Pensées de B. Pascal: précédées de la vie de Pascal |
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Mais lorsqu'on lui voulait représenter cela , quand il faisait quelque aumône
considérable , il se fâchait , et disait : « J'ai remarqué une chose , que , quelque
pauvre qu'on soit , on laisse toujours quelque chose en mourant . » Ainsi il
fermait la ...
Mais lorsqu'on lui voulait représenter cela , quand il faisait quelque aumône
considérable , il se fâchait , et disait : « J'ai remarqué une chose , que , quelque
pauvre qu'on soit , on laisse toujours quelque chose en mourant . » Ainsi il
fermait la ...
Page 46
Quoiqu'il n'ait rien encore qui le convainque de cette vérité , elle ne laisse pas de
lui plaire ; et la raison seule suffit pour lui faire trouver plus de vraisemblance
dans cette supposition qu'un Dieu est l'auteur des hommes et de tout ce qu'il y a
...
Quoiqu'il n'ait rien encore qui le convainque de cette vérité , elle ne laisse pas de
lui plaire ; et la raison seule suffit pour lui faire trouver plus de vraisemblance
dans cette supposition qu'un Dieu est l'auteur des hommes et de tout ce qu'il y a
...
Page 48
... et il fit voir , par un très - grand nombre de circonstances indubitables , qu'il
était également impossible que Moïse eût laissé par écrit des choses fausses ,
ou que le peuple à qui il les avait laissées s'y fut laissé tromper , quand même
Moïse ...
... et il fit voir , par un très - grand nombre de circonstances indubitables , qu'il
était également impossible que Moïse eût laissé par écrit des choses fausses ,
ou que le peuple à qui il les avait laissées s'y fut laissé tromper , quand même
Moïse ...
Page 51
Mais Dieu n'a pas permis qu'il nous ait laissé ni l'un ni l'autre ; car peu de temps
après il tomba malade d'une maladie de langueur et de faiblesse qui dura les
quatro dernières années de sa vie , et qui , quoiqu'elle parût fort peu au dehors ,
et ...
Mais Dieu n'a pas permis qu'il nous ait laissé ni l'un ni l'autre ; car peu de temps
après il tomba malade d'une maladie de langueur et de faiblesse qui dura les
quatro dernières années de sa vie , et qui , quoiqu'elle parût fort peu au dehors ,
et ...
Page 61
... à ces deux grandes maximes qui lui faisait témoigner une si grande patience
dans ses maux et dans ses maladies qui ne l'ont presque jamais laissé sans
douleur pendant toute sa vie ; qui lui faisait pratiquer des mortifications très -
rudes et ...
... à ces deux grandes maximes qui lui faisait témoigner une si grande patience
dans ses maux et dans ses maladies qui ne l'ont presque jamais laissé sans
douleur pendant toute sa vie ; qui lui faisait pratiquer des mortifications très -
rudes et ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 212 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 243 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de L'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 375 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 266 - Quand on veut reprendre avec utilité , et montrer à un autre qu'il se trompe , il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité , mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 203 - On se croit naturellement bien plus capable d'arriver au centre des choses que d'embrasser leur circonférence. L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement ; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder ; et...
Page 227 - Cromwell allait ravager toute la chrétienté; la famille royale était perdue, et la sienne à jamais puissante, sans un petit grain de sable, qui se mit dans son uretère. Rome même allait trembler sous lui ; mais ce petit gravier s'étant mis là, il est mort, sa famille abaissée, tout en paix, et le roi rétabli «. 8.
Page 378 - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent: Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue , et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page 377 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes...
Page 243 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre.
Page 211 - La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.