Oeuvres complètes de J. J. Rousseau: avec des éclaircissements et des notes historiques, Volume 23Dalibon, 1825 |
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Adieu aimer assez avez avoit bontés canton de Berne cher Moultou cher Vernes chose cœur Coindet comtesse de Boufflers connoissance connoître consolation CORRESPONDANCE croire crois d'Alembert Daignez déja Deleyre desire Devin du village devoir Dieu dire dois donner écrire écrit envoyé état êtes étoit falloit Genève gens grace homme imprimé j'ai j'aurois j'avois j'en j'espère j'étois jamais jours juger Julie l'amitié là-dessus laisser LETTRE libraire livre long-temps m'avez m'en m'est m'ôter madame d'Épinay madame d'Houdetot madame la maréchale MADAME LATOUR Malesherbes maréchale de Luxembourg maux ment mieux monsieur Montmorency Motiers-Travers n'ai n'en n'étoit Nouvelle Héloïse parceque parler paroît peine penser personne peut-être plaisir Pontarlier prendre prince de Conti qu'un raison reconnoissance reçu remerciements réponse respect reste rien Rousseau Roustan s'il sais saurois savoir sentiments sera seroit seul soin sort souffrir sûr sur-tout tort trouve vérité veux Voilà vois Voltaire voudrois voulez w LETTRE Yverdun
Popular passages
Page 132 - Je ne vous aime point, monsieur; vous m'avez fait les maux qui pouvoient m'être les plus sensibles , à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu : vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux; c'est vous qui me rendez le séjour...
Page 208 - S'il y avoit le moyen de retrouver cet enfant, ce seroit faire le bonheur de sa tendre mère ; mais j'en désespère, et je n'emporte point avec moi cette consolation. Les idées dont ma faute a rempli mon esprit ont contribué en grande partie à me faire méditer le Traité de l'Éducation ; et vous y trouverez, dans le livre I", un passage qui peut vous indiquer cette disposition.
Page 290 - Devenu ! non ; l'homme qui porta cinquante ans le cœur que je sens renaître en moi n'est point celui qui peut s'oublier au point que je viens de faire : on ne demande point pardon à mon âge, parcequ'on n'en CORRESPONDANCE.
Page 364 - C'est à l'instigation de M. de Voltaire qu'on ya vengé, contre moi, la cause de Dieu. Mais à Berne, où le même réquisitoire a été imprimé dans la Gazette, il ya produit un tel effet, que je sais, de M.
Page 281 - ... d'une accusation de fourberie. Je ne sais quel aveuglement, quelle sombre humeur, inspirée dans la solitude par un mal affreux , m'a fait inventer, pour en noircir ma vie et l'honneur d'autrui , ce tissu d'horreurs , dont le soupçon , changé dans mon esprit prévenu presque en certitude, n'a pas mieui été déguisé à d'autres qu'à vous.
Page 214 - Vous me reprochez de n'avoir pas fait changer de système à Wolmar sur la fin du roman : mais, mon cher Vernes, vous n'avez pas lu cette fin ; car sa conversion y est indiquée avec une clarté qui ne pouvoit souffrir un plus grand développement sans vouloir faire une capucinade.
Page 170 - Ce fanfaron d'impiété, ce beau génie et cette âme basse, cet homme si grand par ses talens et si vil par leur usage, nous laissera de longs et cruels souvenirs de son séjour parmi nous. La ruine des mœurs, la perte de la liberté qui en est la suite inévitable, seront chez nos neveux les monumens de sa gloire et de sa reconnoissance. S'il reste dans leur cœur quelque amour pour la patrie, ils détesteront sa mémoire et il en sera plus souvent maudit qu'admiré.
Page 339 - Rousseau ne sait point se cacher. D'ailleurs je vous avoue qu'il m'est impossible de concevoir à quel titre un citoyen de Genève, imprimant un livre en Hollande, avec privilège des États-Généraux, en peut devoir compte au parlement de Paris. Au reste, j'ai rendu gloire à Dieu, et parlé pour le bien des hommes. Pour une si digne cause, je ne refuserai jamais de souffrir. Je vous réitère mes remerciements, madame, et n'oublierai point ce soin de votre amitié.
Page 35 - M. d'Alembert. Le conseil qu'il nous donne d'établir une comédie m'a paru pernicieux; il a réveillé mon zéle et m'a d'autant plus indigné, que j'ai vu clairement qu'il ne se faisoit pas un scrupule de faire sa cour à M. de Voltaire à nos dépens. Voilà les auteurs et les philosophes! Toujours pour motif quelque intérêt particulier, et toujours le bien public pour prétexte.
Page 96 - Que deviendrois-je au milieu de vous, à présent que vous avez un maître ' en plaisanteries qui vous instruit si bien ? Vous me trouveriez fort ridicule, et moi je vous trouverois fort jolis: nous aurions grand'peine à nous accorder ensemble.