Pensées de B. Pascal: précédées de la vie de Pascal |
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... choses à quoi il fallait le plus d'application . Après ces connaissances , mon père lui en donna d'autres ; il lui parlait souvent des effets extraordinaires de la nature , comme de la poudre à canon , et d'autres choses qui surprennent ...
... choses à quoi il fallait le plus d'application . Après ces connaissances , mon père lui en donna d'autres ; il lui parlait souvent des effets extraordinaires de la nature , comme de la poudre à canon , et d'autres choses qui surprennent ...
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... choses qu'il en fit un traité à l'âge de douze ans , qui fut trouvé tout à fait bien raisonné . Son génie pour la géométrie commença à paraître lorsqu'il n'avait encore que douze ans , par une rencontre si extraordinaire , qu'il me ...
... choses qu'il en fit un traité à l'âge de douze ans , qui fut trouvé tout à fait bien raisonné . Son génie pour la géométrie commença à paraître lorsqu'il n'avait encore que douze ans , par une rencontre si extraordinaire , qu'il me ...
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... choses , il n'en savait pas même les noms . Il fut contraint de se faire lui- même des définitions ; il appelait un cercle un rond ; une ligne , une barre , et ainsi des autres . Après ces définitions il se fit des axiomes , et enfin il ...
... choses , il n'en savait pas même les noms . Il fut contraint de se faire lui- même des définitions ; il appelait un cercle un rond ; une ligne , une barre , et ainsi des autres . Après ces définitions il se fit des axiomes , et enfin il ...
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... choses , et qui ne connais- saient pas la nature de la foi . Et ainsi cet esprit si grand , si vaste et si rempli de curiosités , qui cherchait avec tant de soin la cause et la raison de tout , était en même temps soumis à toutes les choses ...
... choses , et qui ne connais- saient pas la nature de la foi . Et ainsi cet esprit si grand , si vaste et si rempli de curiosités , qui cherchait avec tant de soin la cause et la raison de tout , était en même temps soumis à toutes les choses ...
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... choses communes , parce qu'il disait que c'était une marque qu'on mangeait pour contenter le goût , ce qui était toujours mal . Pour éviter d'y tomber , il n'a jamais voulu permettre qu'on lui fit aucune sauce ni ragoût , non pas même ...
... choses communes , parce qu'il disait que c'était une marque qu'on mangeait pour contenter le goût , ce qui était toujours mal . Pour éviter d'y tomber , il n'a jamais voulu permettre qu'on lui fit aucune sauce ni ragoût , non pas même ...
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Common terms and phrases
admirable aime arriver assez caché cause charité charnels chercher choses chré circoncision cœur concupiscence connaissance connaître considère consiste consolation contraire contrariétés corps croire définir déisme dessein Dieu différence dire disait discours disent divertissement doctrine doit donner ÉNOCH Épictète esprit état éternel Étienne Pascal Faugère fausses faux figure force fût géométrie gloire grandeur heureux hommes indivisible infinité injuste j'ai jamais JÉSUS-CHRIST juger Juifs juste justice l'âme l'amour l'art de persuader l'autre l'Écriture l'Église l'esprit l'homme l'infini l'un lumière Mahomet Marguerite Périer maux ment Messie miracles misère Moïse monde Montaigne mort n'en nature naturelle néanmoins nécessaire non-seulement pable païens parle Pascal passe passions péché pensée père personne persuader peuple philosophes plaisir plaisirs Port-Royal pouvait prédit preuves principes prophéties prouver pyrrhonisme qu'un raison règles religion chrétienne Roannez s'il sacrifice saint saint Augustin science sens sentiments serait seul sorte souf souffrir sujet tion trouve vanité vérité Voilà volonté vrai
Popular passages
Page 212 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt ; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 243 - Et c'est sur ces connaissances du cœur et de L'instinct qu'il faut que la raison s'appuie et qu'elle y fonde tout son discours.
Page 375 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 266 - Quand on veut reprendre avec utilité , et montrer à un autre qu'il se trompe , il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité , mais lui découvrir le côté par où elle est fausse.
Page 203 - On se croit naturellement bien plus capable d'arriver au centre des choses que d'embrasser leur circonférence. L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement ; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder ; et...
Page 227 - Cromwell allait ravager toute la chrétienté; la famille royale était perdue, et la sienne à jamais puissante, sans un petit grain de sable, qui se mit dans son uretère. Rome même allait trembler sous lui ; mais ce petit gravier s'étant mis là, il est mort, sa famille abaissée, tout en paix, et le roi rétabli «. 8.
Page 378 - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent: Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue , et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page 377 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes...
Page 243 - Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur; c'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c'est en vain que le raisonnement qui n'ya point de part essaye de les combattre.
Page 211 - La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.