Lettres inedites, ecrites de France et d'Italie (1787 a 1812)Paulin, 1834 - France |
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... veux parler de cette vie tran- quille que je menais auprès de vous . Babil de femmes , folies de jeunesse , qu'êtes - vous en com- paraison ! Je puis dire ce qui en est , moi qui , connaissant l'un et l'autre , n'ai jamais regretté ...
... veux parler de cette vie tran- quille que je menais auprès de vous . Babil de femmes , folies de jeunesse , qu'êtes - vous en com- paraison ! Je puis dire ce qui en est , moi qui , connaissant l'un et l'autre , n'ai jamais regretté ...
Page 16
... veux avec mes livres , cependant je vois chaque jour qu'il m'est impossible de manquer une seule de leurs assemblées . C'est une chose que je ne puis prendre sur moi , et qui pourtant devient de jour en jour plus nécessaire , car ...
... veux avec mes livres , cependant je vois chaque jour qu'il m'est impossible de manquer une seule de leurs assemblées . C'est une chose que je ne puis prendre sur moi , et qui pourtant devient de jour en jour plus nécessaire , car ...
Page 22
... veux vous dire quant à pré- sent sur cet article , me réservant à payer bientôt vos descriptions des Pyrénées , d'une histoire de mes voyages , accidens , fortunes diverses depuis Rennes jusqu'à Rome , où je vais par ordre du ministre ...
... veux vous dire quant à pré- sent sur cet article , me réservant à payer bientôt vos descriptions des Pyrénées , d'une histoire de mes voyages , accidens , fortunes diverses depuis Rennes jusqu'à Rome , où je vais par ordre du ministre ...
Page 29
... veux dire ceux qu'il a composés , auxquels je n'entends pas grand'chose , d'autres dont j'avais besoin pour me remettre un peu de la fatigue des conversazioni franco - italiennes , et m'a conté différentes choses assez curieuses de ...
... veux dire ceux qu'il a composés , auxquels je n'entends pas grand'chose , d'autres dont j'avais besoin pour me remettre un peu de la fatigue des conversazioni franco - italiennes , et m'a conté différentes choses assez curieuses de ...
Page 35
... veux vous bailler ici quelque petite signifiance de ce que j'ai remarqué de la littérature actuelle pendant mon séjour à Paris . Je me suis rencontré quelquefois avec M. Legouvé , dont le nom vous est connu . Je lui ai ouï dire des ...
... veux vous bailler ici quelque petite signifiance de ce que j'ai remarqué de la littérature actuelle pendant mon séjour à Paris . Je me suis rencontré quelquefois avec M. Legouvé , dont le nom vous est connu . Je lui ai ouï dire des ...
Common terms and phrases
Adieu affaire aide-de-camp aise AKERBLAD amis arriva assez avez beau beauté belle bientôt brigands c'était Calabre Cassano cher cheval chose colonel commandant conter Coraï Corigliano Courier cousine crois d'artillerie d'encre d'Hélène Daphnis et Chloé demande Dieu dire donner écrit enfin êtes eût fâché femme Florence Foggia Frascati général Reynier gens grace grec guère guerre Hélène heureux homme imprimer Isocrate J'ai reçu j'aurais j'avais j'en j'espère j'étais jamais jolie jours l'armée l'autre laisse lettre Livourne livres long-temps Longus m'en madame Clavier main manuscrit manuscrits Marcellinara Masséna Ménélas ment mérite mieux Milan Mileto mille mois monde monsieur n'ai n'en n'eusse Naples octobre officier Pâris parler passer Pausanias pauvre pays pense personne plaire plaisir plaît Pouille pourrait pouvait présent quitter raison rendre Renouard reste rien Rome s'il Sainte-Croix Sainte-Euphémie sais savez Scigliano sera seul Tarente Tivoli traduction trouve vais Vérone veux voilà vois voulait vrai Xénophon Xénophon d'Éphèse
Popular passages
Page 51 - Sire! // aspire à descendre. Mais non, il croit monter en s'égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu'un nom. Pauvre homme! ses idées sont au-dessous de sa fortune. Je m'en doutai quand je le vis donner sa petite sœur à Borghèse et croire que Borghèse lui faisait trop d'honneur.
Page 61 - Ne voulant ni vieillir dans les honneurs obscurs de quelque légion , ni faire une fortune, il faut laisser cela. Sans doute; c'est mon dessein. Mais je suis bien ici, où j'ai tout à souhait : un pays admirable , l'antique, la nature, les tombeaux, les ruines, la Grande Grèce. Que de choses...
Page 50 - Cela dura un quart d'heure ou plus, et devenait embarrassant pour d'Anthouard et pour tout le monde, quand Maire, un jeune homme, un lieutenant que tu as pu voir, se lève et dit: S'il veut être empereur, qu'il le soit; mais pour en dire mon avis, je ne le trouve pas bon du tout. Expliquez-vous, dit le colonel; voulez-vous, ne voulez-vous pas? Je ne le veux pas, répond Maire. A la bonne heure.
Page 174 - ... elle de dehors lui disait à voix basse, masquant avec ses doigts le trop de lumière de la lampe : doucement, va Doucement. Quand il fut à l'échelle , il monte, son couteau dans les dents , et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu offrant sa gorge découverte , d'une main il prend son couteau, et de l'autre Ah!
Page 172 - Nous cherchâmes, tant qu'il fit jour, notre chemin à travers ces bois.; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était1 nuit noire quand nous arrivâmes près d'une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon , mais comment faire ? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nous invita. Mon jeune homme ne se fit pas prier : nous voilà mangeant et buvant, lui du moins, car pour moi j'examinais le lieu et la mine de nos hôtes....
Page 49 - Nous venons de faire un empereur, et pour ma part je n'y ai pas nui. Voici l'histoire. Ce matin , d'Anthouard nous assemble , et nous dit de quoi il s'agissait, mais bonnement, sans préambule ni péroraison. Un empereur ou la république, lequel est le plus de votre goût? comme on dit rôti ou bouilli , potage ou soupe , que voulez-vous? Sa harangue finie, nous voilà tous à nous regarder, assis en rond. Messieurs, qu'opinez-vous?
Page 174 - ... que le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer ; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement ces propres mots du mari : Eh bien enfin voyons, faut-il les tuer tous deux ? A quoi la femme répondit : Oui.
Page 104 - C'est instinct de nature. Nous naissons valetaille. Les hommes sont vils et lâches, insolents, quelques-uns par la bassesse de tous , abhorrant la justice , le droit , l'égalité ; chacun veut être , non pas maître , mais esclave favorisé. S'il n'y avait que trois hommes au monde, ils s'organiseraient. L'un ferait la cour à l'autre...
Page 173 - Le souper fini on nous laisse; nos hôtes couchaient en bas , nous dans la chambre haute où nous avions mangé; une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle, c'était là le coucher...
Page 87 - ... leurs bourreaux. Cependant le général, colonel ou chef, n'importe de quel grade, qui a fait partir ce détachement sans songer à rien, sans savoir, la plupart du temps, si les passages étaient libres, informé de la déconfiture, s'en prend aux villages voisins; il y envoie un aide de camp avec cinq cents hommes. On pille, on viole, on égorge, et ce qui échappe va grossir la bande du sous-diacre.