Oeuvres complètes de Boileau ..., Volume 1L. Hachette et cie, 1867 - 314 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 75
Page 23
... main beaucoup plus que je ne croyois , et sont cause que j'ai divisé mon livre en deux volumes . J'ai mis à la fin du second volume les traductions latines qu'ont fait1 de mon ode les deux plus célèbres professeurs en éloquence de l'Uni ...
... main beaucoup plus que je ne croyois , et sont cause que j'ai divisé mon livre en deux volumes . J'ai mis à la fin du second volume les traductions latines qu'ont fait1 de mon ode les deux plus célèbres professeurs en éloquence de l'Uni ...
Page 25
... main : il demeure au fond tant qu'on l'y retient ; mais bientôt la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrois dire un nombre infini de pareilles choses sur ce sujet , et ce seroit la PRÉFACES . 25.
... main : il demeure au fond tant qu'on l'y retient ; mais bientôt la main venant à se lasser , il se relève et gagne le dessus . Je pourrois dire un nombre infini de pareilles choses sur ce sujet , et ce seroit la PRÉFACES . 25.
Page 33
... main , rétablir l'équité , Et retient les méchans par la peur des supplices , Moi , la plume à la main , je gourmande les vices , Et , gardant pour moi - même une juste rigueur , Je confie au papier les secrets de mon cœur . Ainsi , dès ...
... main , rétablir l'équité , Et retient les méchans par la peur des supplices , Moi , la plume à la main , je gourmande les vices , Et , gardant pour moi - même une juste rigueur , Je confie au papier les secrets de mon cœur . Ainsi , dès ...
Page 34
... main , Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pût en ta faveur m'arracher une rime . Mais lorsque je te yois , d'une si noble ardeur , T'appliquer sans relâche aux soins de ta grandeur , Faire honte à ces rois que le ...
... main , Il n'est espoir de biens , ni raison , ni maxime , Qui pût en ta faveur m'arracher une rime . Mais lorsque je te yois , d'une si noble ardeur , T'appliquer sans relâche aux soins de ta grandeur , Faire honte à ces rois que le ...
Page 42
... main s'ouvre , y courent les premiers , Et ravissent un bien qu'on devoit aux derniers , Comme on voit les frelons , troupe lâche et stérile , Aller piller le miel que l'abeille distille ? Cessons donc d'aspirer à ce prix tant vanté Que ...
... main s'ouvre , y courent les premiers , Et ravissent un bien qu'on devoit aux derniers , Comme on voit les frelons , troupe lâche et stérile , Aller piller le miel que l'abeille distille ? Cessons donc d'aspirer à ce prix tant vanté Que ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
æthere affreux aisément Alcippe âme Apollon Arnauld assez auteur avoit beau bientôt Boileau Brontin CASSAIGNE censeurs chanter Chapelain Charles Perrault charme chose ciel Clélie cœur Cotin Despréaux Dieu dire discours docteur doux écrits édition encens Énéide enfin épître esprit étoit faisoit fameux faux foible folle fureur gloire héros Homère homme j'ai jamais jour l'Académie françoise l'amour l'auteur l'École des Femmes l'honneur laisse Lamoignon lecteur lieux livre Louis Louis XIV lutrin main médisance mille Molière monde mort mots muse n'étoit Nicolas Boileau noble ouvrage parler Parnasse partout passer pensée Perrault Pindare plaisir plaisirs de l'enfer plein plume poëme poésie poëte Pradon préface prélat public Pucelle qu'en qu'un quelquefois Quinault Racine raison ridicule rien rime sage saint Sainte-Chapelle sais sait satire sauroit sens seroit SERRE seul soin sonnet sort souvent style sujet triste trouve vains vante vertu veut veux vices Virgile visage voit yeux zèle
Popular passages
Page 191 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber.
Page 190 - N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère ; Que toujours dans vos vers le sens coupant les mots Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
Page 60 - Car, sitôt que du soir les ombres pacifiques D'un double cadenas font fermer les boutiques; Que, retiré chez lui, le paisible marchand Va revoir ses billets et compter son argent; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille, Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville.
Page 192 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 64 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou , du Japon jusqu'à Rome , Le plus sot animal , à mon avis , c'est l'homme.
Page 268 - Oui, j'ai dit dans mes vers qu'un célèbre assassin, Laissant de Galien la science infertile, D'ignorant médecin devint maçon habile. Mais de parler de vous je n'eus jamais dessein, Lubin; ma muse est trop correcte. Vous êtes, je l'avoue, ignorant médecin, Mais non pas habile architecte.
Page 81 - Et ne savez-vous pas que, sur ce mont sacré, Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré, Et qu'à moins d'être au rang d'Horace ou de Voiture, On rampe dans la fange avec l'abbé de Pure...
Page 202 - En vain vous étalez une scène savante : Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort, ou vous critique. Le secret est d'abord de plaire et de toucher : Inventez des ressorts qui puissent m'attacher.
Page 205 - Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, S'y vit avec plaisir, ou crut ne s'y point voir : L'avare, des premiers, rit du tableau fidèle D'un avare souvent tracé sur son modèle ; Et mille fois un fat finement exprimé Méconnut le portrait sur lui-même formé.
Page 189 - Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme.