Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme [afterw.] des sciences, belles-lettres et art d'Amiens [afterw.] des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, 1835-

Front Cover

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 87 - Quant à moi , je ne saurais accorder que celui-là n'ait rien fait d'utile qui, réfléchissant sur l'énorme ressort de la vapeur d'eau fortement échauffée, vit le premier qu'elle pourrait servir à élever de grandes masses de ce liquide à toutes les hauteurs imaginables. Je ne puis admettre qu'il ne soit dû aucun souvenir à l'ingénieur qui, le premier aussi, décrivit une machine propre à réaliser de pareils effets.
Page 65 - On peut préférer un instrument à un autre pour remuer le monde et le changer de place; voilà tout. Mais l'idée de révolution, c'est-àdire de changement et d'amélioration , n'en éclaire pas moins l'esprit , n'en échauffe pas moins le cœur. Quel est parmi nous l'homme pensant, l'homme de cœur et de raison , l'homme de religion et d'espérance . qui , mettant la main sur sa conscience et s'interrogeant devant Dieu en présence d'une société qui tombe d'anomalie et de vétusté , ne se...
Page 88 - ... péniblement reconstruites pour donner quelque vraisemblance aux assertions du marquis, ont cela de fort curieux, que pas une d'elles ne ressemble à l'autre. Comment en effet tirer quelque chose de raisonnable d'une description faite en quatre lignes, et où tout se réduit à dire : « Un des vases étant épuisé, l'autre commence à forcer et à se remplir d'eau froide. » De tels documents ne se discutent pas, il suffit de les citer. Malgré le parti pris des écrivains anglais en ce qui...
Page 41 - Voyager, c'est résumer une longue vie en peu d'années ; c'est un des plus forts exercices que l'homme puisse donner à son cœur comme à sa pensée.
Page 10 - Gabaon ; lune n'avance point sur la vallée d'Aïalon ». « Et le soleil et la lune s'arrêtèrent jusqu'à ce que le peuple se fût vengé de ses ennemis.
Page 305 - ... et l'homme, quelque heureux qu'il soit, s'il n'est diverti et occupé par quelque passion ou quelque amusement qui empêche l'ennui de se répandre, sera bientôt chagrin et malheureux. Sans divertissement, il n'ya point de joie; avec le divertissement, il n'ya point de tristesse.
Page 57 - ... enfant vit de la nôtre ; une larme vient dans ses yeux si elle me voit triste et rêveur; ses traits sont un reflet simultané des miens, et le sourire de toutes nos joies n'attend jamais un sourire pareil sur ses lèvres; qu'elle est belle ainsi...
Page 65 - Je relus ces vers comme s'ils eussent été d'un autre, tant je les avais complètement effacés de ma mémoire : je fus frappé de nouveau de ce sentiment qui me les avait inspirés ailleurs ; de ce sentiment du tremblement général des choses, du vertige, de l'éblouissement universel de l'esprit humain qui court avec trop de rapidité pour se rendre compte de sa marche même , mais qui a l'instinct d'un but nouveau , inconnu, où Dieu le mène par la voie rude et préci piteuse des catastrophes...
Page 331 - Inventaire et documents publiés par la direction générale des Archives Nationales. Inventaire sommaire et tableau méthodique des fonds conservés aux Archives Nationales. » 1
Page 211 - ... devait partir le lendemain dès la pointe du jour. « Mû de pitié, dit Ambroise Paré, je dis qu'il pourrait encore guérir s'il était bien pansé. Plusieurs gentilshommes de la compagnie le prièrent de le faire mener avec le bagage, puisque j'avais cette volonté de le panser; ce qu'il accorda; et, après que je l'eus habillé, fut mis en une charrette, sur un lit bien couvert et bien accommodé, qu'un cheval traînait. Je fus son médecin, son apothicaire, son chirurgien, son cuisinier;...

Bibliographic information