Portraits littéraires, Volume 1 |
From inside the book
Results 1-5 of 73
Page 6
... semble donc que lorsqu'on parle d'un artiste et d'un poëte , surtout d'un poëte qui ne représente pas toute une époque , il est mieux de ne pas compliquer dès l'abord son histoire d'un trop vaste appareil philosophique , de s'en 6 ...
... semble donc que lorsqu'on parle d'un artiste et d'un poëte , surtout d'un poëte qui ne représente pas toute une époque , il est mieux de ne pas compliquer dès l'abord son histoire d'un trop vaste appareil philosophique , de s'en 6 ...
Page 8
... semble pas que la jeunesse de Despréaux ait été fort pas- sionnée , et lui - même convient qu'il est très - peu voluptueux . Ce petit nombre de faits connus sur les vingt - quatre pre- mières années de sa vie nous mènent jusqu'en 1660 ...
... semble pas que la jeunesse de Despréaux ait été fort pas- sionnée , et lui - même convient qu'il est très - peu voluptueux . Ce petit nombre de faits connus sur les vingt - quatre pre- mières années de sa vie nous mènent jusqu'en 1660 ...
Page 14
... semble , monsieur , que voilà une < « < longue lettre . Mais quoi ? le loisir que je me suis trouvé au- « jourd'hui à Auteuil m'a comme transporté à Reims , où je « < me suis imaginé que je vous entretenois dans votre jardin , « et que ...
... semble , monsieur , que voilà une < « < longue lettre . Mais quoi ? le loisir que je me suis trouvé au- « jourd'hui à Auteuil m'a comme transporté à Reims , où je « < me suis imaginé que je vous entretenois dans votre jardin , « et que ...
Page 15
Charles-Augustin Sainte-Beuve. On doit maintenant , ce nous semble , comprendre notre opi- nion sur Boileau . Ce n'est pas du tout un poëte , si l'on réserve ce titre aux êtres fortement doués d'imagination et d'âme : son Lutrin ...
Charles-Augustin Sainte-Beuve. On doit maintenant , ce nous semble , comprendre notre opi- nion sur Boileau . Ce n'est pas du tout un poëte , si l'on réserve ce titre aux êtres fortement doués d'imagination et d'âme : son Lutrin ...
Page 18
... semble que la perruque est assez heureusement fron- « dée dans ces vers . » Cela rappelle cette autre hardiesse avec laquelle , dans l'Ode à Namur , Boileau parle de la plume blan- che que le roi a sur son chapeau1 . En général ...
... semble que la perruque est assez heureusement fron- « dée dans ces vers . » Cela rappelle cette autre hardiesse avec laquelle , dans l'Ode à Namur , Boileau parle de la plume blan- che que le roi a sur son chapeau1 . En général ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
admirable aime âme amis amour Ampère André Chénier années assez Athalie auteurs Bayle beau belle Bérénice Boileau Brun Bruyère c'était caractère Champmeslé chant Charles Nodier charme chose cœur Corneille critique d'André Chénier dernier Diderot Dieu dire Dôle écrit élégie esprit Euripide eût Farcy femme Fontaine génie gloire goût grec Guillaume Colletet heure hommes idées j'ai jamais jeune jeunesse Jouffroy jour jugement l'abbé Prévost l'esprit laisse lettres littéraire littérature livre Louis XIV lui-même lyrique madame madame de Sévigné mademoiselle ment mieux Millevoye Molière monde morale mort n'avait nature noble Nodier œuvres parler passé passion pensée père peut-être Phèdre philosophie pièce pleurs poëme poésie poëte poétique politique Port-Royal pourtant premier presque prose qu'un Racine Regnier reste rien roman Rousseau s'en s'était s'il sais savant science secret semble sens sentiment serait seul simple sorte souvent style surtout talent tion trouve Victorin Fabre vive voilà Voltaire vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 193 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 74 - C'est pourquoi vous devez vous attendre que je ne » vous en parlerai plus du tout. On m'a dit : Soyez » aveugle. Si je ne puis l'être tout à fait, il faut du moins )> que je sois muet; car, voyez-vous, il faut être régulier » avec les réguliers, comme j'ai été loup avec vous et » avec les autres loups vos compères.
Page 76 - Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut au contraire que les personnages tragiques, c'est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 36 - Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise: Quoiqu'un grison fasse effroi, II vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 245 - ... la liberté du mâle et de la femelle, en les enchaînant pour jamais l'un à l'autre ; qu'une fidélité qui borne la plus capricieuse des jouissances à un même individu ; qu'un serment d'immutabilité de deux êtres de chair, à la face d'un ciel qui n'est pas un instant le même, sous des antres qui menacent ruine ; au bas d'une roche qui tombe en poudre ; au pied d'un arbre qui se gerce ; sur une pierre qui s'ébranle ? Crois-moi, vous avez rendu la condition de l'homme pire que celle de...