Bibliothèque universelle, revue suisse et étrangère, Volume 1Bureau de la Bibliothèque universelle, 1858 - Agriculture |
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Page viii
... morts , des romanciers populaires comme Jérémias Gotthelf , de charmants conteurs comme Rodolphe Töpffer , dont la renommée a promptement franchi les li- mites du sol natal ? C'est le propre de la liberté de fécon- der toutes les ...
... morts , des romanciers populaires comme Jérémias Gotthelf , de charmants conteurs comme Rodolphe Töpffer , dont la renommée a promptement franchi les li- mites du sol natal ? C'est le propre de la liberté de fécon- der toutes les ...
Page 55
... mort que j'avais vue de si près ; c'était le chasseur fondant sur moi , comme l'aigle sur sa proie ; c'était ce chamois blessé , cette mère qui avait bravé nos balles pour revoir son petit ; c'était ma mère , à moi , que j'avais aperçue ...
... mort que j'avais vue de si près ; c'était le chasseur fondant sur moi , comme l'aigle sur sa proie ; c'était ce chamois blessé , cette mère qui avait bravé nos balles pour revoir son petit ; c'était ma mère , à moi , que j'avais aperçue ...
Page 57
... morts avant que je susse répondre à leur sourire et balbutier leur nom . Un oncle âgé , riche et morose , le dernier parent qui restât , me recueillit dans sa maison . Il prit soin de mon en- fance et m'institua , par testament , son ...
... morts avant que je susse répondre à leur sourire et balbutier leur nom . Un oncle âgé , riche et morose , le dernier parent qui restât , me recueillit dans sa maison . Il prit soin de mon en- fance et m'institua , par testament , son ...
Page 63
... mort qui jette son ombre sur la vie , et poursuit encore l'humanité dans le tourbillon des plaisirs . Heureux l'homme qui peut sentir en lui la présence de l'être divin ! Pour lui , tout ce qui passe disparaît , et le nom lugubre de la mort ...
... mort qui jette son ombre sur la vie , et poursuit encore l'humanité dans le tourbillon des plaisirs . Heureux l'homme qui peut sentir en lui la présence de l'être divin ! Pour lui , tout ce qui passe disparaît , et le nom lugubre de la mort ...
Page 64
... mort n'est qu'un nom ! >> Telles furent les pensées de ma jeunesse . Le calme impo- sant de cette nature sauvage , la longueur des heures , dont le cours semble se ralentir dans ces lieux déserts où chaque chose est immobile , tout ...
... mort n'est qu'un nom ! >> Telles furent les pensées de ma jeunesse . Le calme impo- sant de cette nature sauvage , la longueur des heures , dont le cours semble se ralentir dans ces lieux déserts où chaque chose est immobile , tout ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 461 - Aveugle et souffrant sans espoir et presque sans relâche , je puis rendre ce témoignage , qui de ma part ne sera pas suspect : il ya au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune , mieux que la santé elle-même , c'est le dévouement à la science.
Page 578 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers.
Page 575 - L'esprit de ce souverain juge du monde n'est pas si indépendant qu'il ne soit sujet à être troublé par le premier tintamarre qui se fait autour de lui. Il ne faut pas le bruit d'un canon pour empêcher ses pensées : il ne faut que le bruit d'une girouette ou d'une poulie. Ne vous étonnez pas s'il ne raisonne pas bien à présent ; une mouche bourdonne à ses oreilles : c'en est assez pour le rendre incapable de bon conseil.
Page 532 - Divines muses , je sens que vous m'inspirez , non pas ce -qu'on chante à Tempé sur les chalumeaux, ou ce qu'on répète à Délos sur la lyre: vous voulez que je parle à la raison ; elle est le plus parfait, le plus noble et le plus exquis de nos sens.
Page 105 - Quel beau jour pour vous ! Mais quand la pauvre Champagne Fut en proie aux étrangers, Lui, bravant tous les dangers Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd'hui, J'entends frapper à la porte ; J'ouvre, bon Dieu! c'était lui, Suivi d'une faible escorte. Il s'asseoit où me voilà, S'écriant : oh ! quelle guerre ! Oh ! quelle guerre ! — Il s'est assis là, grand'mère ! Il s'est assis là ! J'ai faim, dit-il, et bien vite Je sers piquette et pain bis.
Page 577 - États du monde et dans tous les temps, au lieu qu'on ne voit presque rien de juste ou d'injuste qui ne change de qualité en changeant de climat, '{'rois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence.
Page 560 - ... ya une chose que l'on n'a point vue sous le ciel, et que, selon toutes les apparences , on ne verra jamais . c'est une petite ville qui n'est divisée en aucuns partis, où les familles sont unies...
Page 532 - Je cours une longue carrière. Je suis accablé de tristesse et d'ennui. Mettez dans mon esprit ce charme et cette douceur que je sentais autrefois, et qui fuit loin de moi. Vous n'êtes jamais si divines que quand vous menez à la sagesse et à la vérité par le plaisir. Mais, si vous ne voulez point adoucir la rigueur de mes travaux, cachez le travail même: faites qu'on soit instruit, et que je n'enseigne pas; que je réfléchisse, et que je paraisse sentir; et lorsque j'annoncerai des choses...
Page 531 - Vierges du mont Piérie, entendez-vous le nom que je vous donne ? Inspirezmoi. Je cours une longue carrière. Je suis accablé de tristesse et d'ennui. Mettez dans mon esprit ce charme et cette douceur que je sentais autrefois, et qui fuit loin de moi. Vous n'êtes jamais si divines que quand vous menez à la sagesse et à la vérité par le plaisir. Mais, si vous ne voulez point adoucir la rigueur de mes travaux, cachez...
Page 584 - Lorsque tant de choses sur terre Proclament la Divinité, Et semblent attester d'un père L'amour, la force et la bonté...