VI. Qu'il étoit faux que Saint-Sorlin C'est beaucoup, dis-je en m'approchant; Sur la première représentation de l'Agésilas de M. de Corneille, que j'avois vue. 4. Desmarets de Saint-Sorlin avoit écrit contre les religieuses de Port-Royal, et il étoit sur le point de mettre au jour la Défense du poëme héroïque, dirigée contre Boileau. 2. Poëme de Desmarets, ennuyeux à la mort. (B.) Oui, j'ai dit dans mes vers qu'un célèbre assassin, D'ignorant médecin devint maçon habile : Vous êtes, je l'avoue, ignorant médecin, XI. X. Contre Linière. Linière apporte de Senlis Tous les mois trois couplets impies. Mais ses couplets, tout pleins d'ennui, Seront brûlés même avant lui. Sur une salire très-mauvaise, que l'abbé Cotin avoit faité, et qu'il faisoit courir sous mon nom. En vain par mille et mille outrages Mes ennemis, dans leurs ouvrages, Ont cru me rendre affreux aux yeux de l'univers. A pris un chemin plus facile : XII. Contre Cotin. A quoi bon tant d'efforts, de larmes et de cris, +. Il étoit tellement goutteux qu'il ne pouvoit marcher. (B.) XIV. Vers en style de Chapelain, pour mettre à la fin de son poëme Maudit soit l'auteur dur, dont l'âpre et rude verve, XVI. Parodie de cinq vers de Chapelle. Tout grand ivrogne du Marais Il les fait encor plus mauvais 2. A MM. Pradon et Bonnecorse, qui firent en même temps paroître contre moi chacun un volume d'injures 3. 1685. Venez, Pradon et Bonnecorse, Grands écrivains de même force, De vos vers recevoir le prix; Venez prendre dans mes écrits La place que vos noms demandent : 1. La Pucelle a douze livres, chacun de douze cents vers. (B.) 2. Voici les cinq vers de Chapelle que Despréaux parodie : Tout bon habitant du Marais Fait des vers qui ne coûtent guère. 3. Pradon, les Nouvelles remarques sur tous les ouvrages de M. D***; et Bonnecorse, le Lutrigot, parodie du Lutrin. BOILEAU I 18 XVIII. A la fontaine de Bourbon, où l'auteur étoit allé prendre les eaux, et où il trouva un poëte médiocre qui lui montra des vers de sa façon. 1687. Oui, vous pouvez chasser l'humeur apoplectiqué, Que vous n'eûtes jamais la vertu d'Hippocrène. XIX. Sur la manière dé récitér du poëté S*** (Santeul)'. -- Paul, ce grand médecin, l'effroi de son quartier, XXI. A P.... (Charles Perrault. Ton oncle, dis-tu, l'assassin, M'a guéri d'une maladie. La preuve qu'il ne fut jamais mon médecin XXII. A M. P*** (Charles Perrault), sur les livres qu'il a faits contre les anciens. Pour quelque vain discours, sottement avancé Contre Homère, Platon, Cicéron ou Virgile, Néron de furieux, Adrien d'imbécile. Vous donc qui, dans la même erreur 1. Jean Santeul, né à Paris en 1639, se fit victorin, composa des hymnes et d'autres poésies latines, et mourut en 1697. 2. Il a fait des hymnes latines à la louange des saints. (B.) Avec plus d'ignorance, et non moins de fureur, Comment voulez-vous qu'on vous nomme? D'où vient que Cicéron, Platon, Virgile, Homère, Sur ce qu'on avoit lu à l'Académie des vers contre Homère et contre Virgile. 1687. Clio vint, l'autre jour, se plaindre au dieu des vers On traitoit d'auteurs froids, de poëtes stériles, «Cela ne sauroit être, on s'est moqué de vous, Où peut-on avoir dit une telle infamie? Est-ce chez les Hurons, chez les Topinamboux ? J'ai traité de Topinamboux Tous ces beaux censeurs, je l'avoue, Qui, de l'antiquité si follement jaloux, Aiment tout ce qu'on hait, blâment tout ce qu'on loue; Souffrant chez soi de si grands fous, Le bruit court que Bacchus, Junon, Jupiter, Mars, Les Ris mêmes, les Jeux, les Grâces et leur mère, Résolus de venger leur père, Jettent déjà sur vous de dangereux regards |