Pensées de B. Pascal: précédées de la vie de Pascal |
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Page 19
Cette pratique lui parut si utile , qu'il la conserva jusqu'à la mort , et même dans
les derniers temps de sa vie , où il était dans des douleurs continuelles , parce qu
'il ne pouvait écrire ni lire ; il était contraint de demeurer sans rien faire et de ...
Cette pratique lui parut si utile , qu'il la conserva jusqu'à la mort , et même dans
les derniers temps de sa vie , où il était dans des douleurs continuelles , parce qu
'il ne pouvait écrire ni lire ; il était contraint de demeurer sans rien faire et de ...
Page 22
Pour éviter d'y tomber , il n'a jamais voulu permettre qu'on lui fit aucune sauce ni
ragoût , non pas même de l'orange et du verjus , ni rien de tout ce qui excite l'
appétit , quoiqu'il aimât naturellement toutes ces choses . Et , pour se tenir dans ...
Pour éviter d'y tomber , il n'a jamais voulu permettre qu'on lui fit aucune sauce ni
ragoût , non pas même de l'orange et du verjus , ni rien de tout ce qui excite l'
appétit , quoiqu'il aimât naturellement toutes ces choses . Et , pour se tenir dans ...
Page 23
La mortification de ses sens n'allait pas seulement à se retrancher tout ce qui
pouvait leur être agréable , mais encore à ne leur rien refuser , par cette raison
qu'il pourrait leur déplaire , soit par sa pourriture , soit par ses remèdes . Il a pris ...
La mortification de ses sens n'allait pas seulement à se retrancher tout ce qui
pouvait leur être agréable , mais encore à ne leur rien refuser , par cette raison
qu'il pourrait leur déplaire , soit par sa pourriture , soit par ses remèdes . Il a pris ...
Page 27
Lorsqu'il reçut cette nouvelle il ne dit rien , sinon : a Dieu nous fasse « la grâce d'
aussi bien mourir ! « Et il s'est toujours depuis tenu dans une soumission
admirable aux ordres de la providence de Dieu , sans faire jamais réflexion que
sur les ...
Lorsqu'il reçut cette nouvelle il ne dit rien , sinon : a Dieu nous fasse « la grâce d'
aussi bien mourir ! « Et il s'est toujours depuis tenu dans une soumission
admirable aux ordres de la providence de Dieu , sans faire jamais réflexion que
sur les ...
Page 30
... que les of fenses qui ne regardaient que sa personne ne lui faisaient pas
grande impression , puisqu'il les oubliait si facilement ; car il avait une mémoire si
excellente , qu'il disait souvent qu'il n'avait jamais rien oublié des choses qu'il
avait ...
... que les of fenses qui ne regardaient que sa personne ne lui faisaient pas
grande impression , puisqu'il les oubliait si facilement ; car il avait une mémoire si
excellente , qu'il disait souvent qu'il n'avait jamais rien oublié des choses qu'il
avait ...
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Common terms and phrases
admirable aime arriver assez aurait ayant caché cause chercher choses chrétiens clairement commencement condition connaissance connaitre considère consiste contraire corps croire d'être demande dernière devait Dieu différence dire disait discours divertissement doit donner doute effet également enfin esprit état faisait faux figure fond font force gens géométrie gloire grandeur heureux hommes infinité j'ai Jésus-Christ jour juger Juifs juste justice l'autre l'Église l'esprit l'homme l'un laisse lieu livre lui-même lumière manière marque ment Messie miracles misère monde montrer mort mouvement n'avait n'en n'était n'ont nature naturelle néanmoins nécessaire nombre parfaitement parle Pascal passe passions péché peine pensée père personne peuple peuvent philosophes porte pouvait première présent preuves prophéties propre puisse qu'à qu'en qu'un raison règles religion rendre rien s'en s'il saint savoir science sens sentiments serait servir seul sorte souvent suiv sujet terre trouve venu vérité veut vient Voilà voit volonté voyant vrai
Popular passages
Page 212 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 243 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de L'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 375 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 266 - Quand on veut reprendre avec utilité , et montrer à un autre qu'il se trompe , il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité , mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 203 - On se croit naturellement bien plus capable d'arriver au centre des choses que d'embrasser leur circonférence. L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement ; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder ; et...
Page 227 - Cromwell allait ravager toute la chrétienté; la famille royale était perdue, et la sienne à jamais puissante, sans un petit grain de sable, qui se mit dans son uretère. Rome même allait trembler sous lui ; mais ce petit gravier s'étant mis là, il est mort, sa famille abaissée, tout en paix, et le roi rétabli «. 8.
Page 378 - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent: Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue , et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page 377 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes...
Page 243 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre.
Page 211 - La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
Bibliographic information
| Title | Pensées de B. Pascal: précédées de la vie de Pascal Chefs-d'oeuvre littéraires du XVIIe siècle |
| Author | Blaise Pascal |
| Publisher | F. Didot frères, 1858 |
| Original from | the University of California |
| Digitized | 13 Sep 2007 |
| Length | 464 pages |
| Export Citation | BiBTeX EndNote RefMan |