambeaux , la mort autour de moi . Là , nageant dans fon fang & fouillé ...
... vois ces murs fanglants , ces portes embrâfées , Sous ces lambris fumants , ces femmes écrâfées ; Ces efclaves fuyants ; le tumulte , l'effroi , : Les armes , les flambeaux , la mort autour de moi . Là , nageant dans fon fang & fouillé ...
Common terms and phrases
affez ainfi amant amour auffi avoit beauté befoin bien-tôt bonheur c'eft C'eſt Cailly charmes chofes ciel cieux cœur conferver connoître Corneille crime defirs Defpréaux deftin déja Deshoulieres Dieu Dieux difcours douleur doux efclaves efprit eſt étoit fage fageffe faifant faint fang fans ceffe favez fecours fecret fein femble femme fens fentiments feul fiècle fimple fleurs foins foit foleil fombre fommeil fommes font fortune fource fous fouvent fuis fuit fuivi fuivre fujet funefte fuprême gloire Héros heureux homme j'ai jamais jeuneffe jour jufte l'amour l'efprit l'homme l'Univers laiffe loix Lorfque Louis XIV main malheureux mérite molleffe monde mort mortels n'eft n'eſt paffe paffions paix par-tout paroître pefante penfe père perfonne peuple plaifir plaifirs Portrait préfent puiffant qu'un Racan raifon refpect refte richeffes rien Rois Rouffeau ruiffeaux s'eft Saint-Foix Seigneur ſon tréfors trifte vertu vieilleffe vois voit Voltaire yeux Zaïre Zéphyr
Popular passages
Page 309 - Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide: L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux Parmi des flots d'écume un monstre furieux Son front large est armé de cornes menaçantes Tout son corps est couvert d'écaillés jaunissantes, Indomptable taureau, dragon impétueux...
Page 74 - Ne seraient-ils point ceux qui parlent mal de nous ? Ceux de qui la conduite offre le plus à rire, Sont toujours sur autrui les premiers à médire...
Page 255 - Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence, L'un est le doux sommeil, et l'autre est l'espérance...
Page 221 - Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie : Je ne dormirai point sous de riches lambris ; Mais voit-on que le somme en perde de son prix ? En est-il moins profond, et moins plein de délices ? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices.
Page 284 - Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille Sans dépens; et qu'en paix chacun chez soi s'en aille. » Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ; Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles : Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui, Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles. FABLE X. — Le Loup et le Chien maigre. Autrefois carpillon fretin Eut beau prêcher, il eut beau dire. On le mit dans la poêle à frire.