à-dire, réduite à l'étude des produits des trois règnes de la nature, de l'un des, vingt-deux cantons de la Suisse. Les Mémoires seront envoyés avant le 1" janvier 1825. SOCIÉTÉ DES SCIENCES ET DES ARTS DE LA La Société a proposé, dans sa séance du 23 juin 1820, les questions suivantes : Première question. Y a-t-il des signes caractéristiques suffisans pour distinguer toujours avec certitude le véritable cancer des autres maladies qui lui ressemblent? En cas de réponse affirmative, quels sont ces signes? Faut-il toujours considérer cette maladie comme l'effet d'une indisposition du corps entier, ou bien n'est-elle que locale? Si elle doit être considérée comme une indisposition du corps entier, les remèdes extérieurs, soit l'amputation, soit le remède appliqué par les religieuses du couvent de Rees, soit les remèdes corrosifs et spécialement l'arsenic, peuvent-ils contribuer à la guérison de la maladie, ou à l'allégement de ses accidens, ou bien faut-il les considérer tous comme nuisibles? Lorsque le mal n'a pas encore les signes caractéristiques du véritable cancer, mais qu'on a raison de craindre qu'il ne le devienne et qu'on ne puisse le considérer que comme un mal local, quels remèdes extérieurs peut-on alors appliquer avec quelque espoir de succès, et quels sont ceux qu'on doit considérer comme nuisibles ? Deuxième question. Peut-on, en considérant une partie quelconque du corps d'un animal qu'on ne saurait observer vivant, conclure avec certitude quel usage il a fait de cette partie; de manière qu'on puisse regarder ce principe des causes finales, non-seulement comme un principe utile, mais comme un guide toujours sûr dans l'histoire naturelle du règne animal? Troisième question. Quel rapport y a-t-il entre la philosophie spéculative et les mathématiques? Quelle est l'utilité que ces deux sciences peuvent tirer de ce rapport? Pourquoi les mathématiques sont-elles nécessaires pour la philosophie, abstraction faite de leur application à la physique, et quels moyens la philosophie spéculative offre-t-elle pour l'extension et la perfection ultérieures des mathématiques pures? Quatrième question. L'ophthalmie qui, depuis quelques années, attaque principalement les militaires, et qui fait beaucoup de ravages, doit-elle être considérée comme ayant quelque rapport avec celle dont a souffert l'armée française en Egypte? Dans ce cas, par quelles causes a-t-elle été entretenue? Dans le cas contraire, par quelles causes a-t-elle été produite, surtout dans nos armées? La propagation de cette maladie peut-elle faire croire qu'elle soit contagieuse? Quelles précautions peut-on prendre pour prévenir cette maladie et pour en diminuer l'exten→ sion? Son traitement exige-t-il quelques modifications qui ne sont pas nécessaires dans les inflammations d'yeux ordinaires, et quelles sont ces modifications? Cinquième question. Quelle est l'influence des changemens de l'atmosphère sur le magnétisme? dans quelles circonstances la force des aimans artificiels ou naturels est-elle diminuée ou augmentée par ces changemens? Le prix ordinaire est une médaille d'or de la valeur de 30 ducats. FIN. DES MATIÈRES. PREMIÈRE SECTION. SCIENCES. I. SCIENCES NATURELLES. Géologie. BOULEMENT du glacier du Weisshorn, et destruction Page I Sur la nature et le gisement du gypse de Bex et des Sur les caves de chlorite des environs de Vérone... ibid. Géologie de l'île d'Antigoa; par M. Nugent....Page 12 Sources bouillantes de l'île Sainte-Lucie... Nouveau gisement de fer carbonaté; par M. Berthier, ingénieur des mines..... ibid. 13 Sur le pouvoir des Rainettes de grimper sur les corps Gautier ..... 17 -18 19 20 22 Sur les dents de lait et l'organe de l'ouïe du Dugong; M. Léon Dufour... 24 ཝཱསྶ Sur les voies lacrymales des Serpens; par M. Cloquet. 25 Mort d'un Éléphant... Botanique. 26 Monstruosité offerte par un individu du genre Cirsium Sur une fleur qui a des dimensions extraordinaires.. M. Amici... 28 30 ibid. |