Portraits littéraires, Volume 1 |
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... cœur du mal . Parce que Ronsard et Des Portes , Scudery et Chapelain leur paraissent détes- tables , ils en concluent qu'il n'y a de vrai goût , de poésie véritable que chez les anciens ; ils négligent , ils ignorent , ils suppriment ...
... cœur du mal . Parce que Ronsard et Des Portes , Scudery et Chapelain leur paraissent détes- tables , ils en concluent qu'il n'y a de vrai goût , de poésie véritable que chez les anciens ; ils négligent , ils ignorent , ils suppriment ...
Page 40
... cœur à tant de héros magna- nimes qui lui tendaient les bras , mais tourner à côté et s'atta- quer à une Rome castillane , sur la foi de Lucain et de Sénèque , ces Espagnols , bourgeois sous Néron , c'était pour Corneille ne pas ...
... cœur à tant de héros magna- nimes qui lui tendaient les bras , mais tourner à côté et s'atta- quer à une Rome castillane , sur la foi de Lucain et de Sénèque , ces Espagnols , bourgeois sous Néron , c'était pour Corneille ne pas ...
Page 44
... cœur : Oh ! que vous me génez ! et avec quel soin il cherche à la réconci- lier avec la bienséance . Il n'y parvient pas toujours . Pauline vient jusque dans une antichambre pour trouver Sévère dont elle devrait attendre la visite dans ...
... cœur : Oh ! que vous me génez ! et avec quel soin il cherche à la réconci- lier avec la bienséance . Il n'y parvient pas toujours . Pauline vient jusque dans une antichambre pour trouver Sévère dont elle devrait attendre la visite dans ...
Page 45
... cœur . Nourris la plupart dans une discipline austère , ils ont sans cesse à la bouche des maximes auxquelles ils rangent leur vie ; et comme ils ne s'en écartent jamais , on n'a pas de peine à les saisir ; un coup d'œil suffit : ce qui ...
... cœur . Nourris la plupart dans une discipline austère , ils ont sans cesse à la bouche des maximes auxquelles ils rangent leur vie ; et comme ils ne s'en écartent jamais , on n'a pas de peine à les saisir ; un coup d'œil suffit : ce qui ...
Page 46
... cœur . On sent que Corneille connais- sait peu les femmes . Il a pourtant réussi à exprimer dans Chimène et dans Pauline cette vertueuse puissance de sacri- fice , que lui - même avait pratiquée en sa jeunesse . Chose singulière ...
... cœur . On sent que Corneille connais- sait peu les femmes . Il a pourtant réussi à exprimer dans Chimène et dans Pauline cette vertueuse puissance de sacri- fice , que lui - même avait pratiquée en sa jeunesse . Chose singulière ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 193 - Sous votre aimable tête, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 74 - C'est pourquoi vous devez vous attendre que je ne » vous en parlerai plus du tout. On m'a dit : Soyez » aveugle. Si je ne puis l'être tout à fait, il faut du moins )> que je sois muet; car, voyez-vous, il faut être régulier » avec les réguliers, comme j'ai été loup avec vous et » avec les autres loups vos compères.
Page 76 - Aristote, bien éloigné de nous demander des héros parfaits, veut au contraire que les personnages tragiques, c'est-à-dire ceux dont le malheur fait la catastrophe de la tragédie, ne soient ni tout à fait bons, ni tout à fait méchants.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 36 - Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise: Quoiqu'un grison fasse effroi, II vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 245 - ... la liberté du mâle et de la femelle, en les enchaînant pour jamais l'un à l'autre ; qu'une fidélité qui borne la plus capricieuse des jouissances à un même individu ; qu'un serment d'immutabilité de deux êtres de chair, à la face d'un ciel qui n'est pas un instant le même, sous des antres qui menacent ruine ; au bas d'une roche qui tombe en poudre ; au pied d'un arbre qui se gerce ; sur une pierre qui s'ébranle ? Crois-moi, vous avez rendu la condition de l'homme pire que celle de...